Une balançoire pour chaise roulante au Jardin anglais (NE)

(20min.ch)

Une nacelle adaptée aux personnes à mobilité réduite vient d’être installée dans une aire de jeux neuchâteloise. Ce serait une première en Suisse romande.

 

Vendredi après-midi, les autorités de la Ville de Neuchâtel ont organisé une petite fête. Le but? Inaugurer la nouvelle balançoire du Jardin anglais. Il ne s’agit toutefois pas d’un jeu pour enfant comme les autres. Il est destiné aux personnes à mobilité réduite, à savoir que cette nacelle a été conçue pour accueillir des chaises roulantes.

Elle est située aux abords d’un chemin bétonné pour des questions d’accessibilité, mais à l’intérieur de la place de jeux. «Pour les familles avec un enfant en situation de handicap, qui ont parfois d’autres enfants valides, cette balançoire est un vrai plus: «personne ne reste sur le carreau», se réjouit Mélanie Mosquera, présidente de l’association Cerebral Neuchâtel.

Au même titre que les autres

Selon la Ville, c’est une première en Suisse romande dans cette configuration. «Il ne s’agit plus seulement de penser en termes d’accessibilité des lieux aux personnes en situation de handicap, il faut désormais permettre à ces personnes, enfants comme adultes, de profiter d’activités ludiques au même titre que les autres sur le domaine public», explique Anne-Françoise Loup, conseillère communale chargée de la santé.

La nacelle-balançoire du Jardin anglais a pu être réalisée grâce au financement du Rotary club local. L’engin, fourni par l’entreprise suisse Lactell, a coûté environ 7’500 francs. Ce type d’installation pourrait de plus se développer ces prochaines années: c’est en tout cas le vœu de Cerebral Neuchâtel, qui réfléchit, avec ses partenaires, à de nouveaux emplacements d’engins similaires ou d’autres formes d’accessibilité pour personne à mobilité réduite en ville.

Les assurés surveillés dès le 1er octobre

(nxp/ats)

Les spécialistes chargés d’effectuer les observations des assurés devront détenir une autorisation et remplir une série de conditions.

Les assurances sociales pourront à nouveau recourir à des détectives pour débusquer d’éventuels fraudeurs. Les nouvelles dispositions de loi et d’ordonnance relatives à l’observation des assurés entreront en vigueur le 1er octobre.

La législation sur la surveillance des assurés avait été acceptée à une large majorité lors de la votation du 25 novembre 2018. Trois recours, qui empêchaient l’entrée en vigueur des bases légales, ont été rejetés par le Tribunal fédéral, indique vendredi l’Office fédéral des assurances sociales. Le résultat de la votation a ainsi pu être validé.

Conditions à remplir

Les spécialistes chargés d’effectuer les observations devront détenir une autorisation et remplir une série de conditions. Ils devront par exemple prouver qu’ils n’ont pas commis de délit en lien avec cette activité et disposent des connaissances juridiques requises.

Ces personnes devront également avoir suivi une formation spécifique au cours des dix dernières années et prouver qu’elles ont acquis une expérience suffisante. Enfin, elles devront respecter diverses prescriptions sur la protection de la sphère privée et le recours à des instruments techniques. L’autorisation sera valable cinq ans au maximum.

L’ordonnance précise également en quels lieux une personne peut être observée. Ces lieux doivent être librement accessibles, ou visibles depuis un endroit librement accessible.

Garantir la confidentialité

Pour les enregistrements visuels et sonores, l’utilisation d’instruments qui améliorent notablement les capacités de perception humaine sera interdite. L’ordonnance définit par ailleurs les normes applicables à la gestion, la conservation et la destruction du matériel recueilli. Chaque cas faisant l’objet d’une observation doit être documenté de manière complète.

La sécurité des données et la confidentialité doivent être garanties. La destruction des dossiers doit être contrôlée et consignée dans un procès-verbal. Enfin, les assureurs sociaux doivent informer les personnes concernées qu’elles ont fait l’objet d’une observation.

