Le talent de la danse ne s’arrête pas au handicap

Au sein de la Candoco, le handicap n’entrave pas la danse.

Dans son studio de répétition londonien, la Candoco Dance Company peaufine Set and Reset/Reset de Trisha Brown. Comme en 1983, du début à la fin, on a l’impression d’assister à un seul et unique mouvement.

La technique du release a cette qualité-là. Ce grand «classique» de la danse ouvrira le Festival Steps. A Londres, c’est une évidence: on peut danser, de manière professionnelle, engagé à l’année dans une compagnie permanente, même si on a une jambe ou un bras en moins.

Le talent de la danse ne s’arrête pas au handicap. La différence est complètement assumée: la compagnie de danse contemporaine Candoco réunit des danseurs qui ont un handicap et des danseurs qui n’en ont pas. Elle se produira douze fois lors de sa grande tournée helvétique.

Les 7 et 8 avril, Fribourg, Equilibre (ouverture du festival);
les 11 et 12 avril, Zurich, Gessnerallee;
le 14 avril, Meyrin, Théâtre Forum Meyrin;
le 16 avril, Vevey, Le Reflet – Théâtre de Vevey;
les 19 et 20 avril, Winterthour, Theater Winterthur;
le 22 avril, Coire, Theater Chur;
le 24 avril, Berne,  Dampfzentrale Bern;
le 28 avril, Neuchâtel, Théâtre du Passage;
le 1er mai, Lugano, LAC Lugano Arte e Cultura.

Lire l’article de letemps.ch

Renseignements complémentaires

La révision de l’AI fait des mécontents

Le Conseil fédéral a mis en consultation en décembre une réforme de l’assurance invalidité (AI) mêlant des mesures financières, un plan pour renforcer la collaboration entre les acteurs impliqués et des points améliorant le soutien à la réintégration professionnelle.

Concernant le montant des rentes AI, deux variantes de rentes linéaires sont proposées. La première veut, comme à présent, octroyer une rente entière à partir d’un taux d’invalidité de 70%. La seconde ne veut l’accorder qu’à partir d’un taux de 80%.

Les défenseurs des personnes handicapées soutiennent la proposition du Conseil fédéral, mais jugent aussi le nouveau système de rentes trop désavantageux. Intégration Handicap ne pourrait l’accepter que si une rente partielle peut être accordée à partir d’un taux d’invalidité de 10% déjà, et non de 40% comme le prévoit la réforme.

Même son de cloche chez Pro infirmis, qui ajoute que le taux de la rente doit correspondre exactement au degré d’invalidité. Quant à la rente entière, elle devrait être accordée à partir d’un degré d’invalidité de 70%. Pour Agile.ch, des rentes attribuées à partir d’un degré d’invalidité de 40% ne sont acceptables qu’avec l’octroi obligatoire de la somme maximale dès un taux de 70%.

Pour l’association insieme, le projet peut induire des effets négatifs pour les jeunes handicapés mentaux. Comme ceux-ci requièrent un accompagnement plus intense et un engagement plus fort des employeurs, ils pourraient être frappés par «un démantèlement de la formation professionnelle».

Selon Agile.ch, le projet du Conseil fédéral n’est pas non plus suffisant au regard de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées (CDPH). Pour le contrebalancer, il faudrait par exemple «que la contribution d’assistance de l’AI soit enfin accessible sans discrimination», selon l’association.

Lire l’article de 24heures.ch

Handicap à domicile : le Valais favorable à plus d’aides de l’AI

Garder un enfant avec handicap ou maladie grave à domicile relève souvent du défi, au point d’attirer suffisamment l’attention du politique pour envisager des aides nouvelles.

Le conseiller national UDC Rudolf Joder a déjà obtenu un large soutien à son initiative parlementaire (déposée le 27 septembre 2012) pour modifier, dans ce sens, la loi sur l’assurance invalidité.
A deux jours du terme de la consultation, même le Conseil d’Etat valaisan s’est rallié, dans sa position, à l’idée d’augmenter les aides, dans la mesure où, en plus, la correction répond à une égalité de traitement entre le domicile et les institutions, précise le gouvernement.

Actuellement, l’AI propose déjà dans certains cas une contribution d’assistance avec un plafond mensuel. Il reste souvent insuffisant pour des familles qui naviguent à vue avec des compléments de type associatifs ou privés.

En Valais, Cerebral, association de parents d’enfants IMC est particulièrement active dans ce registre en proposant un service de relève (sur un prix à 25 francs de l’heure, 17 sont subventionnés alors que le solde est à charge des familles). « Le service est toutefois limité à 200 heures par année » Bruno Perroud, directeur de Cerebral Valais (interview ci-dessous). Selon lui, la démarche politique actuelle est nécessaire à tous les points de vue. Elle changerait fondamentalement l’opportunité des personnes en situation de handicap de choisir leur vie comme le préconise la Convention des droits de l’homme.

Le dossier retournera dès vendredi dans les mains d’Ignazio Cassis, président de la commission santé et sécurité sociale du national. Si l’initiative est validée, deux articles de la loi sur l’assurance-invalidité seront modifiés.

Écouter l’interview

Un soutien évident pour les familles aux yeux de Bruno Perroud

Source rhonefm.ch

7ème révision AI

Dans le cadre de la modification de la loi fédérale sur l’assurance-invalidité (Développement continu de l’AI), le Forum Handicap Valais/Wallis a écrit au Conseiller fédéral Alain Berset pour lui signifier son soutien plein et entier à la prise de position qu’Inclusion Handicap lui a transmise datée du 9 mars 2016.

Lire la lettre du 18 mars 2016 adressée à M. Alain Berset par le Forum Handicap Valais/Wallis (FHVW)

Lire le communiqué de presse du 14 mars 2016 d’Inclusion-Handicap (IH)

Lire la consultation du 9 mars 2016 d’Inclusion-Handicap (IH)

Écoute mon histoire

La surdité se dévoile en vidéo

En Suisse, au moins 500’000 personnes souffrent d’un trouble de l’audition, et parmi elles 10’000 sont complètement sourdes. La plupart des sourds, toutefois, ne se considèrent pas comme des handicapés, car ils peuvent tout faire – sauf entendre.

Six portraits filmés pour comprendre le quotidien des personnes sourdes ou malentendantes. A l’approche de la Journée nationale de l’audition, le 10 mars, la Fédération suisse des sourds (FSS) lance une campagne de sensibilisation sur Internet. On y découvre une enseignante, un artiste, un joueur de futsal, un skater, une interprète en langue des signes et une jeune fêtarde. Six personnalités fortes qui vivent leur vie comme tout un chacun, mais sans le son.

Les internautes sont invités à partager ces clips vidéo sur les réseaux sociaux. Avec cette campagne, portée par des images de grande qualité et de courts textes explicatifs, la FSS souhaite aider les personnes entendantes «à développer une meilleure empathie pour celles qui souffrent d’un déficit auditif, mais aussi à dissiper les préjugés et les appréhensions».

Visiter le site ecoutemonhistoire.ch

Visiter le site de la SSV – (Société des Sourds du Valais)