Le prix national de la santé Sana

Le prix national de la santé Sana a été remis samedi 28 novembre 2015  à un couple du canton de Berne ainsi qu’à deux femmes de Winterthur et de Sonceboz (JU). Dotée de 30’000 francs, la récompense distingue des personnes qui s’engagent en faveur des enfants et de la famille.

Le jury a refusé cette année de classer les lauréats et attribué à chacun la somme de 10’000 francs, a fait savoir la fondation Sana dans un communiqué. La cinquième cérémonie de remise des prix s’est déroulée dans le cadre de l’assemblée Swiss Handicap à Lucerne.

Theres Lindt et Thomas Mainberger, domiciliés à Ittigen (BE), ont été honorés pour leur engagement « extraordinaire » en faveur des enfants, dont certains sont atteints d’un handicap lourd: ils les accueillent depuis une quinzaine d’années dans leur propre maison, avec leurs deux filles, « pour un jour, une semaine, et souvent pendant des années ».

Christine Gäumann, de Winterthur, a elle été distinguée pour son implication « passionnée et inestimable » dans le cadre du projet Wikip. Celui-ci vise à améliorer la situation d’enfants dont les parents souffrent de problèmes psychologiques ou d’addictions.

La troisième lauréate est la Jurasienne Coralie Baraviera, qui vit à Sonceboz. Elle a été récompensée en signe d’estime pour son attitude « positive et touchante » dans l’accompagnement de son mari, victime d’un grave accident deux ans après leur mariage.

La Fondation Sana, créée en 2004 sous le nom d’Helvetia Sana, œuvre dans le domaine de la santé. Un appel à candidatures pour le prix 2016 est déjà lancé: quiconque peut participer et soumettre des propositions d’ici au 31 mars prochain.

Source : bluewin.ch

Équipes, sportifs handicapés et entraîneurs nominés

Le Crédit Suisse est sponsor titre des Crédit Suisse Sports Awards depuis 1997. La banque organise cette manifestation, devenue le principal événement sportif et mondain du pays, en collaboration avec SRG SSR.

Le 13 décembre de cette année, les Crédit Suisse Sports Awards seront à nouveau retransmis en direct et en première partie de soirée sur les trois canaux de la télévision suisse. L’équipe, le sportif handicapé et l’entraîneur de l’année seront distingués.

Voir les nominés pour le titre de sportif handicapé de l’année

 

Coup de pouce pour les parents de handicapés?

Les parents qui soignent à la maison des enfants gravement malades ou lourdement handicapés devraient davantage être aidés.

Vingt-six millions de francs supplémentaires devraient être mis à disposition par l’assurance invalidité (AI).

La commission de la santé publique du National a mis  un projet en consultation jusqu’au 31 mars 2016. Il s’agirait d’une part de relever les montants du supplément pour soins intenses et d’autre part de ne plus déduire cette dernière de la contribution d’assistance versée pour les impotents vivant à domicile.

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Les Suisses voteront une nouvelle fois sur le DPI

Le peuple s’était prononcé le 14 juin 2015 en faveur du diagnostic préimplantatoire (DPI) mais la votation portait uniquement sur une modification générale de la Constitution et non sur la pratique.

Le diagnostic préimplantatoire permet aux couples porteurs d’une maladie génétique grave de ne plus la transmettre à leur enfant. Mais selon le PEV, il faut empêcher que cette technique ne soit utilisée sans limites et de manière arbitraire et qu’un nombre incalculable d’embryons soient éliminés.

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Les personnes handicapées en prison

Les personnes handicapées demandent une vie inclusive au sein de la société. La prison est par définition un modèle d’exclusion requis par cette dernière. Parmi les quelque 7000 personnes (chiffres de l’Office fédéral de la statistique, 2014) incarcérées au sein des 114 établissements de privation de liberté en Suisse se trouvent des détenus handicapés. Il s’agit de personnes vivant avec des handicaps physiques, sensoriels, psychiques et intellectuels.

Jusqu’à quel point la LHand et la CDPH ont droit de cité derrière les barreaux ? Les prisons, en tant que lieu d’exclusion par définition, sont-elles à même de respecter l’inclusion à l’égard des personnes avec handicap ? Comment vivent les personnes présentant différentes formes de handicaps en prison ? Comment les prisons aménagent-elles l’accessibilité ?  C’est ce que tente de savoir AGILE.CH dans le nouveau numéro de sa revue en partie consacré à ce sujet encore tabou.

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