« Patients »

Avec Mehdi Idir, Fabien Marsaud (alias Grand Corps Malade) signe un film aussi drôle que touchant. S’appuyant sur son livre autobiographique (édition Points), le slameur profite de son passage derrière la caméra pour évoquer sa rééducation réussie dans un centre spécialisé après l’accident qui l’avait laissé paralysé.

Pas question pour ce scénario coécrit avec Fadette Drouard de laisser la moindre place à l’apitoiement ou la tristesse. Les auteurs ont mis l’accent sur l’humour parfois très noir pour mieux faire connaître la réalité des handicapés.

«Patients» c’est l’arrivée et la vie quotidienne, dans un centre de rééducation de Benjamin, un jeune étudiant en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) paralysé après un mauvais plongeon dans une piscine.

Sans jamais chercher le coup d’éclat, le film brille par la sincérité de son propos, bien servi par une galerie de personnages drôles et attachants.

Si le récit s’alourdit parfois de quelques longueurs et situations prévisibles, «Patients» offre au spectateur une plongée «pédagogique» dans un univers méconnu du public.

Même si vous souriez parfois pendant la projection d’autres émotions peuvent venir vous effleurer…

Voir la bande annonce du film

Journée mondiale des maladies rares

A l’occasion de la journée internationale des maladies rares, un couple grison, dont les deux enfants souffrent d’une dystrophie musculaire incurable, fait part de son quotidien.

En Suisse, environ 350’000 enfants et adolescents souffrent d’une maladie rare. Les journaliste de «20 Minuten» sont allés à la rencontre d’un couple vivant à Lenzerheide (GR) à l’occasion de la journée internationale dédiée à ce type d’affections, qui a lieu pour la 10e fois ce mardi 28 février. Les deux petits enfants d’Angie et Mirco souffrent d’une dystrophie musculaire incurable depuis leur naissance.

Lire le reportage de 20min.ch

Visiter de site de ProRaris Alliance Maladies Rares- Suisse

«Frauen mit Behinderungen an die Macht!»

Der 8. März ist der Tag aller Frauen. Auch der Frauen, die infolge einer Behinderung – oder wegen totaler Gleichgültigkeit – gleich mehrfach diskriminiert sind! Sie kommen zu Wort in der ersten Ausgabe 2017 unserer Zeitschrift «Behinderung & Politik».

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Wird das Thema «Behinderung» in der Genderarbeit berücksichtigt oder das Thema «Gender» in der Behindertenarbeit und -politik? Nein! Obwohl Lohnunterschiede, ungleicher Zugang zum Arbeitsmarkt, ungleiche Karrierechancen oder Mehrfachbelastung durch Beruf und Familie auch unzählige Frauen mit Behinderungen betreffen.

Die von der IV angewandte gemischte Methode zur Invaliditätsbemessung einer teilzeit-arbeitenden Mutter ist diskriminierend, sagt der europäische Gerichtshof für Menschenrechte in Strassburg. Eine sehbehinderte Frau kann weder den Schlägen ausweichen noch ihren Angreifer identifizieren. Immerhin wurde vor Kurzem das erste barrierefreie Frauenhaus in der Schweiz eröffnet.

Frauen mit Behinderungen werden noch immer als neutrale Wesen ohne Persönlichkeit gesehen. Das belegen Beispiele und Betroffene in «Behinderung & Politik».

Massnahmen zur Gleichstellung von Frauen mit Behinderungen haben keine politische Priorität, schon gar nicht, wenn sie etwas kosten. Zudem hat das Parlament im vergangenen Dezember das Budget des Bundes rigoros gekürzt. Müssen wir denn das 23. Jahrhundert abwarten, bis die Rechte von Frauen mit Behinderungen umgesetzt werden, so wie sie die UNO-Konvention fordert?

« Les femmes avec handicaps au pouvoir ! »

Le 8 mars est la Journée de toutes les femmes, y compris de celles qui, en raison d’un handicap, sont multi-discriminées dans l’indifférence totale! Pour son premier numéro de 2017, la revue « Handicap & politique » leur donne la parole.

Télécharger «Handicap et politique» édition 1/17 en PDF (clic sur l’image)

La question du handicap est-elle intégrée dans la perspective du genre ou vice-versa? Non. Mais les écarts salariaux, l’accès inégal au marché de l’emploi et les contraintes de la vie familiale et de la vie professionnelle sont aussi le lot des femmes avec handicaps!

La méthode mixte utilisée par l’AI pour mesurer l’incapacité de gain d’une mère travaillant à temps partiel est discriminatoire, c’est la Cour européenne des droits de l’homme qui le dit. Une femme malvoyante ne peut ni esquiver les coups, ni identifier son agresseur. Pourtant, le premier centre d’accueil pour victimes de violences qui soit accessible aux femmes avec handicaps vient tout juste d’ouvrir ses portes en Suisse.

Les femmes avec handicaps sont encore considérées comme des êtres neutres et dénués de personnalité. « Handicap & politique » le dénonce, exemples et témoignages à l’appui.

Les mesures favorisant l’égalité des femmes handicapées ne sont pas une priorité politique, d’autant que parfois, elles coûtent. Or, en décembre dernier, le Parlement a eu la main lourde sur le budget 2017 de la Confédération. Faudra-t-il attendre le 23e siècle pour mettre en oeuvre la Convention de l’ONU pour le droit des personnes avec handicap ?

Vers des membres artificiels plus précis

Des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) sont parvenus à transmettre au cerveau la perception sensorielle d’un membre artificiel. Ces recherches doivent permettre à terme de développer une nouvelle génération de neuro-prothèses bidirectionnelles plus précises.

Actuellement, le flux entre le cerveau et un membre bionique ne se fait que dans un seul sens. Les chercheurs enregistrent à l’aide d’électrodes l’activité des neurones et la traduisent en commandes. Ces actions permettent le mouvement du membre robotique, explique jeudi l’UNIGE.

Le système manque toutefois de précision, en raison notamment de l’absence de perceptions sensorielles du membre artificiel. Des neuroscientifiques de l’UNIGE ont toutefois découvert qu’il était possible de transmettre cette sensation manquante par stimulation neuronale et que son apprentissage se faisait même assez rapidement.

Souris sollicitées

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont mené des expériences sur des souris. «Nous avons voulu voir si le rongeur était capable d’apprendre à contrôler un bras bionique uniquement à l’aide d’un retour de sensation artificielle», souligne Mario Prsa, chercheur à l’UNIGE, premier auteur de l’étude.

Grâce à un apprentissage fondé sur un système de récompense, la souris a réussi à intégrer efficacement l’information sensorielle du mouvement. Le cerveau a une aptitude naturelle à assimiler ce type d’information. «Sentir nos membres se fait sans réflexion», fait remarquer l’UNIGE dans un communiqué.

Ce type d’interface bidirectionnel entre le cerveau et la machine pourrait permettre dans le futur de faire bouger un bras bionique plus rapidement, sentir l’objet touché ou percevoir la pression nécessaire pour l’empoigner. L’étude des scientifiques genevois a été publiée dans le journal spécialisé Neuron.

Source : ATS