Les CFF dans le viseur de personnes handicapées

Selon l’association Inclusion Handicap, les personnes qui voyagent seules rencontreraient de nombreux obstacles dans les nouveaux trains à deux étages des CFF.

La faîtière a établi une liste des manquements: les rampes qui relient le train au quai sont tellement raides que les personnes en chaises roulantes ne peuvent pas les emprunter sans aide. De plus, à l’intérieur des rames, les boutons pour ouvrir les portes ne peuvent pas être atteints depuis un fauteuil roulant, apprend-on lundi soir dans l’émission de la télévision alémanique 10vor10.

Emission «10 vor 10» sur SRF: «Die Rollstuhlfalle der SBB» (en allemand uniquement)

A l’extérieur des trains, les boutons doivent être conçus de sorte que les personnes malvoyantes puissent les utiliser. Inclusion Handicap dénonce également des moniteurs qui réfléchissent trop la lumière, ce qui constitue par exemple un obstacle pour les malentendants qui doivent y lire des informations sur l’horaire. Le sol irrégulier de l’étage supérieur rend, en outre, les déplacements plus difficiles.

Adapter les futures rames

La plainte d’Inclusion Handicap se dirige contre l’autorisation provisoire d’exploitation des nouvelles rames CFF, délivrée fin 2017 par l’Office fédéral des transports (OFT), mais limitée à un an. Ce dernier procédera à un nouvel examen lorsque toutes les fonctionnalités seront opérationnelles.

En 2010, les CFF ont commandé à l’entreprise Bombardier 62 trains à deux étages destinés aux grandes lignes pour un total de 1,9 milliard de francs. Il s’agit du plus gros contrat de l’histoire du rail. Les premiers trains auraient dû être livrés en 2013, mais les retards se sont accumulés.

Avec sa plainte contre les CFF, l’entreprise Bombardier et l’OFT, Inclusion Handicap veut faire en sorte que les adaptations soient effectuées avant que toutes les rames ne soient construites. C’est dans l’intérêt des CFF, écrit l’organisation.

Comme la grande majorité des rames n’est pas encore construite, les modifications demandées peuvent être intégrées sans frais superflus. Dans sa démarche, Inclusion Handicap se base sur la loi sur l’égalité pour les handicapés.

Source: nxp/ats

Ingvar Kamprad, fondateur d’IKEA et généreux mécène de la Fondation Asile des aveugles est décédé

Ingvar Feodor Kamprad, fondateur d’IKEA, est décédé samedi à l’âge de 91 ans, des suites d’une courte maladie, a indiqué le géant suédois de l’ameublement dans un communiqué.

L’entrepreneur était l’un des hommes les plus riches du monde.

Ingvar Kamprad est né en 1926 dans le Småland et avait fondé Ikea à 17 ans. Son empire emploie aujourd’hui 190’000 personnes dans le monde et génère un chiffre d’affaires annuel de 38 milliards d’euros (35,5 milliards de francs).

Généreux mécène, il avait gratifié en 2012, La Fondation Asile des aveugles d’un don de 10 millions de francs suisses. Ce fond est destinée exclusivement à financer des activités en faveur des enfants atteints dans leur santé visuelle. Les revenus du capital initial provenant de cette donation servent à des projets visant à faciliter l’intégration des enfants dans la société, mais aussi leur autonomie, la réadaptation ou la rééducation, leur accès aux soins, à l’éducation, à des activités sportives ou culturelles ou toute autre activité leur permettant de surmonter leur handicap, d’améliorer leur bien-être, leur développement et leur indépendance.

Sensible au handicap très lourd que les enfants aveugles ou malvoyants doivent surmonter, M. Ingvar Kamprad avait souhaité doter la Fondation Asile des aveugles d’un fonds destiné exclusivement à leur venir en aide. Il souhaitait par-là s’assurer que ces enfants ne seront pas exclus de notre société et que des moyens appropriés seront mis à leur disposition pour leur permettre de développer leur autonomie et de surmonter leur handicap autant que faire se peut. Ce fonds complètent harmonieusement le soutien à la socialisation, l’éducation et la scolarisation de ces enfants assurés par la Fondation Asile des aveugles au travers du centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue (CPHV).

