Il a fraudé l’AI pendant 10 ans !

Un Bosnien de 43 ans, domicilié à Diepflingen (BL), a mené la belle vie sur le dos des contribuables jusqu’à ce que les autorités commencent à émettre des doutes. Depuis 2005, le quadragénaire percevait en effet des rentes AI en raison d’une évaluation psychiatrique attestant qu’il ne pouvait pas travailler, comme le rappelle ce lundi la «Basler Zeitung».

Mais, après plusieurs années, les autorités ont eu des soupçons sur sa sincérité et ont commencé à l’observer. Une enquête ainsi que la perquisition de son domicile avaient permis de révéler que l’homme avait simulé ses dépressions.

Il disait souffrir de dépression et de troubles somatoformes douloureux (des troubles psychiques qui entraînent des troubles physiques) ainsi que d’une blessure au bras.

Lors de son procès l’accusé a assuré à la Cour qu’il souffrait toujours de la guerre en Bosnie, qu’il n’aimait pas être entouré par les gens et qu’il préférait rester seul en raison de ses troubles liés au stress post-traumatique.

Après avoir écouté les explications de l’accusé, le juge Adrian Jent a sorti toute une série de photos montrant l’escroc souriant au milieu de la foule à Europa Park, en train de faire du vélo, de jouer au tennis et au basket avec ses enfants, de naviguer sur un lac, de pratiquer le ski et même de prendre part à une balade à dos de chameau en prenant du bon temps en Egypte et en Bosnie.

Dans sa décision, la Cour l’avait condamné à 3 ans et demi de prison pour escroquerie par métier et à rembourser les 242’000 francs empochés illégalement. Après le tribunal cantonal, le Tribunal fédéral a confirmé cette peine la semaine dernière.

Hommage aux handicapés victimes du nazisme (Allemagne)

Devant un hémicycle bondé et figé, un comédien atteint de trisomie et des descendants des victimes de ce massacre perpétré en Allemagne sous couvert d’euthanasie ont lu des lettres et témoignage, en présence de la chancelière Angela Merkel et du président Joachim Gauck.

Hartmut Traub a retracé la mort de son oncle Benjamin en 1941. Schizophrène, il a été gazé à 27 ans dans une chambre hermétique installée au sous-sol d’un hôpital psychiatrique, « avec 63 autres personnes, pendant qu’un infirmier vérifiait par une lucarne de contrôle qu’ils étaient bien en train de mourir, c’était le protocole ».

Entre janvier 1940 et août 1941, plus de 70 000 personnes atteintes de maladies mentales, héréditaires ou de handicaps et que les nazis considéraient comme « indignes de vivre » ont ainsi été gazées et incinérées dans six lieux dédiés à travers l’Allemagne. Il s’agissait pour les autorités de mettre en application une politique eugéniste destinée à protéger le patrimoine génétique de la prétendue race aryenne.

Les protestations individuelles ont entraîné l’arrêt officiel du programme. Mais les meurtres ont continué jusqu’en 1945 sous d’autres formes: privation de nourriture, négligence, injections de doses létales d’antidouleurs par le prétendu personnel soignant.

Ce programme secret baptisé « T4 » a fait environ 300 000 victimes. Un premier mémorial a été inauguré à Berlin en 2014, dans la rue-même où une poignée de dirigeants nazis ont élaboré ce programme clandestin.

Chaque année, le 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz en 1945, des commémorations sont organisées notamment dans les différents mémoriaux des camps nazis en Europe.

La journée d’hommage de vendredi a été assombrie par une nouvelle polémique déclenchée par un élu local du parti populiste de droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). La fondation chargée du mémorial du camp de Buchenwald a annoncé refuser la présence de cet élu, Björn Höcke.

Dans un discours la semaine dernière, ce dernier avait déploré un mémorial « de la honte » à Berlin, parlant du monument rappelant l’Holocauste. Le député s’est dit scandalisé et a répondu dans un communiqué qu’il maintenait sa participation à l’hommage.

Joseph Schuster, le président du Conseil juif allemand s’est alarmé de la récente poussée du populisme en Allemagne et de l’existence de groupuscules d’extrême droite violents. L’un, prêt à passer à l’acte contre des cibles juives ou des réfugiés, a été démantelé mercredi par la police allemande.

La présidente de la Confédération Doris Leuthard a également honoré la mémoire des victimes du national-socialisme. Certains survivants, marqués dans leur corps et leur âme, se sont établis en Suisse, a-t-elle rappelé dans un communiqué.

