L’application qui permet d’allier plaisir et charité

Les personnes aveugles ne peuvent pas voir ce qui se passe sur un terrain de football. Elles doivent s’en remettre à la description qui leur est faite des actions et phases de jeu. Voilà exactement ce que propose Radio Blind Power, la radio suisse intégrant les personnes aveugles et malvoyantes. À l’occasion du championnat du monde de football, une application permet de faire don d’un franc pour des projets d’inclusion et de s’amuser. Les dons sont versés à Radio Blind Power et à la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA.

Le don « à un franc » qui aide et fait plaisir

Le Lions Clubs Suisse-Liechtenstein a développé un nouvel outil pour récolter des dons : l’application Digital Charity. Elle permet de former des communautés de paris avec des collègues de travail, des amis et des membres de la famille et parallèlement de faire don d’un franc à Radio Blind Power et à la fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA. L’application est disponible gratuitement pour téléchargement sur l’App store d’Apple (pour iOS) et sur le Play Store de Google (pour Android).

 

Qu’est-ce que l’application Digital Charity ?

Pour parier entre collègues, amis ou membres de la famille, il n’est plus nécessaire de créer des fiches volantes : tout peut être réalisé simplement par une application. L’application est facile à utiliser et à comprendre. Pour ce faire, une équipe de développeurs engagés de DXC Technology s’est assurée que l’application réponde aux exigences des Lions en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein. DXC est le fruit de la fusion de CSC et du secteur Enterprise Services de Hewlett Packard Enterprise. Elle peut se targuer d’une riche expérience en matière d’innovation, de service et de valeur.

Autre avantage, les personnes se chargeant de l’audiodescription des matchs de football donnent des suggestions aux utilisatrices et utilisateurs de l’application avant les matchs. Radio Blind Power souhaite en effet que toutes et tous aient du plaisir à pronostiquer les résultats.

Ce projet-pilote, lancé à l’occasion du championnat du monde de football 2018, permet aux Lions Suisse-Liechtenstein de rassembler de premières expériences et, naturellement, de générer le plus de dons possible. Cette action est soutenue par MD 102, le Lions Club Erlinsburg, ainsi que le Swiss Alps Cyber Lions Club.

Liens de téléchargement de l’application Digital Charity

InsertH (VD) favorise depuis plus de dix ans la création d’emplois protégés en entreprise

(Entreprise Romande)

«En 2007, lors de la création de l’initiative InsertH, nous avons d’abord répondu à une demande des personnes en situation de handicap», explique Laure Marcos, responsable du service InsertH de Pro Infirmis Vaud, association active dans le domaine du handicap.

Elle poursuit: «Beaucoup de ceux et celles bénéficiant d’une rente entière de l’assurance invalidité exprimaient depuis longtemps le désir de s’intégrer véritablement sur le marché du travail, de pouvoir être utiles à des entreprises ou à des organisations dans le cadre de postes rémunérés, au contact d’autres salariés. Ces personnes souhaitaient notamment sortir du seul cadre des ateliers protégés – ces établissements spécialisés destinés à l’accueil et à l’accompagnement socioprofessionnel, par le travail, de personnes handicapées adultes – et offrir leurs services, comme tout un chacun, à des employeurs désireux de les embaucher.

Dans cette perspective, le programme InsertH facilite la création d’emplois sur mesure, qui répondent non seulement aux exigences des entreprises ou des organisations, mais encore aux besoins particuliers des personnes ayant une déficience intellectuelle ou
physique». Après une première phase d’expérimentation qui a duré
trois ans, Prolnfirmis Vaud offre depuis 2010 de façon pérenne les prestations liées à InsertH. Le programme, quasiment unique sous cette forme en Suisse romande, propose un conseil pratique à destination des entreprises et des personnes en situation de handicap.

Il vise la création de postes de travail utiles et adaptés au monde économique. Les responsables d’InsertH offrent un soutien et un suivi tout au long de la collaboration entre l’employeur et la personne handicapée.

«DE PLUS EN PLUS D’ENTREPRISES FONT LE CHOIX DE NOUS APPELER»

«L’année passée nous avons discuté avec un peu moins de quatre vingts entreprises pour tenter de mettre en place des postes protégés. Si les actions n’aboutissent pas toujours à la création d’un nouvel emploi, les discussions engagées constituent une belle histoire. Beaucoup d’employeurs sont en effet sensibles à la question du handicap», assure Laure Marcos. Aujourd’hui, ce sont encore les services d’InsertH qui prennent d’abord contact avec les employeurs pour leur soumettre un projet, mais les mentalités évoluent. «De plus en plus d’entreprises font maintenant le choix de nous appeler, car elles ont entendu parler de notre travail et parce qu’elles souhaitent créer un emploi à destination d’une personne ayant une déficience intellectuelle ou physique.» Les services d’InsertH sont multiples, à la fois pour les personnes handicapées et pour les employeurs. D’abord, une évaluation des forces et des besoins des candidats à un poste a lieu. Les spécialistes d’InsertH jugent si les projets de chacun sont réalistes ou non. Les candidats sont guidés et orientés en fonction de leurs compétences et de leur degré d’autonomie. Ensuite, la recherche d’employeurs intéressés débute. La préparation des conditions permettant la création d’un poste de travail adapté s’effectue dans le cadre d’un dialogue constant entre InsertH et l’entreprise qui désire engager. La mise en contact entre le candidat et l’employeur permet finalement de concrétiser la démarche amorcée. La naissance d’un emploi sur mesure correspond à la rencontre des besoins et des possibilités des uns et des autres.

