Les Jeux paralympiques de Tokyo se tiendront du 24 août au 5 septembre.

(rtsinfo)

9 choses à savoir avant le coup d’envoi, mardi


Les Jeux paralympiques se tiendront du 24 août au 5 septembre. [Joe Toth – Keystone]

 

Dès mardi, avec la cérémonie d’ouverture à 13h00 sur RTS2, et jusqu’au 5 septembre, 21 Suisses et près de 4500 autres athlètes porteront haut les couleurs de leur pays lors des Paralympiques de Tokyo. Le tout dans un contexte sanitaire encore renforcé depuis la fin des Jeux olympiques. En attendant, voici 9 choses à savoir sur les Jeux paralympiques.

– Les Jeux paralympiques réunissent des athlètes handicapés physiques ou visuels appartenant aux catégories suivantes: tétraplégiques et paraplégiques, séquelles neurologiques assimilables, amputés et assimilés, infirmes moteurs cérébraux, grands handicapés, non-voyants et malvoyants ainsi que des handicapés mentaux. Pour que la compétition soit équitable, les athlètes sont regroupés par catégories selon leur handicap. En athlétisme, par exemple, il y a des épreuves de course pour les aveugles, pour les malvoyants, pour les amputés qui courent avec une prothèse et des courses en fauteuil roulant.

– Les Jeux paralympiques ont été créés par Ludwig Guttmann, un médecin juif qui s’est enfui de l’Allemagne nazie pour l’Angleterre, où il a ouvert un centre dédié aux lésions de la moelle épinière dans l’hôpital de Stoke Mandeville, près de Londres. Les premiers Jeux paralympiques d’été ont eu lieu en 1960 à Rome. A cette occasion, le pape Jean XXIII surnomma Ludwig Guttmann « le De Coubertin des paralysés ».


Le symbole des ‘trois agitos’ des Jeux paralympiques est exposé dans la baie de Tokyo. [Kimimasa Mayama – Keystone]

 

– Le mot paralympique vient du grec « para » qui signifie à côté et « olympique ». En clair, les Jeux paralympiques sont les Jeux parallèles aux Jeux olympiques. Depuis l’édition de Séoul en 1988, les JO et les Jeux paralympiques se tiennent dans la même ville. Les Jeux paralympiques sont organisés par le Comité international paralympique (et non pas par le Comité international olympique) et ont lieu après les Jeux olympiques.

– Le symbole paralympique, les 3 « Agitos », est composé de 3 éléments un rouge, un bleu et un vert, les 3 couleurs les plus répandues sur les drapeaux du monde. Les 3 Agitos (du latin qui signifie « je bouge ») symbolisent le mouvement et souligne l’un des rôles du Mouvement paralympique: réunir les sportifs du monde entier pour concourir.

– Les Jeux paralympiques de Rio 2016 ont explosé les records d’audience TV avec 4,1 milliards de téléspectateur cumulés. Avec plus de diffuseurs des événements que lors des éditions précédentes, Tokyo 2020 devrait dépasser ce score d’audience. RTSsport diffusera tous les jours des directs sur le site et l’application. Vous trouverez le programme ici.

Tokyo, Miguel Bao


Tokyo 2020: 40% des athlètes sont des femmes

– Au moins 40,5 % des athlètes seront des femmes. Nouveau record dans l’histoire des paralympiques. Ainsi, 1’782 femmes seront présentes, contre 1’671 à Rio 2016 (38,6 %).

– 22 sports seront au programme. Le badminton et le taekwondo feront leurs débuts paralympiques.

– Pour aider les personnes atteintes de déficience visuelle à reconnaître les différentes médailles au toucher, elles comportent des indentations circulaires sur le côté pour la première fois de l’histoire des Jeux paralympiques. L’or comprend une indentation, l’argent 2 et le bronze 3. Il est aussi possible de lire, en alphabet braille, « Tokyo 2020 » sur le devant de la médaille.

– La mascotte des Jeux paralympiques s’appelle Someity, une figure futuriste inspirée par le manga, avec des oreilles pointues, de grands yeux rieurs et des « super-pouvoirs ». Someity vient de « Someiyoshino », un type populaire de cerisier en fleur, et de la phrase « so mighty  » (tellement puissant).

