Ski-handicap: Théo Gmür renonce à la deuxième manche du slalom de Zagreb

(Le Nouvelliste)

Le Nendard était septième au terme de la première manche, à plus de quatre secondes du leader américain.


Théo Gmür

 

Septième au terme de la première manche du slalom de Coupe du monde de Zagreb (Croatie), Théo Gmür a renoncé à s’aligner sur le deuxième tracé. Troisième meilleur Suisse, il avait concédé 4’’40 à l’Américain Thomas C. Walsh. Le slalom est de loin la moins bonne discipline du triple champion paralympique. Il n’avait d’ailleurs pas prévu de s’aligner en slalom cet hiver. Mais le manque de courses avant les Mondiaux l’avait incité à revenir sur sa décision initiale.

Les piétons veulent chasser les trottinettes des trottoirs

(24heures.ch)

L’irruption de nouveaux engins – comme la trottinette électrique – suscite de nouveaux conflits dans un espace urbain déjà très disputé et dont la répartition fait toujours débat.


Image: LUCIEN FORTUNATI

 

«Entre la gare et le travail, je gagne tant de temps!» Croisé sur sa trottinette électrique au bout d’un pont genevois, Adrian est ravi de son récent achat et l’avoue: il roule surtout sur le trottoir. «Je sais que je ne devrais pas, mais je fais très attention, promet ce trentenaire anglophone. Aller sur la route? Je ne suis pas suicidaire. J’utilise parfois la piste cyclable, mais on n’y est pas bienvenu…»

Le pendulaire pressé se trouve, parmi d’autres, dans la cible de Mobilité piétonne, qui dépose ce jeudi une pétition au Département fédéral des transports à Berne. Appuyé par des associations liées au handicap et à la mobilité douce, ce lobby des piétons a recueilli 4500 signatures pour réclamer le monopole du trottoir. Il requiert des espaces séparés des vélos, «des règles claires et applicables» et un holà à la déferlante d’engins motorisés: robots de livraison testés par la Poste en région zurichoise, e-trottinettes ou autres mini-véhicules électriques.

Des bipèdes sous pression

«À Genève, elles ne sont pas encore aussi présentes que dans d’autres villes, comme Bordeaux, où d’excellents aménagements piétons sont mis à mal par ces nouveaux engins, relève Patrick Lacourt, président genevois de Mobilité piétonne. Mais le trottoir est envahi par des objets toujours plus nombreux: motos en stationnement, Segways, vélos, tous incompatibles avec la sécurité d’une personne âgée, par exemple. On revendique un espace piéton tranquille et sûr.» Selon lui, le bipède ne peut plus s’aventurer dans des lieux qui lui sont pourtant dédiés: «Essayez un matin le passage sous le pont du Mont-Blanc au bout du Jardin anglais: les vélos y dévalent si vite! On ne récupérera plus cet endroit devenu trop périlleux.»

L’irruption de nouveaux engins suscite de nouveaux conflits dans un espace urbain déjà très disputé et dont la répartition fait toujours débat. Pour l’heure, seuls quelques-uns de ces «néogadgets» sont admis dans l’espace public suisse: c’est le cas du Segway, aussi nommé gyropode, et de la trottinette électrique, tous deux limités à 20 km/h. La loi les force à utiliser la route, voire la piste cyclable s’il y en a une. D’autres engins, comme le e-skate, qu’on croise pourtant en ville, sont en revanche confinés dans l’espace privé, faute d’homologation. La trottinette sans moteur, elle, est admise sur le trottoir.

Le Touring Club Suisse appelle de ses vœux une évolution face à ces nouveaux moyens de déplacement. «Une partie de ces engins déjà disponibles sur le marché doit faire l’objet d’une nouvelle approche pour pouvoir circuler sur la voie publique», argue Yves Gerber, porte-parole, plaidant pour leur donner les mêmes droits que le vélo ainsi qu’un accès aux aires piétonnes élargies. Et de louer les avantages de la trottinette électrique, «engin plutôt sûr d’utilisation» et «candidat de choix pour la personne qui souhaite changer ses habitudes de déplacement tout en voulant assurer sa sécurité». Des campagnes de prévention et formation sont toutefois souhaitables, selon le TCS.

Comment se fait-il qu’on croise avant tout ces trottinettes sur les trottoirs? «Celles qui sont légales ne peuvent pas rouler à plus de 20 km/h et les gens ne veulent pas s’aventurer sur la route à une vitesse si inférieure aux autres véhicules, explique Nicolas Saramon, directeur du commerce spécialisé Tec & Way, à la Jonction. Il faut donc autoriser celles qui sont plus rapides.» Et de confirmer qu’un boom est en cours: «Mon chiffre d’affaires s’est multiplié par douze en trois ans, on est en train de changer de mobilité.»

