Les cabines téléphoniques vont disparaître…

Finie la cabine téléphonique obligatoire par commune. Cette prestation devrait disparaître du service universel dès 2018. Parallèlement, il devrait être possible de passer un abonnement pour Internet chez Swisscom ou son successeur sans avoir de contrat de téléphone.

L’accès à Internet ne devrait plus être lié à la location d’une ligne de téléphone. Face aux critiques émises en consultation, le Conseil fédéral a renoncé à introduire un prix plafond qui inclurait les communications.

Le prix maximum pour un raccordement téléphonique de base restera donc inchangé à 23,45 francs. La connexion à l’Internet seule sera facturée 45 francs au plus. Enfin, la combinaison des deux services coûtera toujours au maximum 55 francs.

Chaque ménage pourra demander gratuitement une inscription supplémentaire dans l’annuaire. Cette mesure permettra par exemple aux couples mariés, dont chaque conjoint a gardé son nom, d’apparaître sous les deux patronymes.

A l’avenir, le concessionnaire du service universel ne proposera plus les raccordements traditionnels analogiques et numériques mais axera ses offres sur un raccordement multifonctionnel basé sur la technologie IP (protocole internet). Le passage total au nouveau système est prévu en 2021.

L’offre de service destinée aux handicapés sera élargie. La transcription et les relais des messages courts pour les malentendants seront maintenus, de même que le service d’annuaire et de commutation pour les malvoyants et les personnes à mobilité réduite (numéro gratuit 1145).

S’ajoutera la mise à disposition pour les malentendants d’un service de relais en langue des signes par vidéo-téléphonie. Dans une première phase, ce service devrait être offert au moins les jours ouvrables de 8h00 à midi et de 14h00 à 18h00.

Source: ats

Le handicap est l’un des principaux facteurs de pauvreté

Les personnes handicapées sont souvent condamnées à la double peine. Jusqu’à une sur quatre est considérée comme pauvre en Suisse, selon les critères statistiques. Profitant de la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre 2016, leur faîtière lance un appel.Lien vers le programme du 3 décembre 2016

Des aides complémentaires permettent certes d’atteindre le minimum vital. Mais cela ne signifie pas encore un minimum de vie sociale. Le risque de pauvreté et la pauvreté avérée entraînent en effet souvent l’exclusion sociale, écrit Inclusion Handicap, l’Association faîtière des organisations suisses de personnes handicapées.

Assister à des événements, faire partie d’une association, pratiquer un hobby, visiter des amis et des membres de la famille: tout cela coûte. Et pour les personnes en situation de handicap, de telles activités génèrent fréquemment un surcroît de dépenses, ne serait-ce que pour les déplacements.

Près d’un quart est pauvre
C’est sur ce constat que Inclusion Handicap veut mettre le doigt cette année. Via des stands, des manifestations culturelles, des tables rondes et autres actions, les personnes handicapées, leurs proches et les organisations liées vont ainsi sensibiliser la population au slogan « Assez pour survivre – mais aussi pour vivre? ».
Les chiffres présentés, provenant de l’Office fédéral de la statistique, sont éloquents: 19% des personnes handicapées sont menacées de pauvreté, et ce chiffre monte même à 25% pour les personnes handicapées fortement restreintes dans la vie quotidienne.

Elles reçoivent certes des indemnités de l’assurance invalidité (AI). Mais celles-ci sont à peine suffisantes pour atteindre le minimum vital, lequel représente un revenu disponible du ménage inférieur à 60% du revenu moyen en Suisse.

Un Suisse sur cinq est handicapé
Plus souvent que d’autres, les personnes handicapées sont ainsi contraintes, au risque de tomber dans la pauvreté, de faire appel aux prestations complémentaires (PC), ou à des organismes privés pour obtenir des aides financières. Plus de 45% des bénéficiaires d’une rente AI en touchent, contre 13 % des bénéficiaires d’une rente AVS.

La Suisse compte quelque 1,6 million de personnes handicapées. Ces quelque 20% de la population sont représentés par 24 organisations membres d’Inclusion Handicap, précise cette dernière.

Source : ats

L’Hôpital du Valais présente son « guide des bonnes pratiques »

L’Hôpital du Valais a dévoilé son « guide des bonnes pratiques » lors du 8ème Forum patient qui se déroulait ce mercredi à l’Aula de l’Hôpital de Sion. Ce nouveau document recense les besoins et exigences d’accessibilité aux infrastructures hospitalières pour les personnes souffrant d’une incapacité motrice, d’une déficience auditive, de la vue ou encore d’une incapacité intellectuelle.

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Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, 17% des personnes qui passent la porte d’un hôpital sont limitées dans leurs mouvements.

