Il n’y a pas de handicap pour dévaler les pistes de ski!

(Le Matin.ch)

L’association Différences Solidaires, soutenue par la Loterie Romande, permet à des personnes, entre autres à mobilité réduite, de connaître les sensations fortes provoquées par ses activités hivernales de glisse.


Sur le Dualski, le passager à mobilité réduite peut amorcer
un virage juste en tournant la tête.DR

 

Ils vont dévaler les pistes enneigées, les rouges et les noires ne leur font pas peur, et ils utiliseront la plupart des remontées mécaniques. Mais ces skieurs qui vont participer à des journées consécutives de ski à Zinal (VS) en février, organisées par l’association Différences Solidaires, ont une particularité: leur mobilité est généralement réduite et ils souffrent parfois de polyhandicap.

«Nous disposons d’équipements adaptés à leurs besoins, souligne Éric Vodoz, responsable des activités de glisses et président de l’association basée à Crésuz (FR), opérationnelle dans toute la Suisse. Le TandemFlex, par exemple, est destiné à des personnes à mobilité extrêmement réduite ou souffrant de plusieurs handicaps. Le passager est confortablement installé dans un siège baquet fixé sur deux skis articulés. À l’arrière, le pilote, un skieur expérimenté et qui a suivi une formation spécifique, conduit le TandemFlex.»

D’autres engins, comme le Dualski avec son baquet fixé sur des skis autonomes, permettent à des personnes moins handicapées d’imprimer un virage juste en tournant la tête, les épaules suivant le mouvement. Quant au pilote, sur des skis séparés, il contrôle le Dualski au moyen d’une barre située à l’arrière.

Normalement, Différences Solidaires accompagne dans leurs activités sportives près de 300 personnes par an. Mais les restrictions dues à la pandémie ont considérablement réduit la voilure. «À titre d’exemple, pour satisfaire aux prescriptions sanitaires, poursuit le président, nous ne pourrons accueillir que dix personnes, soit cinq personnes par étage dans notre chalet de Zinal, participants et accompagnants compris! En temps normal, cette activité attire au minimum une vingtaine d’occupants.»

Une Tyrolienne avec un siège adapté

L’été, des randos ont été rendues possibles grâce à des engins sur roues. La joëlette, une sorte de chaise à porteurs sophistiquée permet, elle, des sorties en famille. Et pour les plus aguerris, des buggies électriques et d’autres engins autonomes sur roues offrent leur panoplie de sensations fortes. Sans oublier le module «À la recherche de l’équilibre», une exclusivité, soit un programme d’une semaine destiné prioritairement aux institutions et qui comprend dans sa version complète un Mur de grimpe, une Tyrolienne et une Tour infernale. «Les participants, peut-on lire sur le site de Différences Solidaires, découvrent ainsi des activités mettant en jeu agilité, équilibre, coordination et la gestion des émotions.»

L’association à but non lucratif dépend essentiellement des dons, des sponsors et des partenariats. «Dans ce contexte, dit encore Éric Vodoz, la Loterie Romande nous apporte une aide des plus précieuses. Elle participe très activement à l’acquisition de nos véhicules de transport et des engins hi-tech, indispensables aux sportifs en situation de handicap.»
(Victor Fingal/Loterie Romande)

Le Groupe REYL renouvelle son partenariat avec Swiss Paralympic

(Allnews.ch)

«Notre soutien vient confirmer notre engagement concret en faveur de sportifs d’exception», s’est réjouit Nicolas Duchêne, Associé de REYL & Cie.

Le Groupe REYL poursuit son partenariat avec Swiss Paralympic en vue des Jeux de Tokyo 2021, en renouvelant sa collaboration avec des sportifs d’exception, notamment à travers le soutien des athlètes de premier plan Robin Cuche et Sofia Gonzalez.

Le Groupe REYL soutient Swiss Paralympic, organisation faîtière du sport handicap suisse, depuis 2019. A travers ce partenariat, le Groupe accompagne les athlètes helvétiques qui seront sélectionnés pour participer aux futurs Jeux Paralympiques, dont Tokyo en 2021 (24 août – 5 septembre). Le Groupe souhaite faciliter leur parcours sportif et leur développement personnel, en leur permettant d’aborder le plus sereinement possible cette compétition majeure et d’y réaliser leurs ambitions.

La pandémie ainsi que le report des Jeux Paralympiques, qui comprendront plus de 500 épreuves dans 22 sports différents, entraînent d’importants défis organisationnels, afin d’assurer la sécurisation des sites et mettre en place de nouvelles mesures contre la propagation du virus. Ces nouvelles conditions influencent également le programme d’entraînement des athlètes.

Robin Cuche (ski alpin) et Sofia Gonzalez (athlétisme), deux athlètes paralympiques prometteurs qui bénéficient plus particulièrement du soutien financier et logistique du Groupe, ont dû faire preuve d’adaptabilité, de courage et de résilience pour poursuivre leur préparation en vue de leurs prochaines compétitions.

