La CSSS-N est entrée en matière sans opposition sur le projet du Conseil fédéral 17.022n «Développement continu de l’AI»

(Parlement suisse)

La CSSS-N est entrée en matière sans opposition sur le projet du Conseil fédéral 17.022 n «Développement continu de l’AI».

Ce projet, qui concerne principalement les enfants, les jeunes et les assurés atteints dans leur santé psychique, poursuit trois objectifs : la mise à jour de la liste des infirmités congénitales chez les enfants, le renforcement – sous la forme d’offres transitoires entre l’école, la formation et la vie professionnelle – du soutien apporté aux jeunes et aux jeunes assurés atteints dans leur santé psychique et, enfin, l’assouplissement des mesures de réinsertion et l’extension des prestations de suivi en faveur des assurés atteints dans leur santé psychique.

Avant le débat d’entrée en matière, la commission a entendu des représentants de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales ainsi que des associations faîtières des partenaires sociaux, des médecins, des organisations de défense des personnes en situation de handicap, des offices AI ainsi qu’un expert.

La CSSS-N a également mis en place les conditions nécessaires pour que les dispositions relatives aux rentes pour enfant et aux frais de voyage, qui sont toujours pendantes chez elle depuis la révision 6b de l’AI, puissent être examinées lors de la discussion par article du projet.

Communiqué de presse du Parlement suisse du 23 février 2018

Dès 2019, une dizaine d’aumôniers musulmans formés exerceront leurs activités dans les hôpitaux, les centres de soins et les institutions pour personnes handicapées.

(nxp/ats)

Les 100’000 musulmans du canton de Zurich ne disposaient jusqu’à présent d’aucune offre institutionnalisée d’aumônerie musulmane dans les hôpitaux. Les autorités cantonales ont décidé de lancer une telle offre et de former des aumôniers.

Dès 2019, une dizaine d’aumôniers formés exerceront leurs activités dans les hôpitaux, les centres de soins et les institutions pour personnes handicapées. Cette structure cantonale est mise en place en collaboration avec l’association des organisations musulmanes du canton de Zurich (VIOZ), a indiqué jeudi la conseillère d’Etat Jacqueline Fehr.

 

Jusqu’à présent, les hôpitaux du canton faisaient appel ponctuellement à des aumôniers musulmans. Ce service n’était toutefois pas structuré.

Pour mettre en place la structure cantonale, le canton et la VIOZ ont créé une organisation commune. Son but est d’offrir une offre de qualité et professionnelle d’aumônerie musulmane pour les hôpitaux. Elle est présidée pour une phase pilote de deux ans par Deniz Yüksel, du département cantonal de la justice et de l’intérieur. La direction est assurée par l’imam Muris Begovic, qui travaille depuis près de dix ans comme aumônier dans les hôpitaux zurichois.

Formation d’imams

La formation des imams du projet zurichois est assurée par le Centre suisse islam et société de l’Université de Fribourg (CSIS). Le CSIS réalise depuis le mois de juin 2017 un projet d’aumônerie et d’accompagnement musulmans à l’hôpital cantonal de St-Gall. Sept théologiens musulmans ont déjà commencé à offrir leurs services.

Le canton de Zurich finance son projet jusqu’à fin 2018 avec 325’000 francs. Sur cette somme, 125’000 francs sont consacrés à la formation des imams. La contribution de la VIOZ se monte à 60’000 francs. L’objectif est qu’à partir de 2020, l’offre d’aumônerie dans les hôpitaux soit entièrement prise en charge par la VIOZ.

Des chiens qui répandent la joie et la bonne humeur (VD)

(24heures.ch)

L’Association «Chiens de cœur» offre la possibilité à des personnes en situation difficile de trouver du réconfort auprès des animaux.

Quand Daniel Pittolaz fait son entrée à l’Institution de Lavigny, le bonheur se lit sur les visages des personnes en situation de handicap. Ce n’est cependant pas sa présence qui crée un tel enthousiasme, mais plutôt celle de sa chienne, Tequila. Ce jeudi 15 février, ils sont trois résidents à attendre avec impatience l’arrivée du golden retriever dans une des structures d’hébergement du site.

