« Avec toi, je peux… » – Journée des proches aidants du 30 octobre 2018

(vs.ch)

Organisée dans les cantons de Vaud, Genève, Fribourg, Neuchâtel, Jura et Valais, la journée du 30 octobre a pour objectif de remercier les proches aidants pour leur rôle essentiel dans la société. Comme en 2017, le message « Avec toi, je peux … » guidera les événements organisés autour de cette journée (www.journee-proches-aidants.ch). Sans proche aidant, la personne en perte d’autonomie ne pourrait pas continuer à vivre chez elle. Mais pour accompagner l’autre, il est nécessaire de penser aussi à soi. C’est pourquoi les six cantons encouragent les proches aidants à recourir aux diverses aides à leur disposition. En Valais, la brochure présentant cette offre a été rééditée. Des rencontres sur la thématique des proches aidants seront également organisées dans le canton.

Un grand nombre d’institutions et d’associations oeuvrent en Valais pour accompagner et soulager les proches aidants. Elles fournissent des informations, des conseils et une écoute (association proches aidants Valais, Pro Senectute, Service Social Handicap SSH). Diverses prestations sont également à disposition pour décharger ponctuellement les proches aidants, notamment l’accompagnement à domicile (CMS, Croix-Rouge Valais), l’accueil à la journée ou à la demi-journée (structures de soins de jour / foyers de jour), ou encore le séjour de quelques semaines en EMS (AVALEMS – association valaisanne des EMS). Plusieurs associations sont à disposition sur des thématiques spécifiques (Alzheimer Valais, Ligue valaisanne contre le cancer, Addiction Valais, Réseau entraide Valais, Palliative-vs, etc.).

Cette offre est présentée dans la brochure « Avec toi, je peux… » qui sera diffusée dans tout le canton par l’intermédiaire des diverses institutions et associations, mais aussi des médecins et pharmacies.

Parallèlement, plusieurs manifestations seront organisées. Dans le Haut-Valais, une journée de conférences sur le thème « Chances et défis pour les proches aidants » se tiendra à Naters le 30 octobre. Dans le Valais romand, l’association proches aidants Valais organise des soirées de conférences, de 19h00 à 20h30, sur le thème « Comment évoluer entre devoir, culpabilité et don de soi », suivies d’échanges de témoignages à Martigny (02.11.2018), Monthey (12.11.2018) et Sion (29.11.2018). Par ailleurs, le 29 octobre dès 17h00 se tiendra à la Clinique romande de réadaptation de la SUVA à Sion, le vernissage d’une exposition de photos et d’un livre ayant pour titre « Aidants, aidés – Destins croisés » (association Belles-Pages).

L’offre de soutien aux proches aidants ainsi que des informations complémentaires sur les manifestations sont disponibles sur le site internet www.proches-aidants-valais.ch.

Flyer-Offres de soutien proches aidants 2018 en Valais

Flyer-vernissage et conférences proches aidants 2018

Levée de boucliers contre la surveillance des assurés

(nxp/ats)

Le comité opposé à la nouvelle loi sur les assurances, en votation en novembre prochain, dénonce une surveillance arbitraire des potentiels fraudeurs.

Les assurés soupçonnés de fraude ne devraient pas pouvoir être surveillés sans l’autorisation d’un juge. Le comité contre la nouvelle loi, en votation le 25 novembre, a dénoncé lundi une surveillance arbitraire et un chèque en blanc donnés aux assurances.

Selon Kurt Pärli, professeur en droit social privé de l’Université de Bâle, «il faut se demander avant tout si les assurances sociales doivent surveiller ou si ce domaine ne devrait pas être exclusivement réservé à la police».

«Si le législateur décide que les assurances sociales doivent avoir le droit de se mêler de la sphère privée des assurés par des surveillances, il est indispensable d’élaborer une loi bien réfléchie qui définisse les bases claires des modalités et limites de la surveillance», a-t-il poursuivi devant les médias à Berne. A ses yeux, le texte soumis au peuple ne remplit pas ces conditions.