Les Jeux paralympiques en quelques images


Le tournoi de tennis en fauteuil commencera le 27 août.[SRI]

 


Le tournoi de basket en fauteuil s’annonce spectaculaire.[Image-SRI]

 


Plus de 4500 athlètes disputent les jeux paralympiques.[Ennio Leanza-Keystone]

 


Depuis 2004, la Chine truste la tête du classement des médailles d’or à chaque édition. Les Jeux Paralympiques de Tokyo se disputeront à huis clos [Image-SRI]

 


La mascotte des jeux paralympiques s’appelle Someity.[Uta Mukuo-OIS]

 


Les Jeux paralympiques se tiendront du 24 août au 5 septembre.[Ennio Leanza-Keystone]

 


Le symbole géant des Jeux paralympiques, les 3 agitos, a été installé sur une plate-forme flottante dans le parc marin d’Odaiba.[Image-SRI]

 


Schär et Handler porte-drapeaux

Manuela Schär (athlétisme sur fauteuil) et Philipp Handler (handicap visuel) ont été désignés par Swiss Paralympic pour être les porte-drapeaux de la délégation suisse lors de la cérémonie d’ouverture, mardi à 13h00 (à suivre en direct sur RTS2 et RTSsport).

« C’est un immense honneur, qui rend les Jeux paralympiques encore un peu plus exceptionnels pour moi », a expliqué la Lucernoise de 37 ans. Schär disputera, ses 5es Jeux paralympiques. En 2004 à Athènes, elle avait remporté l’argent et le bronze sur 200m et 100m; à Pékin le bronze sur 200m.

« Nous nous réjouissons beaucoup de pouvoir porter le drapeau suisse ensemble », a de son côté déclaré le spécialiste du 100 et 200m. Médaillé de bronze en juin sur 100m lors des Européens de Bydgoszcz, en Pologne, le Zurichois de 30 ans en sera à ses 3es Jeux paralympiques.


Manuela Schär et Philipp Handler porteront le drapeau helvétique lors de la cérémonie d’ouverture. [Ennio Leanza – Keystone]

 


La sélection suisse

Badminton: Cynthia Mathez, Karin Suter-Erath
Para-cyclisme: Sandra Graf, Sandra Stöckli, Tobias Fankhauser, Heinz Frei, Fabian Recher
Hippisme: Nicole Geiger
Athlétisme: Catherine Debrunner, Patricia Eachus, Sofia Gonzalez, Elena Kratter, Manuela Schär, Beat Bösch, Philipp Handler, Marcel Hug
Natation: Nora Meister, Leo McCrea
Tir: Nicole Häusler
Tennis: Nalani Buob
Tennis de table: Silvio Keller

Un café mise sur les robots pour offrir un emploi aux personnes handicapées

(AFP)

Le café Dawn a ouvert ses portes en juin dans le quartier tokyoïte de Nihonbashi. La majorité des serveurs sont des robots pilotés par des employés en situation de handicap physique ou mental.


Le café Dawn emploie quelque 50 employés en situation de handicap moteur ou mental qui «pilotent» les robots du café Dawn. D’autres travaillent depuis l’étranger, mais certains sont physiquement sur place. AFP

 

Dans un café de Tokyo, Michio Imai salue un client et s’apprête à prendre sa commande. Mais il se trouve en réalité à plusieurs centaines de kilomètres de là, opérant à distance un robot dans le cadre d’une expérience pour faciliter l’emploi des personnes handicapées.

Les robots blancs du café Dawn, avec leur allure de bébés manchots accueillant les consommateurs en battant des ailes, sont destinés à être plus que des gadgets, et offrent un emploi à des personnes pouvant difficilement quitter leur domicile.


Les robots blancs du café Dawn, avec leur allure de bébés manchots accueillant les consommateurs en battant des ailes, sont destinés à être plus que des gadgets, et offrent un emploi à des personnes pouvant difficilement quitter leur domicile.
AFP

 

«Bonjour, comment allez-vous?» demande M. Imai par l’intermédiaire du robot, depuis chez lui à Hiroshima (ouest du Japon), à 800 km de distance. Il est l’un des quelque 50 employés en situation de handicap moteur ou mental qui «pilotent» les robots du café Dawn. D’autres travaillent depuis l’étranger, mais certains sont physiquement sur place.

