Des transports sans obstacles: les communes responsables

(Schweizer Gemeinde)

Sans mesures supplémentaires, les objectifs de la Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand) ne pourront être atteints temps. LACS donne des pistes pour faciliter sa mise en œuvre.


La Suisse s’est engagée à créer des conditions propres à faciliter à des personnes handicapées la participation à la vie de la société Photo: Shotterstock

D’ici le 31 décembre 2023, les entreprises de transports publics, les cantons et les communes devront avoir adapté les transports publics et les infrastructures correspondantes aux personnes handicapées. Bien que des améliorations aient apportées depuis l’entrée en vigueur de la Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand) en ce qui concerne les systèmes de communication et les systèmes d’émission de billets, de nombreux arrêts et transports publics ne sont pas encore accessibles à tous, sans aide extérieure. Aussi, des disparités existent entre les cantons. En l’état actuel, sans mesures supplémentaires, les objectifs de la LHand ne pourront être atteints ä temps. Ainsi, l’ACS souhaite proposer des éléments permettant de faciliter la mise en œuvre de la LHand d’ici 2023, et ce surtout pour les communes. En effet, les communes sont responsables pour l’adaptation dans les délais impartis des transports publics, c’est-à-dire des arrêts de bus et de tram se trouvant sur des routes communales. Le ler janvier 2024, les objectifs en termes d’infrastructures devront être atteints. Dès cette date, les personnes directement concernées auront le droit d’exiger l’élimination d’une inégalité ainsi que les adaptations requises, et ce avant même l’expiration des délais transitoires si le principe de proportionnalité n’est pas respecté. Elles bénéficient aussi d’un droit de recours collectif2.

Marche à suivre
Les arrêts de bus et de tram sont une priorité: il est de la responsabilité des communes, en partie en collaboration avec les cantons, d’effectuer les changements nécessaires afin de rendre les infrastructures communales conformes à la loi. Les communes peuvent s’adresser aux cantons pour la mise en œuvre de la LHand. Ceux-ci peuvent proposer des conseils et aider les communes à déterminer quels arrêts doivent être réaménagés. Les communes sont également tenues d’impliquer les entreprises de transports publics dès le début de la planification. En effet, la décision d’une nouvelle construction ou d’une transformation est le résultat d’une discussion entre les entreprises de transport et la commune. Des prescriptions sur les normes techniques sont respecter (article 15 LHand). C’est pourquoi une analyse doit être réaliser pour chaque arrêt en prenant en compte les différents paramètres (exploitation, matériel roulant, fréquentation, configuration des lieux). La composante principale pour avoir un arrêt «sans barrière» est d’une part la hauteur du trottoir et d’autre part le type de matériel roulant engagé. En fonction de la hauteur du trottoir, la géométrie de l’arrêt de bus doit être adapté afin que le plancher ne touche pas le trottoir lors de la phase d’approche et de départ. II n’existe actuellement aucun consensus concernant la hauteur du trottoir, en raison notamment de la configuration fortement différentes des arrêts.Toutefois, l’article 13 de l’Ordonnance du DETEC concernant les exigences techniques sur les aménagements visant à assurer l’accès des personnes handicapées aux transports publics prévoit que la distance horizontale entre le trottoir et le bus ne doit pas dépasser 7,5 cm sur le plan horizontal et 5 cm sur le plan vertical.

Le principe de proportionnalité
Le principe de proportionnalité doit âtre respecté lors du réaménagement (Section 3 LHand), c’est-à-dire qu’il faut peser les intérêts en présence. Les cantons ainsi que les entreprises de transports publics locaux pourront fournir des informations plus détaillées sur ce point. Par exemple, le réaménagement des arrêts de bus est particulièrement important dans les lieux proximité de foyers pour personnes handicapées et foyers pour personnes âgées.

La LHand s’applique aux constructions et installations de transport et transports publics (transport ferroviaire, bus, bateaux, transports ä câbles et aéronefs). La LHand est aussi applicable aux bâtiments et prestations accessibles au public ainsi qu’à la formation et formation continue. Plus d’informations sont disponibles sur le site web du Bureau BASS sous l’onglet «égalité et équité»: égalité pour les personnes en situation de handicap3.

