La maison des cabossés

Son nom: la Maison d’Orphée. Mais dans le quartier, certains l’appellent la « Maison des fous ». Ce foyer psychiatrique ouvert, au cœur de Lausanne, accueille des résidents bipolaires, schizophrènes ou qui souffrent d’addictions en tous genres. Ses pensionnaires ont tous accepté de témoigner face à la caméra de Temps Présent. Ils parlent de leur maladie, de leurs rêves et de leur quotidien, entre blues et espoir.

Comme l’Orphée du mythe, les résidents du foyer psychiatrique la Maison d’Orphée ont eux aussi connu l’enfer. L’enfer de la maladie mentale, le repli et le rejet qu’elle provoque si souvent. Ils s’appellent Anne-Elise, Lorie, Chantal, Corinne ou Marc-Olivier. Ils sont schizophrènes, bipolaires, alcooliques repentis ou anciens toxicomanes. Tous veulent s’en sortir, remonter la pente.

Entre deux mondes

S’ils assurent avant tout le bien-être de leurs résidents, les établissements comme la Maison d’Orphée ont également pour objectif de faire office de passerelle entre l’hôpital psychiatrique et un retour à la vie normale. Un objectif difficile, car le succès n’est pas toujours au rendez-vous malgré les efforts consentis de toutes parts.

Temps Présent a voulu rendre compte de ce travail au jour le jour en suivant le quotidien des résidents et des soignants de cette maison pas comme les autres.

Un reportage de Cédric Louis Image : Pascal Gauss Son : Emilie Spierer Montage : Aline Weber

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Audacieux pari d’un hôtelier à Martigny

Le Martigny Boutique Hôtel constitue une première en Suisse romande. Outre-Sarine, plusieurs hôtels ont des collaborateurs en situation de handicap Mais jamais en si grand nombre. Et ce sont surtout des personnes souffrant de difficultés psychiques ou d’apprentissage.

L’institution compte plusieurs ateliers protégés dans tout le Valais romand, occupant 360 personnes handicapées mentales. Elles y fabriquent notamment des biscuits et des confitures, qui sont désormais en vente au Martigny Boutique Hotel.

Ce projet d’envergure aura coûté 14,8 millions de francs.
La FOVAHM a obtenu le crédit bancaire nécessaire en complétant ses 6 millions de fonds propres par un prêt sans intérêt de la promotion économique valaisanne et un crédit hôtelier. S’y ajoute un parrain de cœur, Léonard Gianadda, qui a offert les affiches et les reproductions d’œuvres qui ornent les 52 chambres de l’établissement.

Visiter le site du Martigny Boutique Hôtel

Visiter le site de la Fondation Gianadda

Solutions contre la stigmatisation des sourds en psychiatrie

Les personnes sourdes sont très largement stigmatisées dans notre société. Doublement fragilisés, les patients sourds ayant des troubles mentaux souffrent d’erreurs médicales ou perdent leur autonomie lors des soins psychiatriques à cause de préjugés. Une meilleure connaissance de leurs aptitudes de communication et l’intervention d’un interprète en langue des signes garantissent une amélioration de la prise en charge clinique de ces patients.

La surdité n’est pas associée nécessairement à un trouble psychique, même si très souvent une personne sourde peut entrer dans le système de santé mentale en l’absence de maladie mentale grave, à cause du fonctionnement du réseau traditionnel de soins des patients sourds.

Comme les autres soignants, les professionnels de santé mentale ont souvent une connaissance limitée de la surdité et de sa culture. Ce qui aboutit depuis longtemps à une «observation muette» des pathologies, c’est-à-dire à un diagnostic sans échange dans la langue du patient, la langue des signes. Ceci a un impact très important sur la capacité du soignant à évaluer la maladie et à intervenir de manière précise.

Lire l’article de planetsante.ch

 

Un soutien décisif à l’autonomie

Introduite en 2012, la contribution d’assistance permet à des personnes handicapées de bénéficier d’un soutien à domicile pour les gestes du quotidien.

L’augmentation constante de la demande prouve qu’elle répond à un véritable besoin, déchargeant les proches et évitant parfois le placement en institution. Malgré tout, AGILE.CH estime que de nombreuses améliorations devraient être apportées sans tarder.

Lire le communiqué de presse du 28.09.2015 de AGILE.CH

Des prothèses cérébrales pour rendre des personnes handicapées autonomes ?

Deux personnes paralysées équipées d’électrodes insérées dans le cerveau sont parvenues à contrôler par la pensée le curseur d’un ordinateur. Un progrès vers la mise au point d’appareils pour rendre plus autonomes des personnes handicapées.

Ce type de «prothèse cérébrale», qui fonctionne grâce à un appareillage électronique, pourrait «améliorer la qualité de vie des personnes paralysées» en permettant de contrôler à distance des ordinateurs voire des membres.

Lire l’article du 20min.ch

Une main mécanique qui retrouve le sens du toucher, un exosquelette qui permet à un tétraplégique de se tenir sur ses deux jambes ou des lunettes qui rendent la vue à un aveugle…

La science avance à grands pas et fournit des technologies toujours plus perfectionnées pour venir en aide aux personnes handicapées.

Cependant, ces technologies de pointe  ne sont bien sûr pas à la disposition de tous et laissent aussi craindre le pire, lorsqu’elles parviennent à dépasser les capacités physiques ou cognitives de l’être humain…