Ouvert en juin dans le quartier tokyoïte de Nihonbashi, le lieu devait initialement voir le jour en 2020 pour coïncider avec les Jeux paralympiques. Reportés comme les JO à cause de la pandémie de coronavirus, ils doivent s’ouvrir mardi.

Dans ce café sans escaliers et aux larges passages facilitant l’accès aux fauteuils roulants, une vingtaine de robots nommés «OriHime» attendent les clients, équipés de caméras, d’un micro et d’un haut-parleur pour permettre aux opérateurs de communiquer avec eux.


SARAH LAI, SHINGO ITO/AFPTV/© ORYLAB INC/AFP

 

«Puis-je prendre votre commande?», demande l’un des robots, placé près d’une tablette montrant le menu: hamburgers, curry et salade. Trois humanoïdes de plus grande taille se déplacent entre les tables pour apporter les commandes, et un robot barista vêtu d’un tablier manie une cafetière.

«Faire partie de la société»

Mais ces mignons robots sont avant tout un vecteur de communication. «Je peux parler avec les clients de beaucoup de sujets: le temps, ma région d’origine, ma santé…», explique Michio Imai, qui souffre d’un trouble somatoforme et a de la peine à quitter son domicile.

«Aussi longtemps que je serai en vie, je veux rendre quelque chose à la communauté en travaillant. Je suis heureux de pouvoir faire partie de la société», dit-il. D’autres opérateurs sont atteints de la maladie de Charcot, se traduisant par une paralysie des muscles, et peuvent utiliser les mouvements de leurs yeux pour envoyer des signaux aux robots.

C’est un endroit où les gens peuvent être inclus dans la société.
Kentaro Yoshifuji, à l’origine du projet et fondateur de la société Ory Laboratory

«C’est un endroit où les gens peuvent être inclus dans la société», explique à l’AFP Kentaro Yoshifuji, à l’origine de ce projet et fondateur de la société Ory Laboratory, qui fabrique les robots. Des problèmes de santé dans son enfance l’ont empêché d’aller à l’école, l’amenant à réfléchir à des moyens pour permettre de travailler à des gens ne pouvant pas sortir de chez eux.

Cet entrepreneur de 33 ans a reçu le soutien de grandes entreprises mais aussi du financement participatif pour ouvrir le café, qu’il voit comme bien davantage qu’une expérience robotique. «Les clients ne viennent pas ici juste pour rencontrer OriHime», dit-il, mais plutôt «les gens qui le pilotent en coulisses».

Paralympiques «plus inclusifs»

L’ouverture de ce café, tout comme celle des Jeux paralympiques, est l’occasion d’attirer l’attention sur les progrès de l’inclusion et de l’accessibilité au Japon.

Depuis que la candidature de Tokyo pour les Jeux a été choisie en 2013, le pays a médiatisé ses efforts pour rendre les lieux publics plus accessibles mais le soutien à l’inclusion reste limité, regrette Seiji Watanabe, à la tête d’une ONG soutenant les personnes en situation de handicap qui souhaitent travailler.

Le gouvernement nippon a relevé en mars la proportion minimum d’emplois de personnes handicapées de 2,2% à 2,3% dans les entreprises, mais «ce niveau est trop bas», juge M. Watanabe, qui ajoute que «ce n’est pas dans la culture des entreprises japonaises d’avoir par elles-mêmes de la diversité».

Puisqu’il ne peut pas sortir de chez lui, c’est super qu’il ait ce genre d’opportunité.
Mamoru Fukaya, client du café Dawn

Au café Dawn, Mamoru Fukaya, venu avec son fils de 17 ans, a apprécié sa conversation avec le «pilote» du robot. Il «était très sympa», note-t-il. «Puisqu’il ne peut pas sortir de chez lui, c’est super qu’il ait ce genre d’opportunité.»