Le Fonds Ingvar Kamprad est géré et administré par un Comité de quatre membres (deux désignés par le Conseil de la Fondation Asile des aveugles, deux représentants de M. Kamprad) qui s’occupent de sa gestion et de l’attribution des revenus disponibles.

Le Fonds Ingvar Kamprad soutient plusieurs projets développés par le CPHV qui ne peuvent bénéficier de fonds publics. Une attention spécifique est portée aux familles afin de les aider à favoriser le développement de l’autonomie de leur enfant aveugle ou malvoyant. Développés sur quatre axes principaux, ces projets sont destinés aux enfants dont le handicap visuel n’est pas pris en compte par les dispositifs actuellement en place ou dont les besoins ne sont que partiellement satisfaits :

  • Dépister systématiquement et apporter un soutien aux enfants dont la déficience visuelle n’est pas diagnostiquée (notamment des enfants et jeunes multi ou poly-handicapés ou en situation précaire) et soutenir les professionnels et les familles qui les accompagnent sur leurs lieux de vie (mise sur pied d’une formation et d’un coaching);
  • Accompagnement des élèves intégrés à l’école ordinaire en Suisse Romande afin qu’ils acquièrent des compétences en matière d’autonomie journalière par l’intervention de spécialistes en basse vision (par exemple week-ends ou camps de réadaptation permettant aux jeunes d’apprendre à s’organiser dans la vie quotidienne et à découvrir les ressources qui peuvent leur faciliter la vie);
  • Création d’un « parc de matériel et de moyens auxiliaires » (loupes, monoculaires, agrandisseurs, GPS, ordinateurs avec ligne braille, par exemple) et soutien à son utilisation;
  • Offrir des structures d’accompagnement aux jeunes ayant achevé leur scolarité obligatoire et qui ont encore besoin d’un « coup de pouce » pour démarrer leur vie professionnelle ou d’un encadrement socio-professionnel adapté.

En 2006 il avait également fait un don d’un demi-million de francs à l’École cantonale d’art de Lausanne pour construire un amphithéâtre.

Voir ou écouter l’émission Pardonnez-moi de la RTS du 25 mars 2006

Source: ats/kgk

La surveillance des assurés nécessitera l’autorisation d’un juge

La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national entend fixer des règles plus claires pour la surveillance des assurés. A l’instar du Conseil des États, elle compte permettre l’usage de traceurs GPS. En revanche, elle propose que la surveillance doive toujours être autorisée par un juge.

La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) a entamé l’examen du projet relatif à l’initiative parlementaire «Base légale pour la surveillance des assurés» (CSSS-E; 16.479 é). Dans un arrêt qu’elle a rendu à l’automne 2016, la Cour européenne des droits de l’homme déplorait l’absence d’une base légale précise et détaillée régissant la surveillance des assurés en Suisse. Les assureurs-accidents et l’assurance-invalidité ont dès lors mis fin à la surveillance de leurs assurés. Afin que ce type de surveillance puisse reprendre sans tarder, la commission a décidé, par 18 voix contre 7, d’entrer en matière sur le projet que le Conseil des Etats avait adopté à la session d’hiver 2017. Une minorité s’oppose à l’insertion de l’article relatif à cette surveillance dans la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales, au motif que de telles atteintes à la sphère privée de personnes vulnérables devraient être régies par le code de procédure pénale.

