Enfant autiste sur la route du bonheur grâce à Jeep

(20min.ch)

Un chien apporte un nouveau souffle à un autiste de 13 ans. L’ado et sa famille savourent cette bouffée d’oxygène inespérée.

Un avant et un après… Parents de trois enfants dont l’aîné est autiste, Alain et Delphine ont vu la vie familiale prendre des couleurs chatoyantes depuis l’automne. Cette touche de fraîcheur et de joie porte l’empreinte de Jeep, le chien d’accompagnement de Gregory.

Samedi, l’association valaisanne Farah-Dogs a organisé la cérémonie officielle de remise du chien d’accompagnement à l’ado de 13 ans. Après une immersion de cinq mois au sein de la famille basée à Renens, la mayonnaise a pris entre le labradoodle de 3 ans et son jeune maître. «Il est plus ouvert, parle davantage, discute avec des gens qui ne lui sont pas familiers, décrypte les émotions, s’ouvre aux changements. Il se réveille à 7 h avec le sourire pour aller promener Jeep», témoigne Delphine devant un public ému.

«Joie, empathie, échange et partage» «Nous ressentons une nouvelle énergie qui a apaisé notre famille. Au départ, je pensais que ce chien allait être une charge supplémentaire pour nous. J’ai eu tort», sourit Alain.
Brillant à l’école malgré le trouble dont il est atteint, Gregory, fan de géométrie, dessine désormais de nouvelles formes. De nouvelles formes qui, d’après sa maman, épousent les lettres de Jeep: «joie, empathie, échange et partage». La fin du discours de Delphine est noyée par un concert d’aboiements. «Regardez, même les chiens applaudissent», rigole Pierre de Chastonay, président de Farah-­Dogs.

Sans contrepartie financière
Basée à Sierre (VS), l’association Farah-Dogs vise à accroître l’autonomie des personnes handicapées. Même si la formation et le suivi du chien coûtent de 25 à 35’000fr., cette structure sans but lucratif met gracieusement l’animal à la disposition du bénéficiaire. «Nos activités ont lieu grâce au soutien de particuliers et de mécènes», relève l’association. Jeep est le troisième chien d’accompagnement de Farah-Dogs actif auprès d’un bénéficiaire. Infos: farah-dogs.ch

En aide aux autistes et aux diabétiques
Au début des années 2000, un instructeur de chiens d’aveugle a élaboré au Canada une formation destinée aux parents d’enfants autistes. En 2012, Stiftung Schweizerische Schulefür Blindenführhunde basée à Allschwil (BL) a lancé ce concept en Suisse. L’animal assiste le bénéficiaire et lui procure affection et sentiment de sécurité. Le chien peut aussi être une précieuse aide pour les diabétiques. Par son odorat, il peut détecter une baisse ou une hausse de glycémie et, si besoin, lancer l’alerte.

Jeux Paralympiques d’hiver de PyeongChang 2018

(pyeongchang2018)

Les Jeux Paralympiques d’hiver se tiendront pendant 10 jours, du 9 au 18 mars 2018, à PyeongChang, situé dans la province de Gangwon, en République de Corée. C’est au bout de trois tentatives que PyeongChang a réussi à accueillir les Jeux Paralympiques d’hiver en remportant la majorité des voix lors de la 123e Session du CIO tenue le 7 juillet 2011.

C’est donc la République de Corée qui accueillera ses premiers Jeux Paralympiques d’hiver, 30 ans après les Jeux Olympiques d’été de Séoul en 1988. Les cérémonies d’ouverture et de clôture, ainsi que la plupart des épreuves des sports de neige se dérouleront à PyeongChang, tandis que toutes les épreuves des sports de glace et celles de la descente du ski alpin se joueront respectivement à Gangneung et à Jeongseon.

Les meilleurs athlètes mondiaux entreront en lice sur la vaste scène de l’Asie, afin d’ouvrir de « Nouveaux horizons » au monde des sports d’hiver et de laisser un héritage durable au profit de la province de Gangwon et de la République de Corée.

Objectifs des jeux Paralympiques de PyeongChang 2018

Réaliser des Jeux Paralympiques sans barrières linguistiques grâce à la meilleure technologie mondiale de traduction automatique.

Renforcer la coopération avec les organismes compétents pour stimuler l’industrie des TIC (Technologies de l’information et de la communication), les industries concernées et l’industrie du tourisme.

Passion Connected
Le slogan de PyeongChang 2018 fait référence à un monde où tout le monde est connecté par la passion commune des sports d’hiver, un monde ouvert à toute génération partout et en tout temps pour ouvrir de nouveaux horizons dans la croissance constante des sports d’hiver.

