Special Olympics: des Valaisannes et Valaisans aux Jeux Mondiaux d’Abu Dhabi

(Le Nouvelliste)

Les Valaisannes et les Valaisans se parent d’or en natation et en basket lors des Jeux Mondiaux d’Abu Dhabi.


Fabienne Salamin présente la médaille d’or remportée sur 50 m libre lors des épreuves de natations aux Jeux Mondiaux de Spécial Olympics à Abu Dhabi /Photo Claudio Kernen

 

Les athlètes valaisans cartonnent lors des Jeux Mondiaux de Special Olympics à Abu Dhabi. Dans les bassins de natation, Fabienne Salamin conquiert le titre mondial du 50 m libre, l’argent du 50 m dos et le bronze en relais 4 X 25 m libre. Carole Berclaz se pare d’argent en 50 m dos et de bronze en relais 4 x 25 m en compagnie de sa compatriote. -Elle termine quatrième du 50 m libre. Vincent Matti rapatrie la médaille d’argent du 50m libre et le quatrième rang sur 25 m dos.


L’équipe de Suisse de basket de fête son titre après sa victoire en finale du tournoi des Jeux Mondiaux de Special Olympics à Abu Dhabi.

 

De leur côté, les basketteurs valaisans mettent dans le mille. Membres de l’équipe de suisse, Jan Markowiak, Christophe Priod, Emile Terrettaz, Kevin Kessler et Lauriane Lopez, la seule fille du groupe, remportent le titre mondial de la catégorie mixte. Coachée par Claude Duport, leur entraîneur au sein du club de Sion, la formation rouge à croix blanche s’impose en finale face à l’Inde, 28-24

La délégation helvétique décollera dans la nuit du Moyen-Orient pour regagner la Suisse.

Lauriane, un chromosome de trop, la volonté de décrocher un stage

(rts.ch)

A l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21 jeudi, rencontre en vidéo avec Lauriane, une Vaudoise porteuse de ce syndrome de Down. La jeune femme va intégrer le monde professionnel le mois prochain.

Lauriane, un chromosome de trop, la volonté d’intégrer le monde professionnel L’actu en vidéo / 2 min. / le 21 mars 2019

Depuis qu’enfant elle a appris à tenir une brosse à cheveux dans sa main, Lauriane rêve de devenir coiffeuse. Un rêve qui représente un véritable défi pour cette jeune Vaudoise porteuse de trisomie 21, une anomalie chromosomique aussi connue sous le nom de syndrome de Down.

Les personnes atteintes de trisomie 21 possèdent 47 chromosomes dans chacune des cellules de leur corps au lieu de 46. Parmi les signes cliniques observables chez elles: un retard cognitif et des modifications morphologiques particulières. Le syndrome touche un enfant sur 800 de par le monde.

Le point sur cette particularité chromosomique dans CQFD:

CQFD – Publié le 21 mars 2019

Malgré son chromosome en trop, Lauriane a décidé de se battre pour intégrer le monde professionnel. En avril, elle débutera un stage d’aide-coiffeuse à mi-temps dans un salon de Renens (VD). « Depuis l’enfance, j’ai toujours voulu faire ça », confirme au 19h30 la jeune femme. « C’est un rêve car j’adore toucher les cheveux. »

Un suivi sur le long terme

Lauriane a trouvé un employeur prêt à se lancer dans cette aventure grâce à InsertH, une prestation de Pro Infirmis Vaud destinée aux personnes en situation de handicap.

Une conseillère en insertion InsertH a évalué la jeune femme. Ensemble, elles ont défini les forces et les besoins de Lauriane en tant que candidate. Quant aux employeurs, InsertH leur propose des conseils pratiques pour créer un emploi « sur mesure » selon les compétences du futur employé.

Résultat: Lauriane va réaliser un stage de trois à six mois. Et si elle et sa patronne jugent l’expérience positive, un contrat ordinaire sera signé. Le suivi par Pro Infirmis continuera, mais se fera plus léger avec le temps, jusqu’à une autonomie presque complète de la personne en situation de handicap.

« Mon objectif en tant que conseillère est que Lauriane continue à long terme à se développer professionnellement », précise Natacha Beaufort, la conseillère en insertion de la jeune femme.

Regarder le reportage du 19h30:

19h30 – Publié le 21 mars 2019

L’école inclusive, élément déterminant

Pour préparer l’arrivée de Lauriane dans son salon de coiffure, la directrice de l’établissement a rédigé un cahier des charges, qui sera adapté selon le développement de la future stagiaire. Elle a également prévenu ses clients, la majorité se montrant ouverts.

Quant à la mère de Lauriane, elle s’avoue soulagée grâce à l’action d’InsertH. « Nous serons toujours là pour nos différents enfants », explique Denise Berger. « Mais au niveau professionnel, nous passons le relais. Si des problèmes apparaissent au salon de coiffure, ce sera géré au niveau de InsertH et du salon, je ne serai pas impliquée émotionnellement dans cette démarche. »

Pour la maman de la jeune femme, un élément a été déterminant dans l’envie de Lauriane d’intégrer le monde professionnel: enfant, elle a été scolarisée dans une classe ordinaire. « A l’école, Lauriane a été nettement plus motivée au niveau du langage, au niveau de son expression et de son comportement social », indique celle qui est également membre de l’Association romande de trisomie 21 (Art21).