Florene Zufferey

Infos:

  • 1Communautä de travail BASS/ZHAW, Evaluation de la loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées – LHand, version abrégée, p. 13
  • 2 BASS/ZHAW. Évaluation de la Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées – Lhand, p. 20.
  • 3 www.tinyurl.com/ybpphtxc
    La Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie du canton de Berne propose en outre un guide destiné ä toutes les communes bernoises pour l’évaluation de la proportionnalité. Chaque arrêt de bus du canton y est répertorié et les communes peuvent calculer s’il y a lieu ou non de réaménager l’arrêt en question:

Une loi pour garantir l’autonomie En 2014, la Suisse a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées conclue ä New York fin 2006. Cette convention prévoit que les personnes handicapées puissent vivre de façon indépendante et participer pleinement tous les aspects de la vie. Pour ce faire, les États parties doivent éliminer les obstacles et barrières à l’accessibilité et mettre en place les infrastructures nécessaires. Toutefois, aujourd’hui encore, l’accès aux transports publics est difficile pour les personnes ä mobilité réduite. Et ce malgré l’adoption, le 13 décembre 2002, de la Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand). Entrée en vigueur le 1er janvier 2004, il est prévu que les mesures qu’elle contient soient appliquées d’ici au 31 décembre 2023. Le but de cette loi est de prévenir, réduire et éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées, mais aussi de créer des conditions propres faciliter ces personnes la participation à la vie de la société, en les aidant à être autonomes (art. 1 LHand). En plus des personnes handicapées, les aménagements serviront aux personnes âgées ainsi qu’aux familles avec des poussettes.

Source:DFAE

Les prochains jeux paralympiques 2026 à Sion ?

(FrancsJeux/vidéo-ats)

Les Jeux d’hiver de PyeongChang 2018 sont terminés. Le mouvement olympique peut tourner ses regards vers Pékin 2022. L’Asie, encore et toujours. Mais l’Europe croit dur comme fer en ses chances de ramener les anneaux pour l’édition 2026 des Jeux d’hiver. Sion en Suisse, Graz et Schladming en Autriche, Stockholm en Suède, voire Lillehammer en Norvège ou Turin en Italie: les dossiers se multiplient.

Les Valaisans de Sion sont partis les premiers. Mais la perspective d’un référendum le 10 juin 2018, organisé seulement auprès de la population du canton, laisse planer un doute sur la poursuite du projet. En attendant, l’équipe de Sion 2026 se mobilise. René Will, le président du comité paralympique, l’a expliqué à FrancsJeux aux Jeux paralympiques de PyeongChang.

Quelle est la vision de Sion 2026 sur le volet paralympique?

René Will: La Suisse est plutôt bien placée sur la question de l’intégration des personnes en situation de handicap. Nous avons signé en 2014 la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, mais sa mise en application reste encore difficile. Même constant sur l’accessibilité. Une loi fédérale prévoit que tous les transports publics doivent être accessibles en 2023, mais les freins financiers ralentissent le processus. Les Jeux paralympiques à Sion en 2026 pourraient faire avancer les choses. Nous avons l’ambition de laisser un héritage social, culturel et sportif, en motivant notamment les jeunes en situation de handicap à se lancer dans le sport. Pour toutes ces raisons, le projet de Sion est soutenu par toutes les organisations suisses dédiées au handicap, pas seulement par le comité national paralympique.

Où en est aujourd’hui votre campagne de candidature?

Nous avons un référendum prévu dans le canton du Valais le 10 juin prochain. Nous sommes sur le bon chemin, mais nous devons encore renforcer la communication autour de notre projet. Aujourd’hui, elle est notre priorité. Nous devons mieux expliquer aux gens que nous pourrons organiser des Jeux d’hiver sans gigantisme ni déficit. Notre dossier est très clair: nous ne construirons rien qui ne soit pas nécessaire après les Jeux. Mais nous devons continuer à l’expliquer encore mieux au public, dans le Valais et dans le reste du pays.

Les derniers sondages se révèlent peu favorables au projet…

En effet, les sondages ne disent pas encore oui. Nous en avons conscience. Mais nos arguments commencent à être entendus par la population. Il nous reste environ trois mois pour renverser la tendance. A l’heure actuelle, les discussions restent très rationnelles, elles parlent des coûts et des risques de dépassement budgétaire. Nous devons maintenant toucher les gens dans leur cœur, réveiller les émotions des Suisses pour les Jeux. Notre campagne doit insuffler de l’enthousiasme pour les Jeux d’hiver, pas seulement débattre des questions d’argent.

Plusieurs nouveaux projets ont été évoqués ces derniers mois, notamment en Italie, en Autriche ou en Norvège. L’arrivée possible de nouveaux rivaux est-elle une bonne nouvelle ou un obstacle supplémentaire pour Sion 2026?