La «Passion» fait référence à un sentiment fort, une affection, une chose à laquelle on est très attaché. C’est ce que ressent PyeongChang, ville qui accueille des festivals planétaires qui incitent les visiteurs à partager leur passion. Cela exprime également l’esprit olympique et la générosité des Coréens.

«Connectée» signifie lier, joindre, combiner, rapprocher et comprendre. PyeongChang est un endroit où toutes les générations peuvent participer et s’encourager partout et en tout temps grâce à la technologie de pointe coréenne et à la convergence culturelle. Il s’agit de l’ouverture de nouveaux horizons pour un nouveau départ, un monde harmonisé et pour les Jeux Olympiques d’hiver.

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo du slogan

Emblème

Il symbolise un monde où chacun a sa place, un mélange de neige et de glace, les étoiles des sports d’hiver (athlètes) et les personnes du monde entier se retrouvant à PyeongChang, où le paradis rencontrera peut-être la terre.

Treize athlètes pratiquant le ski alpin (7), le ski de fond (1) et le curling en fauteuil roulant (5),dont dix hommes et trois femmes, représenteront la Suisse aux Jeux Paralympiques de PyeongChang.
L’objectif de nos athlètes est d’obtenir trois médailles au minimum.

Vous pouvez suivre tous les résultats sur le site swissparalympic.ch

L’idéaliste qui nous confronte à la fragilité humaine

(24heures)

Le directeur de la Fondation de Verdeil, Cédric Blanc veut donner à voir la réalité des enfants en difficulté ou handicapés


Cédric Blanc pose avec des élèves de la Fondation de Verdeil Image: Odile Meylan

Est-ce la proximité avec des gosses sans fard, qui trimballent leur lot de souffrance? Cédric Blanc dégage un mélange surprenant de fraîcheur, d’optimisme indécrottable, de pragmatisme et d’opiniâtreté. Ainsi, lorsque le directeur de la Fondation de Verdeil, la plus grande institution d’enseignement spécialisé vaudoise, cherche à faire un film sur ses élèves, il contacte le cinéaste Fernand Melgar. Qui l’éconduit poliment, en lui expliquant qu’il ne travaille pas sur commande.

Mais la graine est semée: présentée aux Journées de Soleure, L’École des Philosophes sortira ce printemps, année des 60 ans de l’institution. Le réalisateur s’est finalement approprié le sujet, en exigeant carte blanche. Il pensait trouver de la résistance; Cédric Blanc a donné son aval en deux minutes. «On dit qu’un paysan vaudois a trois principes: méfiance, méfiance, méfiance, commente Fernand Melgar. Lui, c’est confiance, confiance et confiance.»

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Lausanne innove avec un «M. ou Mme Handicap»

(20min.ch)

La capitale vaudoise veut faciliter l’accès à ses bâtiments et services. Un poste va être créé, et un plan développé.


La mobilité réduite ou les déficiences visuelles, auditives ou encore intellectuelles peuvent constituer des obstacles dans l’espace public. (Photo: Keystone/Jean-christophe Bott)

Dans quelle gare, même neuve, un fauteuil roulant a-t-il vraiment accès aux quais? Dans quel musée un malvoyant peut-il profiter de l’exposition? Autant de questions qu’une personne en situation de handicap est forcée de se poser dans sa vie quotidienne.
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L’ambitieux plan lausannois sur le handicap

(24 heures)

Une politique inclusive et une ville pensée pour tous. C’était, depuis longtemps, le souhait des associations qui œuvrent auprès des personnes en situation de handicap. C’est désormais le projet concret de la Ville de Lausanne qui a dévoilé, mercredi, son plan pour l’accessibilité universelle des lieux publics.


Jusqu’ici, Lausanne s’était distinguée par des actions ponctuelles, comme la création d’une aire de jeux adaptée aux chaises roulantes au chemin de la Cigale. Désormais, la Ville veut une vision globale et systématique.
Image: Florian Cella

Ce dernier doit permettre aux personnes handicapées «d’accéder à la même qualité de prestation que n’importe quel citoyen», indique la Municipalité. Un programme qui ne se limite pas à garantir l’accès des bâtiments aux chaises roulantes mais qui veut «repenser les espaces et les services publics en tenant compte des différentes incapacités (motrices, sensorielles et psychiques)».

«Le but est de rendre autant que possible toutes les prestations accessibles à tous les handicaps ; le nombre d’enjeux est donc très important, admet David Payot, municipal de l’Enfance, de la jeunesse et des quartiers. C’est difficile de tout atteindre, tout le temps, mais cela représente un objectif et nous fixons les jalons pour nous y diriger.»

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