«Les personnes sourdes devraient être libres de se réorienter»

Sourde profonde de naissance, Noha El Sadawy témoigne de son combat pour changer de parcours professionnel.

Assistante en information et documentation, la jeune femme travaille à 80% à l’Université de Lausanne et se passe d’un interprète. Mais ce soutien se révèle parfois indispensable. C’est le cas lors d’une formation. Lorsque Noha décide, fin 2015, d’entreprendre un certificat d’études avancées en médiation culturelle à la Haute École spécialisée de suisse occidentale, à Lausanne, elle se tourne donc vers l’assurance-invalidité (AI) pour subventionner les frais d’interprète.

Pour vingt-cinq jours de formation, ceux-ci s’élèvent à environ 43 000 francs. Les cours débutent puis, en février 2016, l’AI lui signale que sa demande est refusée. Pour l’étudiante de 36 ans, qui officie notamment comme guide pour le Musée Chaplin et désire renforcer son activité de médiatrice culturelle initiée il y a huit ans, c’est le coup de massue.

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Un exosquelette pour déjouer les chutes des personnes âgées

Des chercheurs de l’EPFL et de la Scuola Sant’Anna à Pise (I) ont développé, à l’intention des personnes âgées notamment, un exosquelette intelligent qui sait détecter et déjouer les chutes. Il a été testé à l’Hôpital Fondazione Don Carlo Gnocchi à Florence.

La prévention d’un évènement inattendu tel qu’une chute représente une application inédite en matière de combinaisons robotiques. Celles-ci visent en effet traditionnellement à assister et améliorer les mouvements normaux, a indiqué jeudi l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Le prototype, présenté dans la revue Scientific Reports, a été conçu en premier lieu pour les seniors, qui sont impliqués dans 40% des blessures fatales liées aux chutes en Europe. Mais l’exosquelette pourrait aussi aider des personnes handicapées, amputées, ou souffrant de désordres neurologiques. Il se porte à la façon d’un pantalon, des pieds à la taille.

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Toutes les gares devront être adaptées aux personnes handicapées d’ici 2023

Toutes les gares de Suisse devront être accessibles aux personnes handicapées d’ici 2023 pour être conformes à la loi, a averti jeudi l’Office fédéral des transports (OFT).

En 2016, seules 35% des gares étaient utilisables sans obstacle par les personnes à mobilité réduite alors qu’elles sont fréquentées par près de deux tiers du total des voyageurs.

Sans mesures supplémentaires, plusieurs entreprises ferroviaires risquent de manquer l’objectif imposé par la loi sur l’égalité des personnes handicapées d’adapter les 1800 gares d’ici à fin 2023, a expliqué l’OFT. L’ensemble des adaptations nécessaires dans les gares représente un coût de 6 à 7 milliards de francs.

Entrée en vigueur en 2004, cette loi vaut également pour tous les arrêts de tram, de bus et de train. La Confédération devra en outre acquérir de nouveaux wagons, notamment pour le trafic grandes lignes qui accuse un retard par rapport au trafic régional.

D’ici à 2023 sur les grandes lignes, au moins un train par heure et direction devra être accessible aux personnes âgées à mobilité réduite. Dans les autres convois, elles continueront de monter avec l’aide du personnel.

Source : ats/kg

Handicapé il dame le pion aux valides

Nidhim Kochhar, un jeune Suisse de 26 ans rêvait d’un titre mondial en bodybuilding. Un drame de la route survenu le 16 juin 2015 a failli briser ce rêve. Amputé de la jambe gauche, il a passé cinq mois au CHUV avant de reprendre la route de l’entraînement bien décidé à concourir face à des athlètes valides.

En mai 2016 il a terminé 3e d’un concours à Epalinges et compte bien retenter sa chance cette année sur le plan international.

Patron depuis quatre mois d’un fitness à Lausanne, Nidhim Kochhar reste sensible à la cause des handicapés et va organiser un événement prochainement. Les fonds récoltés iront à Pro Infirmis.

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