Des espaces à redistribuer?

Pour lui aussi, le cadre réglementaire est en retard, si bien que de trop nombreux utilisateurs circulent sur des engins non homologués: «Faute d’être couverts par une assurance responsabilité civile, ils paieront toute leur vie en cas d’accident.» En attendant, il estime que les nouveaux engins doivent en priorité utiliser les bandes et pistes cyclables, s’il y en a.

Dans les milieux cyclistes, ces rivaux sont accueillis avec circonspection. «Les trottoirs doivent être dans la mesure du possible réservés aux piétons et la mixité est en principe à éviter, résume Alfonso Gomez, président de Pro Vélo. À titre personnel, je pense qu’on doit pouvoir accueillir les trottinettes ou les gyropodes sur les voies cyclables, pour autant que leur vitesse soit modérée. Mais nous sommes déjà les parents pauvres de la circulation. Il faudra alors nous donner davantage d’espace, à conquérir essentiellement sur le trafic motorisé: des voies d’au moins 1,80 mètre de large, permettant un dépassement, seraient nécessaires.»

L’irruption de ces nouveaux engins peut aussi fournir des alliés aux cyclistes, selon lui: «Cela contribue à créer une masse critique d’usagers en faveur de mobilités alternatives à la voiture.»

L’invasion mondiale crée la polémique

Genève n’est pas la seule à discuter de la trottinette électrique. «Le débat est mondial», juge Nicolas Saramon. Une brève revue de presse lui donne raison. La start-up américaine Lime vient ainsi de retirer les 500 e-trottinettes en libre-service qu’elle avait mises en circulation à Bâle et Zurich: certains de ses engins ont causé des chutes en freinant spontanément en pleine course. Les villes d’outre-Sarine sont donc à leur tour la cible de ces loueurs d’un nouveau type qui ont essaimé depuis la Californie, où les hôpitaux déplorent une accidentologie croissante et où une partie de la population est exaspérée. À Los Angeles, ce ras-le-bol se traduit par une vague de vandalisme à l’égard des envahissants scooters (c’est leur nom en anglais), qu’on retrouve largués dans l’océan, crucifiés sur des poteaux électriques ou carbonisés – des «exploits» immortalisés et diffusés sur internet.

Sur les réseaux sociaux, la puissance d’une e-trottinette vient de semer l’effroi à Paris. Un chauffeur de taxi a filmé un adepte de la trottinette, sans protection, fonçant à 85 km/h sur l’autoroute A86, en Seine-Saint-Denis. Par ailleurs, face à l’invasion des espaces piétons urbains, la ministre française des Transports a promis en octobre un tour de vis législatif.

Par ailleurs, face à l’invasion des espaces piétons urbains, la ministre française des Transports a promis en octobre un tour de vis législatif.

Que sait-on de l’impact de ces engins en vogue sur les mœurs de la population en termes de mobilité? La trottinette ne semble pas dissuader les gens de circuler en voiture, d’après les investigations menées à Paris par le bureau d’études sur la mobilité 6t. «La trottinette électrique enlève des piétons et des usagers des transports publics», indique Sébastien Munafò, qui dirige l’antenne genevoise de 6t. Si le premier point est fâcheux en termes de santé publique, le second peut être avantageux en déchargeant des tronçons bondés de métro. Autre atout: la trottinette peut faciliter les trajets vers ou depuis la gare, par exemple. Un besoin de régulation se fait sentir, à son avis: «Il faudra à terme dissocier les usagers selon leur vitesse, prône l’expert. Pour le moment, comme on n’attend pas de compétence des utilisateurs de trottinettes, ils posent un problème de sécurité. Il y a un décalage entre l’image insouciante de la trottinette, liée à l’enfance, et son usage actuel, motorisé, générateur de conflits d’usage et d’accidents.»

Les juges de la CEDH ont estimé que la surveillance d’un couple par une assurance n’était pas un abus

(nxp/ats)

Les juges de la Cour européenne des droits de l’homme ont estimé que la surveillance d’un couple par une assurance n’était pas un abus.


un détective privé avait été engagé par une assurance pour suivre un homme blessé dans un accident de la route. (Photo: Photo d’illustration)

 

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) n’est pas entrée en matière sur la requête d’un couple qui avait été surveillé par un détective mandaté par un assureur. Les juges de Strasbourg estiment que le droit à la vie privée n’a pas été violé par cette mesure.

