Grâce à quatorze remorques qui ont été transformées (datant de 1990, accouplées aux trolleybus de la série 700), toutes les compositions de véhicules des Transports publics lausannois (TL) circulant sur le réseau disposent désormais d’un accès aux personnes en fauteuil roulant. La rampe, mobile, mise sous clé dans l’espace situé entre les deux portes de la remorque, peut être installée par le conducteur sur demande du client à mobilité réduite qui sera assisté le temps de l’embarquement.
Homologuée par l’Office fédéral des transports (OFT) et le Service des automobiles et de la navigation (SAN), la place pour fauteuil roulant est désormais inscrite dans le permis de circulation des remorques. La plateforme a été aménagée à l’intérieur du véhicule conformément aux standards exigés. Elle dispose d’un dossier d’appui, d’un crochet de retenue, d’une main courante et d’un bouton d’arrêt.
L’application Aipoly révolutionne la vie quotidienne des personnes malvoyantes ou aveugles, elle transcrit en direct l’environnement de l’utilisateur. Les technologies de reconnaissance visuelle, d’intelligence artificielle et d’assistance vocale se mettent au service des personnes déficientes visuelles pour leur permettre de « voir » à travers leur Smartphone.
Des milliers d’objets sont aujourd’hui identifiables grâce à l’appareil photo et la fonction vidéo des smartphones. L’utilisateur scanne l’objet voulu, Aipoly donne le nom et la taille de ce dernier à haute voix. La personne déficiente visuelle peut donc se projeter dans l’espace et adapter sa gestuelle. En moyenne Aipoly est capable de reconnaître trois objets par seconde et 900 couleurs différentes, une capacité d’action sensiblement remarquable pour une version bêta.
La startup australienne qui développe cette application révolutionnaire veut aller encore plus loin. La prochaine version d’Aipoly proposera une fonctionnalité de reconnaissance des scènes. Très simplement, elle décrira l’environnement dans lequel se trouve l’utilisateur, tout en mettant en relation les objets qui l’entourent, par exemple «un chat sur une table».
Le 8 octobre 2016, le Hallenstadium de Zurich accueillera la première compétition de Jeux Bioniques consacrée aux athlètes assistés par la robotique, l’informatique et les sciences cognitives : le Cybathlon.
Une course d’exosquelettes, une épreuve de bras bioniques et un challenge d’avatars pilotés par la pensée. Voici le programme du Cybathlon qui fascine et pourrait faire croire à un film de science-fiction.
Réservé aux athlètes en situation de handicap, le projet commence déjà à faire parler de lui.
Voir la présentation du Cybathlon
Il existe déjà des événements consacrés aux sportifs ayant une particularité physique ou mentale, comme les jeux paralympiques (pour les handicapés) ou les deaflympics (pour les sourds et les malentendants), mais ça s’arrête là.
Alors que ces dix dernières années, sont apparues sur les pistes d’athlétisme et les piscines de nouveaux équipements bénéficiant des dernières avancées technologiques en matière d’aérodynamisme et de capteurs augmentant les performances à la frontière du sport et de l’homme équipé, on peut se poser la question de savoir :
A partir de quel moment la technologie prend le pas sur les performances véritables de l’athlète ?
Dans quelle mesure un athlète augmenté est-il favorisé par rapport à un athlète valide ?
Le Cybathlon n’est pas seulement une « épreuve sportive » ; elle a pour objectif de sensibiliser le public sur l’évolution des travaux en matière de prothèses artificielles, sur les défis et les opportunités des technologies d’assistance et sur le renforcement des échanges des équipes de recherche qui travaillent sur le sujet.
Le règlement du Cybathlon autorise, voire encourage, les fournisseurs d’appareils à assistance robotisée à équiper les athlètes des technologies les plus avancées. L’idée de cette compétition est, avant tout, de faire avancer les recherches en la matière.
Deux médailles seront attribuées : pour l’athlète et la machine ! Ces aides techniques pourront inclure des produits déjà disponibles dans le commerce mais également des prototypes mis au point par les laboratoires de recherche.
Deux médailles seront décernées dans chaque épreuve, une pour le « pilote » et l’autre pour sa machine, récompensant ainsi à la fois les qualités athlétiques et l’innovation technologique.
Six épreuves liées à un type de handicap
– Epreuve pour les avant-bras bioniques : pour les athlètes amputés d’avant-bras, il faudra avec leur membre bionique déplacer le plus rapidement possible un anneau le long d’un câble suivant un parcours, sans jamais toucher ce câble. Une seconde épreuve consistera à manipuler des objets et accessoires de différentes formes de façon précise ;
– Epreuve pour les quadriplégiques : baptisée BCI (brain computer interface), cette compétition permet à des athlètes tétraplégiques de piloter, par la pensée, leur avatar lors de courses virtuelles sous la forme de jeux vidéo ;
– Course cycliste : pour les participants souffrant de lésions de la moelle épinière (paraplégiques), cette course cycliste sur une piste dont le tour mesure 200 mètres se déroule à bord d’un vélo couché doté d’une assistance à stimulation électrique ;
– Epreuve d’athlétisme : pour les amputés des jambes appareillés avec des prothèses robotisées, il s’agit d’une course à pied sur un parcours semé d’obstacles ;
– Course d’exosquelettes : les athlètes paralysés des membres inférieurs seront équipés d’un exosquelette leur permettant de s’affronter sur une course de vitesse parsemée d’obstacles ;
– Epreuve pour fauteuils roulants motorisés : les amputés des deux jambes, les quadriplégiques ou paraplégiques concourront sur des fauteuils roulants animés par des moteurs électriques sur un parcours doté d’obstacles et de dénivelés.
Illusion», le nouveau spectacle du cirque Snick réunira personnes valides et en situation de handicap pour une tournée de six mois dans toute la région lémanique. Première ce 23 janvier à Vevey.
Clémentine Prodolliet
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Permettre à des personnes «différentes» de s’épanouir sur scène. Montrer qu’elles sont, elles aussi, capables de se dépasser pour accomplir de grandes choses. Et tordre le cou aux préjugés. C’est ce qui a poussé Caroline Ranc, fondatrice de l’Ecole de cirque Snick, à monter le spectacle «Illusion», dont la première est prévue le samedi 23 janvier 2016 dès 17h à Vevey.
Un homme en fauteuil roulant électrique a été aperçu mardi après-midi circulant au beau milieu d’une route principale dans le Haut-Valais, entre les localités de Brig et Gamsen. L’homme, qui s’était perdu, a pu être évacué de la voie. Il a pu être raccompagné par les forces de l’ordre sans problème. Personne n’a subi de blessure.