L’intérêt de nouveaux pays européens pour une éventuelle candidature aux Jeux d’hiver 2026 peut donner confiance à la population suisse. Il suggère que les risques ne sont pas si grands, puisque nous ne sommes pas les seuls à y aller. Nous le prenons donc plutôt comme une bonne nouvelle. Et nous ne craignons pas cette nouvelle concurrence. Les différents échelons à franchir en Suisse nous ont obligés à être très en avance sur le dossier technique. Nous avons une grande confiance dans la qualité de notre candidature.

Le 18 mars 2018 une chaine humaine a soutenu la candidature de Sion aux Jeux olympiques 2026.

 

Sous un ciel nuageux, les quelque mille personnes se sont retrouvées sur la place Jean Zermatten, dans la vieille ville de Sion. Coiffées d’un bonnet rouge et blanc, elles ont gravi les sentiers et formé une chaîne humaine de 800 mètres entre les châteaux de Valère et de Tourbillon qui dominent le chef-lieu valaisan.

«Nous avons invité environ 150 associations sportives à prendre part à ce rassemblement», a indiqué Nicolas Pillet, chef de projet du comité de campagne en faveur de Sion 2026. Les organisateurs attendaient aussi des représentants des milieux politique, économique et culturel.

Le but était de montrer un Valais mobilisé pour la candidature de Sion aux JO d’hiver 2026. Des participants en bonnets rouges et blancs ont aussi formé un «oui» sur la place. Le rassemblement a été filmé par des drones et animé par des cors des Alpes et des trompettes. Nicolas Pillet n’indique pas le coût de l’opération mais souligne qu’il a été entièrement couvert par des sponsors.

Le valaisan Théo Gmür est arrivé à Zurich

(ats)

Triple médaillé d’or, Théo Gmür est rentré ce mardi des Jeux paralympiques. Il a été accueilli chaleureusement par de nombreux supporters à l’aéroport de Zurich.

Regardez l’accueil triomphal que les supporters de l’athlète valaisan lui ont réservé ce mardi 20 mars 2018 à l’aéroport de Zurich, à son retour des Jeux paralympiques de Pyeongchang.

5ème Trail des Patrouilleurs

(MaRaVal)

Vous êtes touché par une maladie rare ou êtes proche d’un patient concerné, vous pratiquez la course à pied, êtes adepte des trails ou rêvez de tenter l’expérience ? Le 29 septembre prochain se déroulera à Crans-Montana le 5ème Trail des Patrouilleurs, dont les inscriptions ouvrent le 1er avril.

Il se court en équipe de 2 ou 3, sur plusieurs distances : 15, 25, 40 ou 55 km… C’est l’occasion de faire parler des maladies rares, de MaRaVal et de récolter des fonds pour l’association.

Tenté par ce défi ?

Plus d’infos sur http://maraval.ch, https://www.facebook.com/MaRaVal.ch/ et http://www.traildespatrouilleurs.ch

«Réforme des prestations complémentaires (PC)» Les coupes dans les prestations et le contrôle du mode de vie sont ignobles

(AGILE.CH)

Nettement dominé par sa majorité bourgeoise, le Conseil national ne se contente pas d’imposer sa politique de rigueur ; il renforce aussi le contrôle du mode de vie sur les personnes qui dépendent des PC. Non seulement le but premier de la réforme -le maintien du niveau des prestations- est totalement passé outre, mais elle est une humiliation pour les personnes qui perçoivent des PC. Le Conseil des Etats est prié de décharger le bateau.

En novembre 2015, le Conseil fédéral a mis en consultation un projet de réforme visant à réduire la voilure des PC d’un montant de 171 millions. Suite aux décisions du Conseil national, la somme des coupes réalisées avoisine maintenant le milliard de francs (d’après les chiffres disponibles : 944 millions). Ces coupes se répercuteront entre autres sur les montants pris en compte pour le paiement des primes-maladie et sur ceux qui sont censés couvrir les besoins vitaux des enfants.

Si le bas de laine des assurés est dépensé pour des motifs que les caisses de compensation ne jugent pas importants, ces derniers se verront pénalisés à plusieurs titres. Bien que la réforme des PC soit supposée diminuer les effets de seuils, le revenu du conjoint ne percevant pas de PC sera désormais pris en compte à 100%, ce qui n’incitera personne à exercer une activité lucrative en plus des soins apportés quotidiennement à un époux ou partenaire en situation de handicap.

Lire le communiqué de presse de AGILE.CH