Le mari avait été blessé en 2001 dans un accident de la circulation. En tant que passager, il avait introduit deux actions en réparation du dommage subi contre les conducteurs des véhicules pour un montant total de près de 1,8 million de francs.

Mari photographié

L’assurance RC du plaignant a alors engagé un détective privé afin de constater les dommages invoqués. En 2006, les activités du mari ont été photographiées et filmées durant quatre jours dans des lieux publics.

L’assurance en a conclu que le plaignant pouvait sans grandes difficultés porter des charges, faire ses courses, passer l’aspirateur et nettoyer sa voiture. Son épouse apparaissait sur certaines séquences mais elle était difficilement identifiable. Les époux avaient déposé plainte en 2007 pour atteinte à leur personnalité. Le Tribunal fédéral les avait débouté.

Dans sa décision publiée jeudi, la CEDH a déclaré malfondée la requête des époux. Elle constate que la surveillance a été effectuée uniquement pour préserver les intérêts de l’assureur et qu’elle a été effectuée depuis le domaine public.

Intérêt prépondérant

La cour rappelle aussi que, dans une cause précédente, les juges suisses avaient reconnu l’intérêt prépondérant de l’assureur et qu’il n’y avait pas d’atteinte à la personnalité de la personne surveillée.

Enfin, les informations sur l’épouse, recueillies par hasard et sans pertinence pour l’enquête, étaient loin de constituer une collecte systématique. Dans ces conditions, la CEDH conclut qu’il n’y a pas eu d’ingérence dans la vie privée de cette femme. (requête 17331/11 du 17 janvier 2019)

Un groupe pour les LGBT en situation de handicap

(360.ch)


Laurence et Hélène dans «Cerveaux mouillés d’orages», de Karine Lhémon

 

Fondé au sein de l’institution Eben-Hezer en 2016, le groupe Alliage s’associe à VoGay pour soutenir et visibiliser les personnes LGBT en situation de handicap, ainsi que leurs proches.

Et voilà une couleur de plus à l’arc-en-ciel! L’association vaudoise VoGay a annoncé qu’elle accueillait désormais le groupe Alliage, premier du genre en Suisse romande, créé en 2016 par des résidents de la Fondation Eben-Hezer.

Son objectif: «répondre aux besoins des personnes conjuguant à la fois une orientation sexuelle, une identité et/ou une expression de genre atypiques, ainsi qu’une situation de handicap». VG Alliage propose notamment de lutter contre les discriminations croisées, les difficultés liées à l’autodétermination et l’isolement des personnes concernées par le handicap. Il s’agit aussi, bien sûr, de tisser des liens entre elles et le reste de la communauté LGBT.

Autant de thèmes évoqués par le documentaire français de 2016 «Cerveaux mouillés d’orages», qui sera projeté au cours de la soirée de lancement de VG Alliage, ce jeudi 17 janvier à Lausanne (Espace Dickens). La réalisatrice, Karine Lhémon, sera présente pour débattre en soirée. Venez nombreux, l’entrée est libre!

Apéro et présentation de VG Alliage dès 18h, avant la projection de «Cerveaux mouillés d’orages» (19h15), suivie d’un débat. Rendez-vous à l’Espace Dickens; 4 avenue Charles-Dickens; Lausanne.

Reyl signe un partenariat avec Swiss Paralympic en vue des Jeux de Tokyo 2020

(agefi.com)

Le groupe Reyl signe un partenariat de sponsoring avec Swiss Paralympic, organisation faîtière du sport handicap suisse.


François Reyl, Directeur général de REYL & Cie

 

Avec ce partenariat, le Groupe Reyl souhaite accompagner les athlètes helvétiques qui seront sélectionnés par Swiss Paralympic pour participer aux Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020.

Ce dernier veut permettre aux athlètes de se concentrer pleinement sur leur préparation afin d’aborder le plus sereinement possible cette échéance paralympique et d’y réaliser leurs ambitions.

Thomas Troger, Président de Swiss Paralympic, déclare : «La Suisse doit créer des conditions-cadres optimales si elle souhaite continuer sur le chemin du succès. Seuls des partenaires engagés et porteurs de l’idée paralympique rendent ce succès possible, particulièrement dans le contexte du handisport.»

Swiss Paralympic est l’organisation chargée de la sélection des sportives et sportifs d’élite handicapés suisses pour les Jeux Paralympiques, les Coupes du monde et les Coupes d’Europe. Grâce à ses partenaires, elle prend notamment en charge le financement et l’organisation des participations de ses athlètes aux compétitions nationales et internationales.