Kentaro Yoshifuji, qui concentre actuellement ses efforts sur ce lieu, pense que les robots pourraient un jour rendre les Jeux paralympiques encore plus inclusifs. «Un nouveau genre de Paralympiques pour les gens alités pourrait être créé», imagine-t-il. «On pourrait même inventer de nouveaux sports. Ce serait intéressant.»



La communication signée, un lien créé avec les bébés

(Le Quotidien Magazine)

Peu connue il y a quelques années, la communication signée pour les jeunes enfants est en plein développement

 
Depuis 2015, Laure Michel anime les ateliers Signons Ensemble. Le but est de permettre aux tout-petits d’avoir un autre moyen de communiquer, avant de savoir parler.
Texte: Jessica Dubois / Photo; Keystone

«Les enfants ont des choses à nous dire bien avant de pouvoir parler Alors pourquoi attendre pour mieux communiquer ? » C’est ainsi que se présentent les ateliers Signons Ensemble, mis en place depuis quelques années dans le Jura et en Suisse romande. La communication signée, Laure Michel l’a découverte à la naissance de ses jumeaux, en 2007. « Tout d’abord par des livres. Ça m’a intéressé et j’ai cherché à en savoir plus. J’aurais pu suivre une formation, mais elle n’était donnée qu’en France et je n’y voyais pas d’intérêt, car il faut savoir que la langue des signes n’est pas universelle, chaque pays a sa propre langue. Certains signes se ressemblent, voire sont les mêmes, mais pas la totalité. J’ai donc appris toute seule, en m’aidant de livres », explique-t-elle. «À l’époque, ce n’était pas très connu, et encore maintenant il y a de fausses idées qui circulent. Certaines personnes craignent que leur enfant n’apprenne jamais à parler, elles ont peur que cela gâche l’apprentissage de la parole. Or ce n’est pas du tout le cas, car on s’adresse toujours à l’enfant en prononçant le mot en même temps qu’on le signe.» Car c’est cela le but, que les enfants puissent communiquer avec leur entourage même avant de savoir parler. « Pouvoir communiquer, se faire comprendre avant de pouvoir parler, permet d’éviter de la frustration. C’est un autre moyen de communication que l’on développe avec son enfant, simplement. Mais cela va dans les deux sens, l’enfant pourra alors faire comprendre s’il a faim, s’il a mal ou encore s’il a peur. »

Ateliers sur six séances

Les choses évoluent et une formation s’ouvre quelques années plus tard en Suisse romande. Laure Michel, toujours très intéressée par le concept, se lance dans l’aventure en 2015, pour pouvoir elle- même animer des ateliers. Mais comme prérequis, il est demandé aux participants de maîtriser deux niveaux de langue des signes.La Jurassienne, qui n’a aucune connaissance dans le domaine, commence donc des cours chez Pro Infirmis. Elle possède désormais cinq niveaux de langue des signes. « Ce n’est pas facile à apprendre, il y a des mimiques qu’on n’a pas instinctivement, on a souvent l’impression qu’on a l’air bête, mais j’ai adoré suivre ces cours, notre professeur était très motivant, et je trouve ce moyen de communiquer très beau », raconte la Jurassienne. Depuis, Laure Michel a eu l’occasion de dispenser son expérience au cours d’une douzaine d’ateliers, une soixantaine de participants se sont initiés au langage signé. Concrètement, un atelier se déroule sur six semaines d’affilée, une heure par semaine. «J’accueille six familles au maximum. L’enfant est en général accompagné de ses parents, parfois par un autre membre de la famille.» Lors d’une des six séances, une animatrice sourde se joint à Laure Michel pour faire part de son expérience et répondre à toutes les interrogations qui entourent la langue des signes. « C’est un échange très intéressant.»

«Il y a toujours une chanson d’accueil et une chanson pour se dire au revoir. Chaque séance est axée autour d’un thème. » L’alimentation, la journée de bébé, les animaux ou encore les émotions sont notamment au programme. On ne va pas apprendre des centaines de signes, le but n’est pas de décourager les participants », s’amuse Laure Michel. «Et j’adapte le contenu aux besoins des parents. Un peu d’appréhension pointe au début des séances. Les adultes ont souvent peur de ne pas y arriver, de ne pas se souvenir des signes. Mais ceux-ci sont souvent assez logiques, et il y a aussi des moyens mnémotechniques que l’on peut mettre en place. Il ne faut pas non plus se mettre trop de pression, ne pas vouloir en utiliser trop tout de suite. Il est bien plus efficace de choisir ou un deux mots par jour, et de les signer toute la journée, à chaque fois qu’on le prononce », rassure la Jurassienne. « Les cours permettent d’avoir une base, il faudra ensuite la développer chaque jour.»

