Des aveugles et malvoyants en visite à l’armée

Passer une journée comme les autres. C’était  le leitmotiv du camp, organisé par la section vaudoise de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants (FSA), qui rendait visite aux soldats de l’école de recrues d’artillerie 31 à Bure. L’occasion pour ces jeunes, qui ne pourront jamais faire l’armée, de toucher et sentir des objets ou des odeurs présents dans le quotidien militaire.

Lire le reportage du 12.08.2016, du service de presse des Forces terrestres  sur le site de la Confédération suisse

Voir ou écouter le film du camp des jeunes FSA 2016

Démo café handibike

Le jeudi 08 septembre 2016 dès 16h30 aura lieu le 2ème démo café de l’année à la Clinique romande de réadaptation, à Sion. Pour ce 2ème démo café de l’année, nous vous proposons de découvrir le handibike. Venez tester ce vélo et profitez de l’occasion pour rencontrer 2 grands sportifs :

  • Silke Pan, vice-championne du monde para-cyclisme, qui nous parlera de son défi de l’été : gravir plus de 14 000 mètres de dénivelé positif à la force des bras en handibike, avec l’ascension de 13 cols alpins suisses.
  • Jean-Philippe Delacoste, paratriathlète, qui nous parlera à son tour de son parcours sportif avant et après l’accident.

Cette découverte est ouverte à toute personne en situation de handicap, ainsi qu’aux patients de la Clinique romande de réadaptation qui souhaiteraient profiter de cette occasion unique :

  • de découvrir les possibilités de faire du handibike
  • de découvrir le matériel qui permet de pratiquer du handibike
  • de passer un moment convivial.

Renseignements, programme et inscriptions

Les régies immobilières rechignent à louer des appartement aux rentiers AI

Les personnes en situation de handicap dénoncent leurs difficultés d’accès au logement. Elles accusent les régies immobilières de rechigner à louer à des personnes à l’assurance invalidité. Une situation qui coïncide avec l’abandon, progressif, des loyers subventionnés par la Confédération.

En 2015, Pro Infirmis Vaud a lancé le projet pilote HandiLoge afin de sensibiliser les régies aux difficultés des personnes handicapées pour trouver un appartement dans une région touchée par la crise du logement. «Notre service de formation à la vie autonome, qui enseigne à des adultes présentant un handicap mental à s’assumer, a remarqué que ces gens-là n’arrivaient jamais à trouver un logement», raconte Etienne Blanc, responsable du projet. «Aucune régie ne va vous dire que ses dossiers sont placés au dessous de la pile, mais c’est le cas.» Selon Etienne Blanc, ce qui refroidit le bailleur, c’est le type de handicap du candidat, parfois difficile à comprendre, et sa structure de revenus complexe (rente AI, prestations complémentaires, autres). «Quand un gérant reçoit 50 dossiers, il va au plus facile. Cela peut se comprendre », estime cet ancien banquier. Celui-ci a rencontré les directeurs des principales régies du canton. «Je leur demande si une ou deux fois par mois, ils accepteraient de donner la priorité aux dossiers que nous appuyons.» En échange, Pro Infirmis s’engage à présenter des candidats qu’elle connaît, qui «ne vont pas déranger le voisinage» et qui n’ont pas de poursuites. Et ça marche: 24 personnes ont trouvé rapidement un logement depuis un an. «Il n’y a pas eu de problème ni de dénonciation de bail. Les régies voient que ça fonctionne et sont plus réceptives.» Le projet HandiLoge, limité à l’origine à un an, devrait être reconduit en 2017. D’autres sections cantonales, comme celle de Fribourg, réfléchissent à reprendre le concept.

Lire l’article du Nouvelliste (en PDF)

Le projet GoFit

L’Association Procap et la Fédération suisse des centres fitness et de santé (SFGV) entendent donner aux personnes handicapées la possibilité de fréquenter un club, via la création du label de qualité Fitness Guide. «Notre projet est né des retours de certaines personnes qui se sont vu refuser l’accès à un club, raconte Caroline Marti, coordinatrice du projet GoFit.

Une personne malvoyante n’a par exemple pas pu entrer car elle était accompagnée d’un chien. Pourtant, la loi stipule clairement qu’il s’agit d’accompagnants et qu’ils ne doivent pas être considérés uniquement comme des animaux.» La démarche vise donc à mettre à disposition un registre regroupant les établissements sensibilisés et adaptés au handicap.

Pour le président de la SFGV, Claude Ammann, «ce projet part de l’idée de permettre aux handicapés et aux personnes âgées de se maintenir en forme comme les autres». Mais n’est-ce pas très compliqué, autant au niveau structurel que vis-à-vis du personnel? «Il ne s’agit pas d’une démarche commerciale. Peut-être bien que cela présente quelques difficultés. Mais ces personnes doivent disposer d’un accès aux clubs. C’est aussi une manière de leur permettre de s’intégrer dans la société», réplique-t-il.

Lire l’article de tdg.ch

Voir le projet GoFit

A partir du 1er juillet, l’audiodescription sera obligatoire pour les films suisses soutenus par l’OFC.

Pour les aveugles et les malvoyants l’accès au cinéma reste limité par le manque de films en audiodescription.

Tout cela devrait bientôt changer car selon la nouvelle Ordonnance sur l’encouragement du cinéma, l’audiodescription devient obligatoire à partir du 1er juillet 2016 pour tous les longs métrages de fiction soutenus par l’OFC à hauteur de 300’000 francs ou plus, ainsi que les documentaires soutenus à plus de 125’000 francs.

Désormais, l’application gratuite Greta développée pour les téléphones portables doit permettre à toute personne déficiente de la vue d’accéder à l’audiodescription.

L’application Greta permet aux aveugles et aux malvoyants de télécharger librement à l’avance l’audiodescription des films sur leur téléphone portable. Une fois dans la salle l’application Greta se synchronise automatiquement à la bande-son lorsque le film commence. L’audiodescription est immédiatement transmise dans l’oreillette branchée au téléphone et la personne en situation de handicap visuel peut alors bénéficier à la fois de l’audiodescription et de l’ambiance sonore de la salle.

Un test plutôt décevant effectué à Zurich montre que l’application ne fonctionne pas encore dans tous les cinémas. En effet, le catalogue Greta comprend actuellement majoritairement des productions allemandes, ainsi que certains films américains doublés en allemand. « Heidi » est le seul titre suisse proposé pour l’instant – et c’est en vain que l’on cherche des films en français ou en italien.

L’application présente également quelques inconvénients notamment le volume qu’il faut prendre soin de régler pour ne pas déranger les autres spectateurs lesquels ne comprennent pas toujours pourquoi le téléphone portable de la personne aveugle ou malvoyante assise à côté d’eux reste branché pendant toute la durée la séance.

Et que se voient proposer les sourds et les malentendants?
L’application, développée par la même entreprise que Greta, s’appelle Starks et active des sous-titres synchronisés sur tablette ou smartphone. Un essai montre rapidement à quel point il est incommode de devoir constamment promener son regard entre l’écran et la tablette (sans parler du fait que les films présentés en version originale sont déjà sous-titrés, même s’ils ne comportent pas de descriptions de sons et de musiques).

Là aussi, il y a une amélioration en vue: en septembre devraient apparaître sur le marché des lunettes affichant des sous-titres pour malentendants. Le prototype a été présenté lors de la dernière Berlinale. Les lunettes fonctionnent également pour le visionnement de DVD ou la télévision.

Lire l’article de cinébulletin.ch