Pour le professeur bâlois, la base légale n’est pas claire. Elle ne définit pas précisément si l’observation d’une personne n’est possible que sur son balcon ou si elle peut aller jusque dans l’appartement.

Trop de latitude aux assurances

Pour le conseiller national Adrian Wüthrich (PS/BE), président de l’organisation syndicale Travail.Suisse, la nouvelle loi est un chèque en blanc donné aux assurances. Celles-ci pourraient décider elles-mêmes d’une surveillance et la confier à des détectives privés. Elles auraient toute latitude pour décider si la suspicion initiale suffit à justifier une surveillance.

L’expertise d’un juge ne serait pas nécessaire et aucun organe indépendant ne devrait vérifier si l’ingérence dans la sphère privée est justifiée ou non, a expliqué M. Wüthrich. Lors des débats parlementaires, la commission compétente avait décidé dans un premier temps que les assurances devaient obtenir l’autorisation d’un juge pour surveiller un assuré.

«Toutefois, après un lobbying intense de la caisse nationale d’assurance accident (SUVA) et de l’Association suisse d’assurance, cette même commission a changé d’avis lors de la séance suivante et supprimé cette disposition», dénonce le président de Travail.Suisse. L’autorisation d’un juge n’est ainsi requise que pour localiser des personnes à l’aide de traceurs GPS.

Selon le Code pénal, toute fraude à la sécurité sociale est punissable et doit être sanctionnée, a rappelé Adrian Wüthrich. «Mais il appartient à la police et à la justice de clarifier la situation, et non pas aux assurances ni à leurs détectives privés. On ne saurait privatiser de telles tâches», insiste le socialiste.

Pire que des terroristes

Sara Stalder, directrice de la fondation pour la protection des consommateurs, s’oppose aussi clairement à la loi. Avec ce texte, «les assurés, soit nous tous, allons subir un traitement moins favorable que des criminels ou même des terroristes». Pour elle, il ne faut pas se laisser manipuler par le puissant lobby des assurances. Le Parlement doit améliorer ce projet.

Les personnes handicapées craignent aussi de faire les frais de cette nouvelle base légale. «L’arbitre qui ordonne la surveillance ne peut faire partie ni de l?assurance invalidité (AI) ni de la SUVA, ni travailler pour une caisse maladie. Il doit être un juge indépendant. Ce principe de l?Etat de droit doit s’appliquer à nous tous», a plaidé Francesco Bertoli, membre de la fondation AGILE.

Le référendum a été lancé notamment par les socialistes, les Verts, le PDC genevois et les syndicats. Une multitude d’associations, à l’instar d’Amnesty International, soutiennent aussi le camp des opposants. La semaine passée, un comité libéral lancé par de jeunes politiciens de droite a lui aussi dénoncé la trop grande liberté donnée aux compagnies d’assurance.

Le Parlement a dû légiférer suite à une décision de la Cour européenne des droits de l’homme critiquant le manque de bases légales en Suisse concernant l’assurance accident. En juillet 2017, le Tribunal fédéral a considéré qu’il n’existait pas non plus de base légale suffisante pour l’AI. A la suite de ces arrêts, les deux assurances ont suspendu les observations.

Cécifoot: leurs oreilles leur servent d’yeux

(20min.ch)

Un tournoi de foot inédit en Suisse s’est déroulé samedi à Fribourg. Il était exclusivement réservé aux malvoyants.

Reportage et ambiance.

Vidéo: Nicolas Caillet

«Axe! Frappe! Arrière! A droite! A gauche! Soutien!» Deux entraîneurs de foot plantés derrière les buts s’égosillent à donner continuellement des consignes à leurs joueurs. Sur le terrain, des footballeurs aux yeux bandés et munis de genouillères courent après un ballon contenant des grelots. Par souci d’équité et pour compenser d’éventuelles différences sur le degré de handicap visuel, tous les joueurs ont un cache-oeil.

La place Python de la ville de Fribourg a accueilli ce week-end le premier tournoi de Cécifoot de l’histoire en Suisse! A cause des dimensions réduites du terrain fribourgeois, le nombre de joueurs a été limité à trois (sans gardien de but) au lieu de cinq normalement.