La personne recrutée effectue d’abord un stage de plusieurs mois qui lui permet de se familiariser avec son nouvel environnement, tandis que l’employeur garde la possibilité d’évaluer l’efficacité des dispositifs d’accompagnement choisis en situation réelle de travail. Les équipes d’InsertH sont présentes tout au long du processus. Si l’expérience professionnelle effectuée dans le cadre du stage donne satisfaction, alors l’engagement ferme de la personne en situation de handicap se réalise, et ce avec des conditions de rémunération spécifiques. «Nous travaillons avec tous les secteurs d’activité:
des magasins de sport, des banques, de grandes usines, des sociétés expertes dans le recyclage, des super-marchés ou des boutiques, par
exemple», souligne Laure Marcos. L’année dernière, vingt-quatre nouveaux emplois ont été créés dans le cadre de l’action d’InsertH.

Pro Infirmis Vaud invite les proches de personnes handicapées à poser leurs questions en direct le 20 juin 2018

Après le succès du premier LiveConnect autour de la manière de concilier vie professionnelle et engagement auprès d’un proche handicapé, Pro Infirmis Vaud réitère son soutien en direct sur le thème « Santé de mon proche handicapé : mon rôle, mes droits ».

 

Mieux comprendre ses droits lorsque l’on représente un proche auprès des professionnels de la santé, gérer un conflit ou un différend avec les thérapeutes, avoir accès au dossier médical de son proche ; savoir comment agir dans ces situations du quotidien est l’objectif de cette deuxième session LiveConnect.

Durant la pause de midi, les personnes concernées pourront poser toutes leurs questions, en direct, sur Internet.

Une équipe de professionnels de Pro Infirmis Vaud, des spécialistes du Bureau Cantonal de Médiation Santé et Handicap et de la Fédération Suisse des Patients répondront en direct.

Rendez-vous le 20 juin de 11h30 à 14h sur www.procheconnect.ch

Afin de permettre au plus grand nombre de participer, nous vous invitons à partager largement l’information dans votre réseau et auprès de vos membres, sur votre site Internet et sur les réseaux sociaux.

Flyer à télécharger.

Coordination interdisciplinaire et interprofessionnelle en maladies rares et/ou génétiques – Certificate of Advanced Studies (CAS) – 2018

Après le déroulement en Valais d’un projet-pilote novateur et la création de la première organisation de patients cantonale dédiée aux maladies rares, c’est la troisième fois que le canton joue un rôle de pionnier dans le domaine des maladies rares avec le lancement d’un certificat d’études avancées (CAS) consacré à cette thématique.

Cette nouvelle formation continue intitulée Coordination interdisciplinaire et interprofessionnelle en maladies rares et/ou génétiques débutera le 17 septembre 2018 à la HEdS HES-SO Valais, Wallis à Sion.

Cette formation a été mise sur pied en étroite collaboration avec l’association MaRaVal – maladies rares valais – seltene krankheiten wallis, membre de Forum Handicap Valais. Des professionnels chevronnés feront partie des intervenants.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’à fin juin.

Vous pourrez obtenir de plus amples information en appelant le secrétariat de la HEdS
027 606 84 50, en écrivant à fc.sante@hevs.ch ou en ligne sur le site internet de la HEdS www.hevs.ch
Vous pouvez aussi contacter MaRaVal en écrivant à contact@maraval.ch ou en appelant le 027 321 27 47.

Téléchargez la brochure Coordination interdisciplinaire et interprofessionnelle en maladies rares et/ou génétiques – Certificate of Advanced Studies (CAS) – 2018
et n’hésitez pas à la diffuser largement auprès des personnes intéressées de votre entourage et de vos collaborateurs.

Nouvelles tables rondes de la Fondation Domus

La Fondation Domus, à Ardon, institution valaisanne de réhabilitation psychosociale, lance ce jeudi un nouveau cycle de tables rondes. Trois rendez-vous pour cette année 2018, le 1er ce jeudi 7 juin emmené par l’invitation « Si on s’aventurait dans les marges? ». Autour de la table, l’alpiniste Jean Troillet, le politique Pascal May, le président de Pro Infirmis Suisse Nicolas De Tonnac, la linguiste Stéphanie Pahud et la danseuse Laure Dupont.