La CSSS-N a procédé à des auditions afin d’éclaircir diverses questions relevant de la pratique et des droits fondamentaux. Dans le cadre de la discussion par article, elle présente notamment à son conseil les propositions suivantes:

  • la surveillance peut reposer non seulement sur des enregistrements visuels et sonores, mais aussi sur des instruments techniques permettant de localiser une personne (traceurs GPS). Par 16 voix contre 9, la commission s’est ralliée au point de vue du Conseil des Etats, estimant que les traceurs GPS améliorent l’efficacité de la surveillance;
  • quels que soient les instruments utilisés pour la surveillance, celle-ci doit toujours être autorisée par un juge du tribunal cantonal des assurances compétent (12 voix contre 8 et 4 abstentions). Pour sa part, le Conseil des Etats considère que seul l’usage de traceurs GPS nécessite l’autorisation d’un juge;
  • par 17 voix contre 7, la commission a refusé de limiter la surveillance à des lieux librement accessibles, comme les rues ou les parcs. Comme le Conseil des Etats, elle veut que la surveillance puisse être effectuée aussi dans des lieux visibles depuis un lieu librement accessible, par exemple un balcon.

La commission souhaite achever la discussion par article du projet à sa prochaine séance, afin que le Conseil national puisse l’examiner à la session de printemps.

La commission a poursuivi l’examen du projet de réforme des prestations complémentaires (16.065 é). Elle a mené un nouveau débat approfondi au sujet du soutien au logement protégé. Finalement, elle a décidé, par 13 voix contre 8 et 3 abstentions, de proposer le modèle auquel elle avait déjà apporté son soutien précédemment. Concrètement, les bénéficiaires de rentes de vieillesse ayant droit à une allocation pour une impotence de faible degré doivent pouvoir, lors du calcul des PC pour un logement protégé, demander un supplément annuel pour frais de logement pouvant aller jusqu’à 15 000 francs pour les personnes seules et 22 500 pour les couples (art. 10, al. 1, let. b). La commission a également abordé la question de l’utilisation de la fortune (art. 11a, al. 3), mais n’a pas encore pris de décision à ce sujet. Elle poursuivra ses travaux à sa prochaine séance, qui aura lieu en février 2018.

Source: Le Parlement suisse Communiqué de presse du vendredi 26 janvier 2018

«A l’école des philosophes», ouvre les Journées de Soleure

«Je ne vois plus le handicap, je vois des enfants avec d’autres qualités»

Là où les regards se détournent, Fernand Melgar braque sa caméra.

Son nouveau film, «A l’école des philosophes», ouvre ce jeudi les Journées de Soleure, en racontant les premiers pas de cinq enfants dans une école spécialisée. Le réalisateur suisse questionne la place du handicap et de la différence dans notre société.

Jour de rentrée à l’école de la rue des Philosophes à Yverdon, dans le canton de Vaud. Devant la caméra de Fernand MelgarLien externe, les destins de deux petits garçons et trois petites filles en situation de handicap se croisent, s’entremêlent. Louis et Léon sont atteints d’une forme d’autisme, Albiana d’un type de trisomie. Kenza est polyhandicapée, et Chloé a une maladie héréditaire. Entourés par des professionnels, les enfants doivent surmonter leurs difficultés pour «apprendre leur métier d’écolier», comme le dit Adeline, l’enseignante.

Petit à petit, cris, pleurs et agitation laissent place aux sourires, aux regards espiègles, aux éclats de rire et aux gestes d’entraide. Le cinéaste capte les progrès des élèves, les yeux brillants des parents qui confient pour la première fois un enfant fragile à des tiers, les petites victoires déjouant parfois les pronostics médicaux. Malgré les aléas de la vie, malgré le handicap, c’est un bonheur contagieux qui se construit sous les yeux du spectateur.

Quatre ans après «L’Abri», documentaire consacré aux sans-logis, Fernand Melgar inaugure les Journées de SoleureLien externe avec «A l’école des philosophes», en compétition pour le Prix de Soleure. Le réalisateur suisse poursuit ainsi son combat pour «mettre en lumière les marges de notre société».

