Apprendre à signer pour commander une bière (GE)

La Fédération Suisse des Sourds organise un café des signes où des personnes sourdes et malentendantes assurent le service.

En terrasse comme en salle, les mains s’agitent. En ce mercredi 9 septembre 2015 au  soir, au Remor-Café ( à Genève), les clients  commandent  à boire, sans trop de difficulté  grâce au modèle affiché sous leurs yeux, en utilisant la langue des signes.

Certains gestes sont précis, articulés. D’autres balbutiants. Qu’importe, ce qui compte, au fond, c’est de participer. D’aller vers l’autre, de communiquer. Tel est le message des cafés des signes. Pour l’occasion, quatre animateurs de la Fédération suisse des sourds jouent les serveurs. Passant de table en table, ils apprennent les rudiments aux plus assoiffés et poussent l’initiation plus avant pour les personnes qui montrent plus d’intérêt.

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Des neuroprothèses qui s’auto-éduquent

Des chercheurs de l’EPFL ont développé des neuroprothèses de nouvelle génération capables d’apprendre de leurs erreurs. Ces travaux sont publiés dans Nature Scientific Reports.

Les Brain-Machines Interfaces (BMI ou interfaces cerveau-machine) constituent un grand espoir pour des milliers de patients affectés par les maux les plus divers: amputés ou encore paralysés. Avec ces équipements, ils peuvent contrôler un membre artificiel grâce à des électrodes connectées – directement ou de façon non invasive – au cerveau, a indiqué  l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué .

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Le handicap et la différence s’invitent dans le monde de la mode

Madeline, une jeune trisomique australienne, a défilé dimanche sous les bravos à New York, de même qu’une femme née sans bras droit.

Conviée à la Fashion Week par FTL Moda, un collectif de jeunes créateurs italiens, Madeline Stuart, 18 ans, a même volé la vedette à l’actrice américaine Drew Barrymore et à la mannequin vedette Adriana Lima.

Dès ses premiers pas dans le Vanderbilt Hall, salle majestueuse de la célèbre gare de Grand Central, plus de la moitié des quelque 500 personnes présentes s’est levée pour la voir, dans son ensemble rouge.

Madeline n’est pas la première trisomique sur un podium à New York. L’actrice américaine Jamie Brewer l’avait précédée en février. Mais sa mère y voit la confirmation que le monde de la mode s’ouvre progressivement à la diversité. «C’est formidable qu’on lui offre cette opportunité. C’est une plateforme fantastique pour faire passer nos idées sur l’intégration et le handicap» a-t-elle déclaré.

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