 

«Réhabiliter, mais aussi former, informer et déstigmatiser font partie de nos missions, explique le directeur de la Fondation Philippe Besse. Aujourd’hui, près d’une personne sur deux au bénéfice d’une rente AI est dans cette situation pour des raisons psychiques, il nous semble dès lors indispensable d’ouvrir le débat et de se poser un certain nombre de questions. » Ainsi, après avoir proposé en 2013 et 2016 déjà un cycle de conférences et tables rondes, la Fondation Domus, à Ardon, lance un 3e cycle et l’ouvre ce jeudi 7 juin à 20 heures à Ardon.

Quel regard portons-nous sur les « hors-norme »?

Ce premier rendez-vous est lancé sous la forme d’une question. De plusieurs à vrai dire: « Si on s’aventurait dans les marges… qu’adviendrait-il? Où se situent les marges visibles et invisibles de notre société? A-t-on réellement le « droit » d’y aller? Quel regard est porté sur celles et ceux qui évoluent hors de la norme? Quand glisse-t-on de la marge à l’exclusion? »
Pour le directeur Philippe Besse, il s’agit bel et bien de se poser une question de société, philosophique, sur la place que nous accordons aux personnes qui sont différentes, qui ne s’y retrouvent pas dans notre système parce que les « règles » en place ne leur conviennent pas, ou parce qu’ils ne s’y sentent pas heureux. Et je ne parle pas uniquement de nos résidents, qui ont été exclus et que nous emmenons dans une démarche de réhabilitation, mais de monsieur et madame Tout-le-monde. »

Alpiniste, politique, linguiste, psychiatre et danseuse

Ainsi, autour de la table, la Fondation a-t-elle invité l’alpiniste, guide, marin, et photographe Jean Troillet, qui avoue volontiers avoir émigré 10 ans au Canada pour fuir un milieu qui ne lui convenait pas, le politique Pascal May, président de Finhaut et du VerticAlp-Emosson, qui fait régulièrement les gros titres des journaux pour sa façon cavalière d’emmener les projets qui lui tiennent à coeur, la linguiste Stéphanie Pahud, auteure de l’essai « LANORMALITE », MER à l’Unil, l’ancien psychiatre de liaison aux HUG et président de Pro Infirmis Suisse Nicolas De Tonnac, qui a perdu l’usage de ses jambes à l’âge de 15 ans, et la danseuse et chorégraphe Laure Dupont, qui se plaît à explorer les perturbations de la norme. La table ronde sera modérée par Marlène Nerini, ancienne rédactrice en cheffe de Radio Chablais.

Infos pratiques

A noter que les tables rondes sont organisées à l’Espace Garance, ancien cinéma du village d’Ardon, désormais salle multi-usages de la Fondation Domus, à 20 heures. Entrée libre. Questions-réponses avec le public à l’issue de la soirée, et verrée.

Les deux tables rondes suivantes sont:

Vous allez mal? Priez…. / Psychiatrie et spiritualité
avec:
Monseigneur Jean-Marie Lovey, l’abbé Frédéric Le Gal, le psychiatre Vincent Liaudat et Philippe Besse, directeur de Domus et formateur en Pleine Conscience

Hier sous tutelle, demain en réhabilitation / Droit et réhabilitation
avec:
Frédéric Luy, resp. administratif du Service intercommunal de curatelle de Martigny, Célia Darbellay, avocatte-notaire, Rico Meyer, président de la commission cantonale valaisanne en faveur des personnes en situation de handicap, Danièle Spagnoli, coordinatrice cantonale du dispositif RESSORT du CHUV (soutien et orientation vers le travail) et Patrick Excoffier, ancien résident Domus, bénéficiaire de mesures de curatelle administrative.

Informations complémentaires:

Philippe Besse, directeur de la Fondation Domus
027 205 75 01 / 079 746 73 61 / ph.besse@fondation-domus.ch

 
Une institution, deux sites

Riche d’une quarantaine d’années d’expérience, la Fondation Domus est spécialisée dans la prise en charge professionnelle de situations complexes grâce à une triple approche: médico-infirmière, socio-éducative et socio-professionnelle. Elle développe ses activités sur deux sites, Ardon et La Tzoumaz, et peut accueillir au total 56 personnes. Chaque foyer propose à ses résidents et aux personnes venant de l’extérieur des ateliers d’intégration professionnelles (menuiserie et bois de feu, animalerie et jardin, agrotourisme social, etc.) ainsi que, via son Centre de jour (également ouvert aux personnes venant de l’extérieur ) des activités thérapeutiques (sport, musicothérapie, thérapie avec le cheval, psycho-socio-esthétique, théâtre, etc.). La Fondation propose également un suivi socio-éducatif à domicile sur l’ensemble du Valais romand.

Visiter le site internet de la Fondation Domus