Chloé dans les bras de sa maman

«Je ne sais pas si c’est du déni ou de la fuite, peut-être une forme de non-acceptation. On ferme les yeux et on fonce», dit la maman de Chloé (2018 Climage)

swissinfo.ch: Vous vous êtes fait connaître grâce à vos films qui traitent de l’asile et de la migration. Pourquoi avoir choisi de vous intéresser, cette fois, au handicap?

Fernand Melgar: La thématique est certes un peu différente mais mon cinéma ne change pas. L’altérité, le regard sur l’autre, l’acceptation de la différence, les valeurs que j’essaie de défendre traversent tous mes films.

En m’intéressant à une école spécialisée et à ce petit groupe d’enfants, je m’interroge sur la place laissée au vivre-ensemble dans une société de plus en plus axée sur la performance et la compétitivité. En 2016, les Suisses ont accepté le diagnostic préimplantatoire, et j’y étais aussi favorable car il est essentiel que des parents susceptibles de transmettre une maladie puissent choisir. Toutefois, avec le diagnostic, la plupart des enfants que l’on voit dans le film, notamment Albiana qui est atteinte d’une forme de trisomie, pourraient bien ne pas exister. Je questionne ainsi la notion d’humanité. A partir de quel moment est-on humain ou pas?

Le réalisateur romand Fernand Melgar

Le réalisateur romand Fernand Melgar
(Keystone/Jean-Christophe Bott)

Vous avez suivi ces enfants pendant près d’une année et demie, comment avez-vous choisi le lieu et les protagonistes du film?

J’ai choisi l’école de la Fondation Verdeil à Yverdon car elle est placée au cœur de la ville, alors que ce type d’institutions sont d’ordinaire plutôt excentrées. Sans se l’avouer, on a le désir de cacher les personnes en situation de handicap. En outre, cette classe était une chance unique d’observer la formation d’un groupe, puisqu’elle démarrait à zéro, que tous les élèves étaient nouveaux.

Lorsque j’ai réuni toutes les familles pour savoir si elles étaient d’accord que je réalise un film dans l’établissement, elles ont accepté à l’unanimité. Une mère a même ajouté: «Enfin, on s’intéresse à nous!» Ce n’était toutefois pas encore gagné. Les enfants et moi avons dû nous apprivoiser. Très souvent, ils sont extrêmement expressifs et directs. Au début, cela vous décontenance. Ils ne sont pas dans le verbal mais ils développement d’autres sens. S’ils ne sont pas contents, ils hurlent. S’ils sont heureux, ils vous serrent dans les bras. Ce rapport très direct m’a beaucoup impressionné et porté pendant le tournage.

Au début du film, la classe semble ingérable, la situation chaotique. Puis, on découvre que chaque enfant progresse, parfois envers et contre tout, et une harmonie s’installe au sein du groupe. Comment se petit «miracle» se produit-il?

Une série d’ingrédients y contribue, dont le premier est l’amour. L’amour porté à ces enfants, par les parents mais aussi par les professionnels, m’a ébloui. Il les fait s’ouvrir comme des fleurs. Au début du film, Kenza, polyhandicapée, est amorphe. A un moment donné, on la voit relever la tête et sourire. C’est l’une des plus belles scènes du film. Elle m’émeut beaucoup car elle me fait croire en l’humanité. On constate ainsi à quel point l’éducation peut faire progresser n’importe quel être, qu’il soit ou non en situation de handicap. La vie finit toujours par trouver son chemin.

Le petit Louis

« On doit faire un chemin de deuil de l’enfant rêvé», explique la maman de Louis (2018 Climage ).

Aujourd’hui, la tendance est plutôt à l’école inclusive. La prise en charge des élèves en situation de handicap au sein d’établissements spécialisés vous semble-t-elle plus pertinente?