Surveillance des assurés: le recours est rejeté

(nxp/ats)

Le Tribunal fédéral a rejeté un recours en lien avec la votation du 25 novembre 2018 sur la surveillance des assurés. Les informations diffusées par l’Office fédéral des assurances sociales et la Caisse nationale d’assurance accidents étaient admissibles.

L’association «Référendum contre les espions des assurances» contestait les documents «Questions et réponses: bases légales pour la surveillance des assurés» de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) et «Clarification des faits concernant la base légale pour la surveillance des assurés» de la Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents (Suva). Ces deux publications avaient été mises en ligne par les deux institutions durant la campagne.

Annulation du scrutin

L’association a déposé deux recours au Tribunal fédéral avant la votation, ainsi qu’un troisième après. Elle demandait l’annulation du scrutin. La haute cour n’est pas entrée en matière sur les deux appels portant sur le message du Conseil fédéral: en effet, ce texte ne peut pas être contesté directement à Mon Repos.

Dans son arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral rappelle que les autorités ont le devoir de fournir des informations correctes et de faire preuve d’une certaine retenue lors d’une votation. De tels principes s’appliquent aussi aux entreprises comme la Suva qui se trouvent sous l’influence directe ou indirecte d’une autorité.

Pour les juges fédéraux, l’OFAS a informé les citoyens avec retenue dans son document en ligne. Ce dernier ne constitue pas une intervention inadmissible dans la campagne référendaire.

Confiance affaiblie

Quant à la Suva, elle n’était pas tenue en tant qu’entreprise particulièrement touchée de garantir une neutralité politique. Le Tribunal fédéral constate qu’elle a présenté de manière objective ses intérêts dans le document, malgré son titre et sa forme.

La cour ajoute que, même si la publication de la Suva n’avait pas été objective, elle n’aurait pas remis en cause le résultat clair du scrutin. La modification de la loi sur la partie générale du droit des assurances sociales a été acceptée par 64,7% des voix le 25 novembre 2018.

Dans une prise de position diffusée mercredi, Dimitri Rougy, co-directeur de la campagne du non, juge cette décision «préoccupante». «Le Conseil fédéral et les autorités n’ont pas informé de manière objective et ont répandu des contrevérités», écrit-il. Cette décision affaiblit «la confiance dans la démocratie directe. Les perdants sont les citoyennes et les citoyens», ajoute-t-il.

(arrêts 1C_389/2018, 1C_543/2018 et 1C_649/2018 du 8 août 2019)

Handicap: cher pour la famille

(Le Courrier Genève)

Les contributions financières demandées aux parents d’enfants handicapés pris en charge dans des écoles spécialisées sont trop élevées. Elles peuvent atteindre jusqu’à 137 francs par jour selon les cantons. Le surveillant des prix estime qu’elles ne doivent pas dépasser 16 francs. Des différences considérables ont été constatées selon les cantons, a indiqué hier le surveillant des prix, Stefan Meierhans.Les contributions sont particulièrement élevées lorsque leur montant dépend du revenu des parents.Bâle-Campagne est le canton le plus cher avec un maximum de 137,5 fr. par jour, suivi d’Appenzell Rhodes-Intérieures(80 fr.) et Bâle-Ville (50 fr.). Neuf cantons demandent une contribution nettement inférieure,dont Vaud (10 francs). ATS

Des handicapés s’affrontent à Zurich

(nxp/ats)

Des personnes en chaise roulante ou avec une prothèse se sont affrontées dans des épreuves de dextérité à la gare de Zurich.

 

La gare centrale a accueilli hier une démonstration de cybathlon. Des personnes en situation de handicap ont montré ce dont elles sont capables avec les moyens techniques actuels. Deux équipes se sont affrontées dans des épreuves de dextérité avec une prothèse ou de conduite d’un fauteuil roulant sur un parcours d’obstacles, par exemple.

L’événement était un avant-goût d’une compétition de cybathlon que Zurich organisera l’an prochain