Les crèches s’y mettent

Il n’y a pas d’âge limite pour participer. «À partir de 10 mois, les enfants sont capables de reproduire les signes. Mais on peut très bien assister à un atelier avec un enfant plus jeune. Il n’y a pas d’âge maximum non plus, cela dépend plutôt de la demande des parents et de leurs envies.» Peu connue il y a quelques années, la communication signée pour les jeunes enfants se développe un peu partout. En crèche notamment, de plus en plus d’éducatrices se forment à cette manière de communiquer

 

Le langage appris aux enfants s’utilise au quotidien, comme le prouvent ces exemples: chat, chien et vache sur la première ligne; rouge, bleu, orange sur la deuxième; et maman, papa,grand-maman sur la troisième.

Des cartes éditées par la Fédération suisse des sourds aident à la compréhension de la communication signée.

3ème édition de ParaRomandie – la rencontre romande de paraplégie

(crr-suva.ch)

Après deux éditions réussies en 2017 et 2019, la Clinique romande de réadaptation (CRR) organise samedi 28 août 2021 pour la troisième fois, une journée spéciale pour aborder la thématique de la personne en fauteuil roulant.

Un événement pour sensibiliser et informer

Unique centre spécialisé dans le domaine en Suisse romande, la CRR souhaite contribuer activement à mieux faire connaître le monde de la para- et tétraplégie. Cette journée, ouverte à tous, se veut donc une plateforme de rencontre, d’information et de sensibilisation. Le public pourra ainsi, au travers de témoignages, d’ateliers, de démonstrations et de stands d’exposants mieux comprendre ce monde du handicap.

Témoignages et défilé de mode

Cette année, le fil rouge est « Etre bien et bien-être », dans le but de montrer que le fait d’être en situation de handicap n’empêche pas de se sentir bien, de prendre soin de soi ou encore d’être actif. Parmi les temps forts de la journée, à noter la partie conférences-témoignages entre 10h et 12h en salle polyvalente. Christine Savioz, journaliste au Nouvelliste, animera une table-ronde avec la participation d’Aude Jardin et Jérôme Bagnoud dont les parcours de vie et de reconstruction ont été bien différents. A 15h aura lieu un défilé de mode avec des personnes en fauteuil roulant et des personnes « debout », toujours dans l’esprit de démontrer que prendre soin de soi, se faire et se sentir « beau » est bien sûr aussi possible en situation de handicap.

Démonstrations, initiations et visites

Le public pourra mieux se rendre compte du vécu des personnes en fauteuil roulant en visitant les stands des exposants (associations et fournisseurs spécialisés), en découvrant des équipements ou des thérapies spécifiques comme par exemple, le kyusho (art martial) ou la thérapie avec un chien du Saint-Bernard.

Programme

Retrouvez le programme complet de la journée sur www.crr-suva.ch/pararomandie

Une lacune de la contribution d’assistance est comblée

(Prévoyance Professionnelle Actualités)

La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) a donné une suite favorable à l’initiative parlementaire déposée par Christian Lohr demandant la rémunération par le biais de la contribution d’assistance de l’AI des prestations d’aide fournies par les proches. L’initiative exigeait que les proches des personnes souffrant de handicap soient rémunérés par le biais de la contribution d’assistance de l’assurance-invalidité (AI). Dans un communiqué de presse, les associations Agile.ch et InVIEdual se sont réjouies de la décision de la Commission et attendent maintenant que le Conseil des Etats lui emboîte le pas. Entrée en vigueur en janvier 2012, la contribution d’assistance de l’AI permet aux personnes en situation de handicap qui perçoivent une allocation pour impotent de vivre de manière autonome à domicile, en engageant des assistants. Désormais, les membres de la famille devraient être rétribués pour leur aide par le biais de la contribution d’assistance.