Durant une heure, ces derniers ont la possibilité de jouer avec l’animal. Chacun leur tour, ils le caressent, le brossent, et cela semble leur apporter beaucoup de joie. «À chaque fois que je viens avec Tequila, je vois énormément de sourires. C’est une grande satisfaction», confie Daniel Pittolaz.

En promenade ou à domicile

Président de l’Association Chiens de Cœur, ce Saint-Preyard va depuis sept ans en compagnie de sa chienne à la rencontre d’enfants malades, de personnes âgées, en fin de vie ou, comme ce jour-là, en situation de handicap. «Aujourd’hui, on fait une simple visite dans un des foyers, détaille-t-il. Mais parfois on part se promener et les gens peuvent la tenir en laisse. Et lorsque des individus sont trop atteints dans leur santé pour se déplacer, c’est Tequila qui monte dans leur lit.»

Un «travail» qu’une quarantaine de chiens réalisent actuellement dans toute la Suisse romande. «Nous aimerions qu’il y en ait encore davantage, explique Daniel Pittolaz. Peu importe la race, tout chien ayant une bonne éducation et appréciant le contact humain peut améliorer le quotidien de ces gens en situation difficile.»

Seul prix à payer pour les animaux: une certaine fatigue à la suite des activités. «Je le remarque avec ma chienne, affirme Daniel Pittolaz. C’est un peu comme si elle ressentait les émotions des personnes qu’elle accompagne. L’année passée, par exemple, elle avait été au chevet d’une dame en fin de vie. Le lendemain, cette dernière est décédée. Tequila n’avait alors pas bougé de la journée.»

Proche aidant: trouver les bonnes astuces pour aider sans s’épuiser

(Le Nouvelliste)

Pour le proche aidant, il est essentiel de prendre soin de sa santé et de ne pas s’oublier. Il existe des solutions pour y parvenir.

Prendre soin d’une personne malade, handicapée ou âgée demande un investissement important de la part de l’entourage. Parfois, cet engagement vient s’ajouter à une vie déjà bien remplie avec un travail, la garde des petits-enfants…

Certains jours, cela peut même devenir un fardeau. Le proche aidant se sent parfois bien seul face aux tâches qu’il a à gérer au quotidien. Certaines personnes vont même jusqu’à s’oublier et finissent par s’épuiser.

Avant d’en arriver là, il existe des solutions. En Valais, de nombreux centres médicosociaux proposent des visites conseils à domicile pour les proches aidants. C’est le cas du CMS de la région de Sierre,, par exemple, qui propose ce service depuis deux ans dans tout le district ainsi que dans la commune de Salquenen, couvrant ainsi une population de près de 50 000 habitants.

Une infirmière vient au domicile du proche aidant et prend du temps pour évaluer sa situation, son état de santé, ses besoins.

«Les personnes qui nous contactent ont d’abord besoin d’être écoutées et rassurées. Je les félicite toujours pour leur engagement. Au cours de l’entretien, nous allons parler de leurs ressources, mais aussi des difficultés rencontrées. Nous leur donnons des informations adaptées à leur situation pour qu’elles puissent continuer d’aider sans s’épuiser. C’est important de connaître les aides ou les soutiens dont on peut bénéficier et les partenaires auxquels on peut s’adresser», explique Sandra Genoud Hermann, infirmière responsable des visites conseils pour proches aidants au CMS de la région de Sierre.

Des solutions pour éviter l’épuisement

«Souvent, les personnes concernées essaient de se débrouiller seules le plus longtemps possible. Elles attendent d’être en difficulté pour nous contacter. Il serait préférable qu’elles viennent plus tôt, avant d’être prises dans une situation compliquée. Ainsi, elles pourraient plus facilement identifier les problèmes et trouver des solutions pour se décharger. En prenant tout de suite de bonnes habitudes, le proche aidant pourra préserver sa santé et aider plus longtemps», explique Isabelle Pralong-Voide, directrice adjointe du CMS de la région de Sierre.

Prenons quelques exemples concrets. Lorsque la personne n’arrive plus à prendre sa douche seule, on peut demander une aide au CMS. Si la personne n’est plus capable de cuisiner ou qu’elle ne mange plus des plats variés et équilibrés, on peut l’inscrire auprès du CMS pour bénéficier du service de livraison de repas.