Tous ces patients doivent pouvoir bénéficier d’un même accès aisé aux bâtiments, aux locaux et aux soins que tout un chacun, selon les diverses associations pour handicapés.

Un guide qui fait d’ailleurs référence en Suisse.

Il a été réalisé par Pascal Bruchez, chef des projets stratégiques de l’Hôpital du Valais, qui a étroitement collaboré avec le secteur médico thérapeutique de l’Hôpital du Valais, la société id-Geo, pionniers de l’accessibilité universelle en

Suisse, et huit associations qui défendent les intérêts des groupes de personnes en question.

Lien vers les documents-mandataires

Lien vers le site www.id-geo.ch

Source : rhonefm.ch

Le Valais ne respecte pas les droits des personnes handicapées

Deux ans après la ratification de la convention de l’ONU par la Suisse, rien n’a bougé sur le terrain !

Les droits des personnes handicapées sont encore loin d’être établis en Valais. Par exemple, le récent projet de construction d’une télécabine à Morgins ne comporte aucune mention de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
«Nous avons donc fait opposition à ce projet. Nous soupçonnons que l’Office fédéral des transports n’a pas cette information», a souligné Caroline Hess-Klein, cheffe du Département Egalité d’Inclusion handicap, lors du forum sur les droits des personnes handicapées organisé hier à Sierre par la fondation Emera.

Lire l’article du Nouvelliste

L’Oréal Suisse et sa marque Urban Decay intègrent des personnes en situation de handicap

L’Oréal se classe parmi les 20 premières entreprises mondiales en matière de diversité et d’inclusion selon le nouvel indice Diversité & Inclusion (D&I) lancé en septembre dernier par Thomson Reuters. En Suisse, L’Oréal a adopté une approche inclusive inédite du handicap: l’entreprise recrute non seulement des personnes en situation de handicap sur des métiers de contact, elle crée aussi un tutoriel à l’usage des consommatrices sourdes ou malentendantes.

Depuis plus de 10 ans, L’Oréal s’engage à développer une stratégie de Diversité et d’Inclusion orientée vers les résultats et reposant sur plusieurs axes. « La diversité et l’inclusion font partie intégrante de la mission de L’Oréal, « la beauté pour tous » », déclare Jean-Claude Le Grand, Directeur du Développement International des Ressources Humaines et Directeur Corporate de la Diversité de L’Oréal. « Notre culture centrée sur les personnes et nos effectifs diversifiés figurent parmi nos facteurs de réussite et, bien sûr, parmi nos valeurs fondamentales. C’est pourquoi il est essentiel d’accélérer l’intégration des personnes en situation de handicap dans le monde pour contribuer à notre ambition de devenir l’un des leaders mondiaux dans la gestion de la diversité. »

Dans ce contexte, L’Oréal Suisse a décidé d’affirmer son engagement en faveur de l’inclusion des personnes handicapées. Dès le printemps 2016, l’entreprise a recruté 3 make-up artistes sourdes et malentendantes pour sa marque sélective Urban Decay, en collaboration avec la Fédération suisse des sourds. Les jeunes femmes ont ainsi été formées et sont actives à temps partiel sur les stands de la marque à Zurich et Lausanne. « Engager des personnes sourdes ou malentendantes sur un métier de contact permet de sensibiliser directement ou indirectement la clientèle entendante à ce handicap », s’exclame Lucie, malentendante, make-up artiste dans le pop-up store Urban Decay à Lausanne.

Au-delà des outils pour faciliter la communication au quotidien, L’Oréal a d’autre part développé un tutoriel maquillage Urban Decay en langue des signes destiné à ses consommatrices sourdes et malentendantes.

Plus tôt dans l’année, les équipes du siège de L’Oréal à Genève étaient sensibilisées au handicap dans le cadre d’un Diversity Day. Une mise en situation leur était proposée par le biais de divers ateliers: café des signes, parcours mobilité, atelier braille et visite de PRO, sous-traitant de longue date de L’Oréal, qui emploie 200 personnes en situation de handicap à Genève.

La filiale suisse de L’Oréal souhaite désormais poursuivre cette démarche, qui a mobilisé tant les équipes Ressources Humaines que Marketing. L’entreprise compte intégrer davantage de personnes en situation de handicap, dans son siège et dans les métiers de la beauté. Elle entend ainsi recruter 2% de ses effectifs parmi ce groupe de population.

le tutoriel est disponible sur ce lien  le mot de passe est 2016

Des entretiens sur site avec les différents acteurs du projet sont réalisables sur rendez-vous.

Contact: danielle.bryner@loreal.com / tél. : 058 105 11 42 / www.loreal.ch

Source: presseportal.ch