Non, chaque cas est individuel. Ces dernières années, la tendance est toutefois d’intégrer au forceps des enfants en situation de handicap dans des classes ordinaires. L’intention est bonne mais le résultat n’est pas toujours satisfaisant. Dans certains cas, les enfants souffrant de troubles se retrouvent ostracisés à l’intérieur de la classe. Certains enseignants se sentent désemparés. Léon, l’un des enfants du film atteint d’une forme d’autisme, peut aujourd’hui passer un ou deux jours par semaine dans une école ordinaire. C’est une approche très pertinente pour lui, alors qu’au début du tournage il était complétement fermé. Avec d’autres élèves, cette intégration n’est toutefois pas possible. Il n’y pas de règle absolue mais il faut que l’enfant soit au cœur de tout choix et on ne doit pas se contenter d’appliquer une décision de principe.

Ce tournage a-t-il changé votre regard sur le handicap?

Je ne vois plus le handicap, je vois des enfants qui ont développé d’autres qualités, qui ont leurs particularités. J’ai énormément appris sur des personnes face auxquelles on a tendance à détourner le regard. J’ai l’impression que notre société regarde le handicap avec une certaine indifférence. Nous sommes conscients qu’il y a des institutions qui les prennent en charge. Cependant, nous ressentirions de la gêne à interagir avec une personne en situation de handicap si elle venait s’asseoir à côté de nous. Pourtant, ce sont des êtres humains qui ont le droit de faire partie de la société au même titre que n’importe qui et qui ont la capacité de nous amener quelque chose. Je souhaite que le film contribue à faire changer le regard du spectateur sur ces enfants.

Fernand Melgar

Fernand Melgar naît en 1961 au Maroc dans une famille de syndicalistes espagnols exilés durant le franquisme. A l’âge de deux ans, ses parents l’emmènent clandestinement avec eux en Suisse où ils travaillent comme saisonniers. En 1980, il fonde à Lausanne le Cabaret Orwell, berceau de la musique underground de Suisse romande et, trois ans plus tard, il débute dans le cinéma. Ses documentaires sur l’accueil et l’expulsion des requérants d’asile – «La Forteresse» (2008) , «Vol Spécial» (2012) et «L’Abri» (2014) – ont obtenu de nombreux prix et suscité de vifs débats politiques.

Fernand Melgar sur le site de Swiss Films

Source: swissinfo.ch

« A l’école des Philosophes » en lice pour le Prix de Soleure

Alain Berset a inauguré jeudi soir les 53e Journées de Soleure. Le président de la Confédération a souligné l’importance aujourd’hui de s’en tenir aux faits. Le cinéma joue dans ce cadre un rôle essentiel, a-t-il dit dans son discours d’ouverture.

Dans « la vague du post-fact », le film peut être une aide, a déclaré le conseiller fédéral. « Le film est capable de faire de nous des observateurs participants – sans commentaire et sans codage idéologique ».

C’est ce que voit le ministre dans le film d’ouverture « A l’école des Philosophes », de Fernand Melgar, qui plonge dans le quotidien d’une école pour enfants handicapés. Le film montre « la réalité dans toute sa richesse » et lie « sociétés, cultures et milieux ».

Le film en tant qu’élément d’une société suisse hétérogène: l’initiative « No Billag » menace ce ciment, avertit le chef du Département fédéral de l’intérieur.

>> Les précisions de Julie Evard dans le 19h30:

19h30 – Publié jeudi à 19:30

« A l’école des Philosophes », présenté en ouverture, montre le quotidien dans une école pour enfants handicapés. Le nouveau documentaire de Fernand Melgar est en lice pour le Prix de Soleure. C’est la première fois depuis 2009 qu’un réalisateur romand inaugure le festival consacré au cinéma helvétique. De plus, un documentaire n’avait plus été projeté en ouverture depuis 2004.

>> A voir, l’interview de Fernand Melgar:

12h45 – Publié jeudi à 12:45

A écouter, l’interview de Fernand Melgar:
Cliquez sur l’image pour voir ou écouter la Vidéo
La Matinale 5h – 6h30 – Publié mercredi à 06:16

A voir, un extrait du film « A l’école des Philosophes »:

12h45 – Publié jeudi à 12:45

A voir, le grand format consacré au film « A l’Ecole des Philosophes »

Source: rtsinfo