Il existe également des solutions pour permettre au proche aidant de prendre du temps pour se ressourcer. «J’ai discuté avec un homme qui adorait aller se balader. Il en avait besoin pour se sentir bien. Son épouse chutait souvent et il osait de moins en moins s’absenter. Nous avons mis en place un système de montre téléalarme. Il a trouvé deux autres personnes dans son voisinage pour répondre en cas de besoin. Cette petite mesure lui a permis de partir se promener chaque jour sereinement», note Sandra Genoud Hermann.

Le proche aidant a aussi le droit de prendre des vacances. Là aussi, il existe des possibilités comme les lits de court séjour en EMS qui permettent de placer temporairement une personne. A noter que ces lits peuvent aussi être utilisés pour une personne en convalescence après un séjour à l’hôpital. «L’entretien sert vraiment à aiguiller les gens en fonction de leur situation et de leurs besoins», explique l’infirmière.

Identifier les ressources

Côté organisation, «nous allons réfléchir ensemble aux personnes-ressources. Ensuite, je donne une feuille pour organiser le planning. La personne inscrit toutes les tâches de la semaine et la contribution de l’entourage. Cela permet de voir que l’on n’est pas si seul. La famille, les amis, les voisins répondent souvent présent», continue l’infirmière.

D’autres fois, il faudra aller discuter avec les proches ou les voisins et oser demander un peu d’aide. Au terme de la visite, l’infirmière va voir s’il faut déjà mettre en œuvre certaines mesures d’aide ou de soins pour la personne dépendante.

Parfois, il faudra évoquer la question de l’entrée en EMS… Toutes ces informations permettront probablement d’aborder la relation d’aide avec plus de sérénité. Le proche aidant doit aussi pouvoir vivre sa vie, rester en bonne santé et s’accorder des moments pour recharger ses batteries. Il ne faut pas s’oublier pour pouvoir continuer à aider.

Plus d’infos sur le site du groupement valaisan des CMS. Vous cherchez des informations ou du soutien, l’association des proches aidants Valais peut vous aider.

Personnes âgées: prévenir les risques

Il est possible de prévenir certains risques liés au processus de vieillissement. Les centres médico-sociaux proposent des visites préventives à domicile aux personnes âgées de 70 ans et plus.

«Nous allons faire un bilan global. Nous proposons différentes évaluations autour de la santé, de l’alimentation, de la mémoire», explique Sandra Genoud Hermann, infirmière responsable de ces visites au CMS de la région de Sierre.

L’idée est de trouver des solutions personnalisées pour que la personne puisse rester en bonne santé le plus longtemps possible. L’infirmière va donner des conseils et des informations en fonction des besoins.

«La personne saura comment s’organiser et vers qui se tourner si elle se retrouve fragilisée.» L’infirmière peut également faire un tour du logement et identifier les risques. «Nous allons, par exemple, conseiller d’avoir un tapis de douche et une poignée pour se tenir…»

Là aussi, mieux vaut prendre des conseils et des informations quand on se sent bien sans attendre d’être déjà confrontés à des difficultés.

Soirées en discothèque pour faire la fête avec et sans handicap

(procap.ch)

Vous avez envie de danser et de faire la fête?

Les soirées LaVIVA sans obstacles, organisées régulièrement dans toute la Suisse, sont précisément ce qu’il vous faut!

Faire la fête avec et sans handicap

LaVIVA permet aux personnes avec handicap de participer à une soirée accessible à toutes et tous, et de danser sans se soucier du regard des autres. Les personnes avec handicap peuvent y oublier les contraintes du quotidien et découvrir un monde riche en émotions.

LaVIVA est une soirée comme une autre, qui se tient généralement le samedi soir dans des discothèques aux quatre coins de la Suisse. Des DJs sont aux platines et un bar est ouvert. Procap veille à ce que les besoins des personnes avec handicap soient pris en considération: les lieux sont accessibles et l’organisation renonce à toute lumière stroboscopique, susceptible de provoquer des crises d’épilepsie.

Dates des « LaViva Party – 2018 » en Valais qui auront lieu au Tsunami, rue de l’industrie 9 à Conthey de 19h00 à 23h00

  • Le samedi 24 mars 2018
  • Le samedi 6 octobre 2018
  • Le samedi 1er décembre 2018

Lien vers l’agenda 2018 de LaViva