« Lauriane est donc à l’aise pour accueillir des clients, ce qu’elle ne serait pas forcément si elle ne s’était pas rendue à l’école ordinaire », estime Denise Berger. « La trisomie 21, cela n’empêche rien », conclut-elle, fière de sa fille.

Reportage: Chloé Steulet
Adaptation web: tmun

Revoir aussi le reportage consacré en 2006 à Lauriane:

19h30 – Publié le 21 mars 2006

Les riches n’auront plus droit aux prestations complémentaires

(nxp/ats)

Les personnes disposant d’au moins 100’000 francs seront privées de prestations complémentaires, en Suisse.

Les prestations complémentaires à l’AVS et à l’AI ne seront plus offertes aux personnes fortunées. Le National a finalisé la réforme. Après le Conseil des Etats, il a accepté mardi par 114 voix et 44 abstentions de gauche le compromis de la conférence de conciliation.

Ces propositions prennent en compte les positions des deux chambres. Comme le souhaitait le Conseil national, les personnes disposant d’au moins 100’000 francs seront privées de prestations complémentaires (PC). Le montant passera à 200’000 francs pour les couples.

Mais contrairement au modèle approuvé jusqu’à présent par la Chambre du peuple, un immeuble servant d’habitation à son propriétaire ne devrait en aucun cas être pris en considération. Plus question donc de prévoir une disposition sur le prêt garanti par une hypothèque. L’immeuble en question entrera juste en compte dans les revenus déterminants pour le calcul des PC.

Selon le modèle proposé par la conférence de conciliation, la réforme des PC devrait permettre d’économiser 453 millions de francs. La première version défendue par le Conseil des Etats portait jusqu’ici sur des économies à hauteur de 427 millions alors que le National visait 463 millions.

Franchise revue

Sur les montants des franchises pour la fortune, le compromis épouse l’avis du Conseil des Etats: 30’000 francs pour les personnes seules et 50’000 francs pour les couples. Le National voulait poser la barre encore plus bas, soit à respectivement 25’000 et 40’000 francs.

La solution des sénateurs s’est imposée sur un autre point. Après le décès du bénéficiaire de PC, les prestations perçues devraient être restituées à l’Etat pour la part de la succession qui dépasse un montant de 40’000 francs. Comme le voulait le National, les prestations complémentaires pourraient en revanche être versées directement aux homes et aux hôpitaux pour les taxes journalières.

Plus pour les loyers

Pour le reste, l’une des principales nouveautés de la réforme concerne le montant de l’aide au logement qui sera revalorisé. Une personne seule recevra entre 14’520 et 16’440 francs, selon la région, au lieu des 13’200 francs actuels. Ce montant était inchangé depuis 2001 alors que les loyers ont augmenté de plus de 20% depuis.

Les montants prévus pour couvrir les besoins vitaux des enfants de moins de 11 ans seront en revanche réduits. Ils restent inchangés pour ceux âgés de 11 ans et plus. La totalité du revenu de l’activité lucrative du conjoint ne sera pas non plus prise en compte dans le calcul des PC. Seuls 80% de ce revenu seront déterminants afin d’éviter de démotiver le conjoint qui veut travailler.

Les retraités et les salariés souhaitant se lancer en indépendants pourront continuer de retirer leur 2e pilier sous forme de capital. Le Conseil fédéral voulait imposer la rente à tous afin d’empêcher que certains dilapident leur argent et soient obligés de solliciter des PC ensuite.

Pas de référendum

Il y a un an, des associations de personnes âgées, de personnes handicapées, d’organisations de travailleurs, de femmes et l’ASLOCA ont constitué une alliance pour s’opposer à la réforme. Les Chambres fédérales ayant répondu à certaines de leurs demandes, notamment sur la revalorisation de l’aide aux loyers, elles pourraient renoncer au référendum. Leur décision tombera ces prochaines semaines.

La naissance des surfaces podotactiles

(KKG)

Seiichi Miyake, né en 1926 et mort en 1982, est un inventeur japonais. Il est connu pour avoir conçu les surfaces podotactiles, qui aident les piétons aveugles ou malvoyants à se déplacer.

En 1965, Miyake utilise ses propres fonds pour concevoir les briques tactiles. Les surfaces ont deux types : une avec avec des points et l’autre avec des lignes verticales. Les points indiques aux piétons qu’ils sont en danger, tandis que les barres verticales signifient qu’il est possible de continuer à avancer.

Deux ans plus tard, le 18 mars 1967, la ville d’Okayama est la première à installer cette invention pour les malvoyants.

10 ans plus tard, le système devient obligatoire dans les gares de la compagnie ferroviaire Japanese National Railways. Elles se sont ensuite progressivement répandues au Japon et dans le reste du monde.

En mémoire de l’inventeur le 18 mars 2019 un Google Doodle lui rend hommage.


Les surface podotactiles qui aident les piétons malvoyants à se déplacer.

 

Note:
Une surface podotactile, ou bande d’éveil de vigilance, est une surface présentant une texture que les piétons atteints d’une déficience visuelle peuvent reconnaître au toucher (par les pieds, au travers des chaussures, ou à la canne blanche), et dont on recouvre le sol de certains lieux publics pour leur signaler un danger : un obstacle, la sortie d’une zone sécurisée (principalement sur les trottoirs à l’entrée des passages piétons, et au bord des quais de voies ferrées), un changement de niveau (la bordure du trottoir, une ou plusieurs marches d’escalier), etc.