Nous vous informons que l’émission « Mise au point » de la RTS – Radio Télévision Suisse du dimanche 2 avril à 20h10 présentera un reportage concernant la schizophrénie.
Une jeune femme de l’association AFS – Association de familles et amis de personnes souffrant de schizophrénie Berne-Neuchâtel y parle de son quotidien.
Le Dr Yann Hodé, Directeur du Réseau santé mentale SA, le cours Profamille et l’AFS ont participé à ce sujet.
(Lien vers le podcast de l’émission à venir)
«C’est un rêve qui devient réalité!» s’exclame l’athlète Silke Pan.
Elle a les yeux qui brillent et le sourire jusqu’aux oreilles. «C’est irréel», déclare-t-elle. Soutenue par des béquilles et entourée par les concepteurs de sa «combinaison spéciale», elle se balade dans le public, fait le pitre en levant ses béquilles en l’air, et explique comment «ce miracle» est possible. Sans éclipser les autres participants, dont certains ne manquent pas d’originalité.
Ses béquilles sont munies de touches avec lesquelles elle peut actionner différents modes sur son ordinateur de bord. Marche lente, rapide, en arrière et même le mode «escalier».
Casque rose vissé sur la tête, tenant la rampe de la main gauche, puis la béquille de l’autre, elle en fait la démonstration, en montant les marches d’un podium, devant une cinquantaine de curieux, dont de nombreux journalistes. Puis, elle redescend, en arrière cette fois.
Elle transpire. «C’est éprouvant», explique un membre de l’équipe, à l’origine de Twiice, le nom de ce dispositif d’assistance à la marche, créé au Laboratoire de systèmes robotiques de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. «Elle a les bras musclés», relève un couple, venu «voir ce qui se fait».
Cela demande beaucoup de force et de concentration pour manœuvrer l’exosquelette, gérer l’équilibre, reprend Silke Pan. «Mes pieds bougent d’eux-mêmes», s’exclame l’ancienne artiste de cirque qui est devenue paraplégique après une chute lors d’un exercice de voltige.
Voir ses jambes bouger après neuf ans d’immobilité, c’est un «sentiment indescriptiblement fort». «Elle doit être trop stressée», glisse une fille d’une dizaine d’années. «Non, elle a l’habitude, regarde les vidéos», renchérit son frère. Des écrans, installés sur le site, la montrent faisant la démonstration. C’est déjà la cinquantième fois qu’elle fait cette expérience, atteste un des concepteurs, pendant que Silke Pan enchaîne les interviews et disparaît sous les sollicitations.
source ats
Les Bains minéraux et thérapeutiques de Grub (AR) ont discriminé des personnes handicapées en interdisant à cinq enfants l’accès aux installations. La justice d’Appenzell Rhodes-Extérieures donne raison aux associations plaignantes. Il s’agit d’une première en Suisse.
L’affaire remonte à janvier 2012. Cinq élèves de 6 à 14 ans issus de l’école de pédagogie spécialisée de Heerbrugg (SG) se voient alors interdire l’accès aux bains. Raison invoquée: la présence des enfants handicapés physiques et mentaux dérangerait les clients. Les groupes de personnes handicapées ne sont acceptés que durant les heures de faible affluence, déplorent alors les associations.
Lire notre article du 22 mars 2012
C’est la première fois en Suisse qu’une plainte pour une discrimination de ce type aboutit avec succès depuis l’introduction de la loi, en 2004. «Nous espérons que ce jugement aura valeur de signal dans toute la Suisse», écrivent mardi les organisations plaignantes Pro Infirmis, procap, insieme et Inclusion Handicap.
Jusqu’à présent, la plupart des personnes discriminées pour leur handicap ou les associations qui les défendent renonçaient à des poursuites en justice et ce, pour des raisons financières, écrivent les quatre organisations. Dans le cas des bains d’Unterrechstein, l’injustice faite aux enfants handicapés n’aurait pas eu de conséquences pour l’établissement, si les plaignants n’avaient pas fait usage du droit d’action des organisations.
Les Bains minéraux et thérapeutiques d’Unterrechstein devront payer l’intégralité des frais de justice, soit 4500 francs pour la procédure et 34’000 francs d’indemnités en faveur des organisations plaignantes. Ils ne seront en revanche pas sanctionnés, l’action intentée contre elle n’ayant qu’un effet préventif. Aucune plainte civile n’avait, en effet, été déposée contre les bains.
Source: ats
Une habitante de Meyrin (GE) a eu toutes les peines du monde à se faire livrer un colis pour son fils handicapé.
«Heureusement que je n’attends pas d’être à court de langes pour passer commande»: Brigitte, une habitante de Meyrin (GE), est en colère contre La Poste. Cette mère d’un enfant infirme moteur cérébral avait l’habitude de se faire livrer chez elle des paquets de couches pour son fils, commandés à une fondation spécialisée, à Berne. Un envoi d’autant plus précieux, et par ailleurs volumineux, qu’il n’est effectué que trois fois par an dans son cas. Mais, début mars, le colis n’est pas venu. «J’étais pourtant chez moi, c’est la première fois que cela arrivait», dit-elle.
Dans sa boîte aux lettres, une invitation à retirer l’envoi à l’office local précisait aussi qu’elle pouvait choisir par internet un autre jour de livraison. Ce qu’elle a fait. Mais rebelote, à la date indiquée, elle a encore attendu en vain la sonnerie. «Mon facteur m’a dit ne plus avoir le droit d’entrer dans les immeubles lorsque les boîtes sont à l’extérieur, poursuit la Meyrinoise. Il doit nous contacter par interphone, mais mon allée n’en a pas!»
Brigitte a dû se rendre avec son fils à l’office postal pour réceptionner une partie de ses volumineux paquets.
Les facteurs ont le droit d’entrer dans les immeubles, indique La Poste. S’il n’y a pas d’interphone, ils distribuent directement à l’étage les colis qui ne rentrent pas dans les boîtes aux lettres ou qui sont livrés contre signature. En cas d’absence du destinataire, il peut laisser le paquet à un voisin ou déposer une invitation à retirer l’envoi..
Pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite, des solutions sur mesure existent, précise le géant jaune. Si La Poste ne confirme pas les propos de son employé, une partie du problème s’est résolue avec l’intervention du géant jaune, à Berne, qui a donné l’ordre de livrer la marchandise à domicile.
Mais à nouveau, la livraison était incomplète: «Il manquait six paquets que j’ai dû aller chercher à l’office, déclare Brigitte. C’est difficile d’organiser un déplacement avec mon fils qui est en chaise roulante.» Selon La Poste, une «solution a été trouvée avec cette dame jeudi dernier: les colis seront dorénavant déposés devant sa porte.»
Source 20 min.ch
Vous travaillez pour une institution ? Un office public ? Une entreprise de services ?
Vous voulez rendre votre communication vraiment accessible ?
Vous menez des projets de participation et d’intégration ?
Venez découvrir le français facile !
Le français facile repose sur les outils offerts par le facile à lire et à comprendre (falc) ainsi que sur différentes techniques permettant une communication sans barrière.
Le français facile vous permet de créer des informations faciles à comprendre par toutes et par tous et plus particulièrement par les personnes qui rencontrent des difficultés.
Par exemple, les personnes :
• avec un bas niveau de compétence en littératie
• ayant des difficultés d’apprentissage
• de langue étrangère
Présentation des cours français facile (pdf)
Présentation des atouts du facile à lire et à comprendre (pdf)