La Suisse préside l' »International Holocaust Remembrance Alliance » (IHRA) en 2017. Cette organisation fondée en 1998, qui compte 31 pays membres, a pour but de promouvoir la recherche et l’éducation sur l’Holocauste. La Suisse mettra l’accent sur des projets présentant des témoignages de survivants par le biais des médias sociaux, a indiqué dans son message Mme Leuthard.

Une nouvelle édition de récits de survivants de l’Holocauste, accompagnés de reproductions d’œuvres de Gerhard Richter, a été présentée dans ce cadre vendredi à Berne.

Source : ATS

Invalide il possède un petit commerce

Au quatrième étage d’un simple immeuble de bureaux, dans la zone industrielle de Berne, se trouve le Girl and Boyshop un sex-shop dont Michel Abegg est l’heureux propriétaire. A 26 ans le jeune homme qui est invalide a déjà conquis le marché érotique suisse.

Michel Abegg qui avait commencé par un apprentissage de jardinier paysagiste qu’il n’a pas poursuivi et qui touche depuis toujours une pension d’invalidité en raison d’un grave problème de vision aurait pu rester chez lui et attendre des jours meilleurs. Mais c’était sans compter sur sa détermination à trouver une occupation.

Tout a commencé par un petit service en ligne par lequel il expédiait des articles érotiques. Quand il recevait une commande, il s’approvisionnait dans le sex-shop le plus proche et expédiait les articles avec un petit supplément de 10 francs. Il a ainsi pu amasser assez d’argent de pour ouvrir son propre magasin et passer directement ses commandes auprès des grands distributeurs du monde entier.

Son but ?
Ne plus dépendre de l’AI et devenir un entrepreneur indépendant. Un long chemin pour celui qui en raison de son handicap n’a même pas le droit de conduire…

Jeux Olympiques 2026: les Fédérations suisses soutiennent massivement une candidature

Un sondage mené auprès de 103 Fédérations sportives suisses montre un soutien massif à une candidature suisse à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2026. Le Conseil exécutif de Swiss Olympic prendra une décision dans quelques semaines.

Les résultats de ce sondage mené par Swiss Olympic montrent que 96% des personnes interrogées (présidents, vice-présidents ou secretaires des Fédérations sportives) souhaitent que la Suisse organise les Jeux. De plus, 86% pensent que cette opportunité stimulerait la croissance du sport en Suisse.

En plus du potentiel que cela pourrait représenter pour le sport suisse en général, 59% pensent que l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver en Suisse pourrait accroître la participation des personnes handicapées dans le sport.

Concernant le calendrier de la candidature, 80% sont d’accord que 2026 constitue le bon moment pour une candidature suisse, après deux JO d’hiver organisés en Asie, soit PyeongChang (2018) et Pékin (2022). De plus, 83% des répondants se disent prêts à jouer un rôle actif durant la campagne de candidature internationale. Les résultats complets du sondage seront publiés en même temps que ceux d’autres sondages menés auprès d’autres groupes le 7 mars 2017, jour où le Conseil exécutif de Swiss Olympic se rencontrera pour décider de soumettre ou non une candidature pour les JO de 2026 et, si oui, avec quel projet candidat, soit Sion 2026 ou les Grisons.

L’entier des résultats de ces sondages ainsi que des analyses supplémentaires feront partie d’un rapport préparé par la Taskforce 2026 pour le compte du Conseil exécutif de Swiss Olympic.

Pour en savoir plus sur les Jeux Paralympiques visitez le site de Spécial Olympics Switzerland

L’évaluation de l’invalidité pas assez standardisée

Les médecins chargés d’évaluer l’invalidité d’un patient varient souvent dans leurs conclusions. C’est le constat d’une équipe internationale de chercheurs avec participation bâloise. Ils suggèrent l’introduction de procédures standardisées.

Ces scientifiques de l’Université de Bâle, des Pays-Bas et du Canada ont effectué une méta-analyse de 23 études sur le sujet. Résultats: plus de la moitié des requêtes en invalidité sont rejetées dans le monde sur la base de certificats médicaux indépendants.

Le fait que les évaluateurs varient souvent dans leurs conclusions au sujet d’un même patient est probablement dû à l’absence de standards valables, estime Regina Kunz, co-auteure de ces travaux, citée jeudi 26 janvier 2017 dans un communiqué de l’Université de Bâle.

Ces conclusions, jugées «inquiétantes», sont publiées dans le «British Medical Journal». Les patients ont droit à une évaluation valable, écrivent les scientifiques, qui plaident pour le développement de procédures structurées.

Regina Kunz et son équipe en ont précisément testé une à l’intention des personnes souffrant de troubles psychiques en collaboration avec l’Office fédéral des assurances sociales et la Suva. Les résultats seront publiés prochainement.

Source ats

Lire le communiqué de l’Université de Bâle (uniquement en allemand)