Mieux encadrer le dépistage sanguin de la trisomie

Dépister la trisomie 21 ou une autre anomalie chromosomique d’un enfant à naître, à partir d’une simple prise de sang chez la mère? Cette possibilité existe depuis 2012, avec l’arrivée sur le marché suisse de tests prénataux non invasifs (TPNI). La fiabilité de ces tests, et le fait qu’ils permettent d’éviter d’autres analyses potentiellement dangereuses pour le bébé, expliquent leur succès.

Pourtant, leur généralisation suscite des questions d’ordre éthique, notamment par rapport à la reconnaissance des personnes handicapées. Dans un nouveau rapport, qui rassemble les travaux de médecins, juristes, éthiciens et autres personnes concernées par la question, le Centre d’évaluation des choix technologiques TA-SWISS met en balance les chances et les risques liés à l’arrivée de ces nouveaux outils, et émet des recommandations pour encadrer leur usage.

Divers examens sont proposés aux femmes durant leur grossesse pour évaluer l’état de santé du foetus. Le test dit du premier trimestre comprend ainsi un dosage d’hormones dans le sang de la mère et une échographie, qui fournissent des informations sur le risque de trisomie 21 chez l’enfant. Jusqu’à récemment, les femmes confrontées à un résultat défavorable à ce test étaient orientées vers une analyse plus approfondie basée sur un prélèvement soit de liquide amniotique (amniocentèse) soit de cellules du placenta (choriocentèse). Mais ces examens ont un inconvénient: ils s’accompagnent d’un risque de fausse couche d’environ 1%.

Lire l’article de letemps.ch

Handicapé à vie, un jeune traîne en justice un forain

Le propriétaire de l’installation, accusé de lésions corporelles graves par négligence, a fait face à la justice ce jeudi. Pour son défenseur les responsabilités sont ailleurs. «Sportif expérimenté qui faisait régulièrement du trampoline, Stephen était à même de juger de la dangerosité du double saut périlleux qu’il a tenté». Bref, l’adolescent savait ce qu’il faisait, estime l’homme de loi.

Pour l’avocat de la victime la «désinvolture» de V., le patron du «Trampolino», ne fait pas de doute. Formation et surveillance déficiente de l’employé présent le soir du drame, normes de sécurité pas appliquées et affichage peu visible du règlement du manège: «Si tout avait été respecté, l’accident n’aurait pas eu lieu» Absent au moment du drame parce qu’il s’occupait d’un enfant perdu près de son manège, l’accusé a fondu en larmes après les réquisitoires: «Je suis désolé de ce qui s’est passé, je vous comprends»

Le ministère public a requis 9 mois de prison avec sursis contre l’accusé. Le verdict sera rendu ultérieurement. Les défenseurs de Stephen et sa famille réclameront aussi au civil 350’000 fr. d’indemnités pour tort moral.

Source 20min.ch

Le plein de nouvelles aventures avec le camp des jeunes de la FSA

Il  reste encore une place pour un(e) jeune handicapé(e) de la vue aveugle ou malvoyant(e) âgée de 13 à 16 ans, pour le camp des jeunes  ouvert à toutes les sections de la FSA, qui aura lieu du lundi 4 au samedi 9 juillet, au manège de la Sallivaz à Chavannes-de-Bogis,

De nombreuses animations sont prévues pour offrir à des enfants handicapés de la vue des vacances inoubliables pendant lesquelles ils pourront :

– découvrir la plongée sous-marine
– voler en avion et en hélicoptère de l’Armée Suisse.
– parler au creux de l’oreille d’un cheval.
– partager la mission des samaritains
– faire un tour sur une vraie moto Golwing
– se mettre aux commandes d’un char d’assaut

Une occasion unique de passer une semaine exceptionnelle avec des jeunes voyants du même âge pour échanger leurs expériences.

Une offre entièrement financée par la FSA à ne surtout pas manquer !

Lien vers le programme complet du camp et les inscriptions

Non à la fécondation in vitro

Dix-neuf organisations engagées sur le plan social, notamment dans le soutien aux handicapés, s’associent pour recommander le rejet de la loi sur la procréation médicalement assistée( LPMA), en votation le 5 juin 2016. Elles exigent notamment des garde-fous très clairs, tels que prévus à l’origine par le Conseil fédéral.

Cette loi révisée permet une application presque illimitée du diagnostic préimplantatoire (DPI). Désormais, tous les couples qui optent pour une insémination artificielle pourraient faire analyser génétiquement les embryons produits en éprouvette, et plus seulement les couples présentant une prédisposition pour une maladie héréditaire grave, dénoncent ce jeudi 21 avril 2016 les organisations.

Lien vers le RÉFÉRENDUM  sur  la loi LPMA

Journée d’étude « Reconnaissez nos droits ! »

Le 9 juin 2016 ASA-Handicap mental organise  une journée d’étude  sur le thème:

« RECONNAISSEZ NOS DROITS ! » Réalité et recommandations

Cette journée d’étude qui aura lieu à Lausanne, s’adresse à toutes celles et tous ceux concernés par l’avenir des personnes avec un handicap mental dans notre société : les personnes elles-mêmes, les décideurs politiques, les responsables institutionnels et d’organismes d’aide et d’entraide, les familles, les intervenants du domaine de l’éducation, de la santé et du monde du travail.

Lire la présentation de la journée d’étude du 9 juin 2016

Pour rappel, une journée d’étude organisée par la FOHVAHM sur les devoirs des personnes aura lieu le 10 juin 2016 à l’Hôtel Vatel à Martigny.

Voir le Flyer