«Le contexte change, les émotions sont les mêmes»

Venu en nombre, le public s’en est donné à coeur joie. «Je suis impressionné par leur organisation et leur sens de la communication. On perçoit ici la capacité d’intégration et d’adaptation des malvoyants», s’enthousiasme Pierre, un Fribourgeois de 60 ans. «Il faut une sacrée dose de confiance et de courage pour courir à l’aveuglette après un ballon, sur du macadam», observe Danielle. Son mari, Benoît, est lui aussi conquis: «Je me rends compte que les façons de jouer au foot peuvent varier mais, quel que soit le contexte, les émotions sont les mêmes.»

Tête d’affiche du tournoi de samedi, le match Suisse – Sélection strasbourgeoise a tourné à l’avantage des locaux sur le score sans appel de 15 à 3. «Nos adversaires ont l’habitude de jouer sur une surface synthétique. Ils ont été surpris par ce terrain en dur. Mon équipe a eu l’avantage d’avoir eu des entraînements sur ce type de terrain. Mes joueurs ont été excellents», se félicite l’entraîneur jurassien, Mathieu Chapuis.

Actuellement, il n’y a que six ou sept joueurs de cécifoot dans tout le pays. Après le tournoi fribourgeois, Mathieu Chapuis souhaite doubler son effectif essentiellement composé de joueurs romands. Cet objectif devrait être rapidement atteint.

Une large majorité pour la surveillance des assurés

(Tamedia)

Actuellement, 67% des Suisses comptent accepter la base légale souhaitant accorder le droit aux assurances sociales de faire surveiller des clients en cas de doutes concrets de fraude. C’est ce qui ressort d’un sondage Tamedia.


(Photo: Keystone)

 

Les dernières votations sont à peine passées que les Suisses doivent d’ores et déjà s’informer sur les prochains objets soumis au peuple. Le 25 novembre, il devra se prononcer sur l’initiative UDC pour l’autodétermination, et la base légale pour la surveillance des assurés.

A en croire la 1re vague du sondage Tamedia, éditeur de «20 minutes», la situation ne s’annonce pas bonne pour le texte du parti agrarien. En effet, 53% des votants comptent rejeter l’initiative contre 45% qui souhaitent l’accepter. Le camp des indécis est relativement petit avec 2%.

 

Les politologues Lucas Leemann et Fabio Wasserfallen notent que sur ce coup-là, l’UDC se retrouve, sans grande surprise, seule contre tous les autres partis. Seuls les électeurs du parti de droite acceptent l’objet (92% de oui). Les sympathisants de tous les autres partis s’y opposent clairement.

Un petit Röstigraben semble par ailleurs se former entre la Suisse italienne et le reste du pays. Actuellement, 58% des votants italophones comptent glisser un oui dans l’urne. En revanche, les habitants des autres régions linguistiques rejettent le texte (53% de non en Suisse alémanique et 52% de non en Suisse romande).

L’initiative UDC pour l’autodétermination demande que la Constitution fédérale suisse prime sur le droit international avec exception des règles impératives du droit international, comme l’interdiction de la torture, du génocide et de l’esclavage.

La nouvelle base légale pour la surveillance des assurés a quant à elle beaucoup plus de chance de passer la rampe le 25 novembre prochain. Une large majorité de 67% dit vouloir l’accepter. Seuls 30% s’y opposent et 3% ne savent pas encore comment voter. Les électeurs du PS (61% de non) et des Verts (59% de non) sont les seuls à s’y opposer. Les femmes (63% de oui) sont par ailleurs moins nombreuses à vouloir accepter la base légale que les hommes (70% de oui).

 

L’argument en faveur de la base légale qui convainc le plus grand nombre (43%) est celui selon lequel combattre efficacement les cas de fraude est dans l’intérêt des assurés honnêtes qui, dans le cas contraire, pourraient tout aussi bien être soupçonnés.

La nouvelle base légale veut accorder le droit aux assurances sociales telles que l’assurance invalidité (AI) ou la Suva de faire surveiller des assurés en cas de doutes concrets de fraude.

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