Le journal de Canal 9 est sous-titré !

Depuis le début de cette année, les principaux journaux télévisés des 13 stations de télévision régionales suisses, dont Canal 9, sont émis avec le sous-titrage pour les personnes sourdes et malentendantes (source : site internet d’Alpha).

Le sous-titrage a lieu chaque rediffusion du programme « Le journal » de chaque concessionnaire, dont Canal 9, qui s’engagent ainsi à répondre à une obligation dans le cadre de la récente révision partielle de la loi sur la radio et la télévision.

Lire le communiqué de la Société des Sourds du Valais (en PDF)

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Jean-Marc Dupont est ValaiStar grâce au mARTigny Boutique-Hôtel

C’est un jour heureux pour le directeur de la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales (FOVAHM) qui, en plus, se dit ravi d’avoir été élu ValaiStar grâce au projet du mARTigny Boutique-Hôtel, récent lauréat du prix suisse de l’éthique (lire notre article du 24 mai 2017). «C’est une belle reconnaissance cantonale de ce que la FOVAHM a réalisé avec cet hôtel-restaurant employant des personnes avec handicap mental.
«Les employés en situation de handicap montrent qu’ils ont des ressources. Ils s’en sortent toujours, alors que nous avons parfois tendance à les surprotéger.»

Lire l’article du nouvelliste (PDF)

Acustica, la montre suisse qui parle aux aveugles

Déçue par les diverses montres d’origines asiatiques conçues pour les malvoyants, l’Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA) a fabriqué la première montre parlante et vibrante Swiss made.

Janine Ayer, une malvoyante de Thoune, est l’ambassadrice de l’Acustica.
Image: Damian Imhof

Le mode vibratoire s’adresse aux personnes à la vue et à l’ouïe déficientes.

Développée par des entreprises horlogères romandes, Acustica a été produite à 1000 exemplaires. «Les problèmes de qualité nous agaçaient régulièrement, qu’ils concernent la synthèse vocale, le boîtier, le bracelet ou la performance de la batterie», rapporte le chef de projet Stephan Mörker, chargé des moyens auxiliaires. Le principal défi à relever a été d’intégrer dans le boîtier non seulement un mouvement à quartz, mais aussi une batterie, un vibreur et un processeur de synthèse vocale en quatre langues.

«La difficulté d’orientation existe dans l’espace, mais aussi dans le temps», indique Carol Lagrange, cheffe du marketing à l’UCBA. «La montre, c’est le principal accessoire vendu aux aveugles après la canne blanche. Un malvoyant souhaite arborer une montre comme tout le monde, sans se faire remarquer pour son handicap, comme c’est le cas avec une montre en braille», ajoute-t-elle. C’est le designer neuchâtelois Sebastian Muniz qui a dessiné l’Acustica en accentuant les contrastes pour les malvoyants. «Il est important pour quiconque de savoir qu’il dispose d’un bel objet à son poignet, même lorsqu’il ne voit pas bien ou pas du tout. Les petits détails font souvent toute la différence», explique-t-il.

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Lien vers l’industrie horlogère suisse qui a produit la montre

Handicap psychique: l’offre à améliorer

Le nombre de places d’accueil pour les personnes en situation de handicap psychique devra être augmenté en Valais. Un rapport commandé par le Département en charge des affaires sociales a procédé à une nouvelle évaluation des besoins dans le domaine du handicap, des dépendances et de la précarité sociale.

Le rapport anticipe une progression des besoins d’ici 2020, a communiqué lundi la Chancellerie du canton du Valais. A fin 2016, les institutions sociales valaisannes disposaient de 998 places d’hébergement et de 1859 places d’accueil en journée. Cette offre est fortement sollicitée, avec des taux d’occupation de 95%, s’agissant de l’hébergement, et de près de 100% pour les activités en journée. Les prestations fournies par les structures intermédiaires ont également augmenté, notamment pour le soutien à domicile où le nombre de personnes accompagnées a doublé.

Le scénario minimum évoque 44 places d’hébergement supplémentaires d’ici 2020 et 105 places de plus pour les structures de jour. Le scénario maximum en mentionne 89 respectivement 170.

L’analyse de la période 2008-2015 met en exergue des observations importantes: le nombre de rentes de l’assurance invalidité (AI) a baissé sur la période, malgré une hausse dès 2013, due notamment au handicap psychique. Globalement l’invalidité reconnue s’est renforcée: si les plus de 50 ans représentent 55% des rentiers, l’évolution chez les moins de 30 ans est préoccupante ( 34%).

Cette évolution chez les jeunes adultes constitue un défi d’autant plus important pour le canton que le vieillissement de la population risque d’accroître les besoins, note la Chancellerie.

Téléchargements :
Communiqué de presse rapport handicap 2017-2020
Dossier de presse
Rapport de planification 2017-2020 (PDF)

Ateliers pour aveugles menacés de fermeture

La Fédération suisse des aveugles et des malvoyants (FSA) doit se serrer la ceinture. Lors de son assemblée générale des délégués, samedi et dimanche, le comité proposera un train de mesures pour réduire les pertes. Pour parvenir rapidement à l’équilibre, les membres discuteront notamment de la fermeture, d’ici à 2022, des cinq centres de formation et de rencontre (CFR). Situés à Lausanne, à Berne, à Lucerne, à Saint-Gall et à Zurich, ils lui coûtent environ 1 million de francs par année.

«Rien n’est encore décidé, relativise Alfred Rikli, membre de l’équipe dirigeante de la FSA. Il faut attendre ce week-end pour connaître les décisions des délégués. Et, si nous pouvons trouver d’autres moyens de financement d’ici à 2022, nous pourrons peut-être éviter les fermetures.» D’autres économies sont-elles envisagées? Il n’en dit pas davantage.

L’organisation pointe du doigt la restriction des subventions publiques. Elle dépend aussi des donateurs. «Ces revenus sont très volatils, explique Alfred Rikli. Si nous recevions par exemple régulièrement un legs ou des dons de 4 millions de francs, nous pourrions poursuivre toutes nos activités.»

L’un dans l’autre, la FSA enregistre depuis quelques années déjà un déficit annuel d’environ 3 millions de francs. Si l’organisation peut pour l’instant le couvrir avec sa fortune, elle veut agir «avant d’être en danger». Des mesures ont déjà été prises, allant de la non-reconduction de certains postes de travail au renoncement à des campagnes de sensibilisation et à des spots TV. Son centre de consultation de Bâle a été fermé l’an dernier car d’autres organisations offraient le même service, celui de Zurich devrait connaître le même sort. L’idée est qu’à l’avenir la FSA doit garantir son offre là où aucun autre prestataire ne propose une solution similaire.

Lire l’article de 24heures.ch