«Malgré les nombreuses difficultés causées par la pandémie telles que la fermeture des gymnases et l’annulation de certaines compétitions, j’ai pû continuer à faire une bonne préparation physique», a commenté Sofia Gonzalez, athlète paralympique. «Je vais prochainement participer au Grand Prix de Dubaï en février, ce qui est motivant. Le soutien du Groupe REYL m’encourage à intensifier mes efforts et à dépasser mes limites en vue d’une participation et d’une belle performance aux Jeux Paralympiques de Tokyo ce été.»

«L’année dernière a été particulière: les finales de Coupe du Monde ont été annulées à cause du virus alors que nous venions d’arriver sur place, à Lillehammer en Norvège», ajoute Robin Cuche, athlète paralympique. «Durant les courses prévues en Suisse et en Autriche prochainement, je compte me battre pour les podiums dans les courses de vitesse et, pour la technique, rentrer régulièrement dans le top 10, voire le top 5. Je suis heureux de pouvoir compter sur le soutien de ma famille ainsi que du Groupe REYL.»

Nicolas Duchêne, Associé de REYL & Cie, conclut: «La résilience et la détermination dont font preuve Robin et Sofia face aux bouleversements actuels sont une réelle source d’inspiration. Notre soutien vient confirmer notre engagement concret en faveur de sportifs d’exception, en vue de leurs compétitions nationales, internationales et paralympiques.»

Proches aidants

(Inclusion Handicap)

Depuis le 1er janvier 2021 s’appliquent les nouvelles dispositions de la loi fédérale sur « l’amélioration de la conciliation entre activité professionnelle et prise en charge de proches ». Les mesures suivantes sont entrées en vigueur le 1er janvier 2021 :

Indemnisation en cas d’absences professionnelles de courte durée pour la prise en charge de proches ou du/de la partenaire malades ou victimes d’un accident

Jusqu’à présent, les employeurs étaient tenus d’accorder des absences payées lorsqu’un employé ou une employée devait assurer la prise en charge de son enfant malade ou victime d’un accident. Ils doivent désormais accorder un tel congé de courte durée également lorsqu’un autre membre de la famille ou le/la partenaire nécessite des soins en raison d’une maladie ou d’un accident. Et ce durant trois jours par événement et dix jours par an au maximum.

Adaptations du droit à l’allocation pour impotent (API) et au supplément pour soins intenses (SSI) en faveur des enfants

À l’avenir, l’allocation pour impotent et le supplément pour soins intenses de l’AI sont également versés dans le cas où l’enfant séjourne à l’hôpital. Si le séjour à l’hôpital dure plus d’un mois et que la présence des parents à l’hôpital reste nécessaire de manière probante, les prestations sont versées au-delà de ces limites fixées.

Extension du droit aux bonifications pour tâches d’assistance de l’AVS

Le droit aux bonifications pour tâches d’assistance de l’AVS est étendu afin de permettre à un plus grand nombre de personnes ayant besoin de soins de vivre chez elles de manière indépendante. La nouvelle loi prévoit d’accorder cette bonification aux proches aidants également lorsque la personne nécessitant des soins touche une allocation pour impotence faible. En outre, les soins prodigués au/à la partenaire sont désormais également pris en compte.

Le 1er juillet 2021 entre en vigueur, dans une seconde étape, le congé indemnisé de 14 semaines pour la prise en charge d’un enfant gravement atteint dans sa santé en raison d’une maladie ou d’un accident. Le congé de prise en charge rémunéré est réglé par le biais du régime des allocations pour perte de gain et doit être pris dans un délai de 18 mois. Pendant le congé de prise en charge rémunéré, une allocation pour perte de gain est versée à hauteur de 80% du revenu moyen de l’activité lucrative resp. de 196 francs par jour au maximum.

Ces améliorations sont réjouissantes, mais restent insatisfaisantes pour les personnes concernées et ne les déchargent que de manière limitée. Inclusion Handicap demande à ce que le congé de prise en charge soit également offert aux personnes qui s’occupent par exemple de leur partenaire ou de leurs parents. Par ailleurs, les trois jours du congé bref ne sont pas suffisants en cas de maladie grave ou d’accident. Il faut bien plus de trois jours pour prendre des dispositions pour une prise en charge et des soins de longue durée.

Ski handicap: Veysonnaz accueille l’élite mondiale durant deux semaines

(Le Nouvelliste)

Théo Gmür profitera des épreuves de Coupe du monde sur la piste de l’Ours pour renouer avec la compétition à ce niveau. Neuf courses sont prévues en deux semaines.

Par Christophe Spahr


Théo Gmür retrouvera la Coupe du monde après une saison blanche. Sacha Bittel

 

Veysonnaz ne fait pas les choses à moitié. La station valaisanne organise pas moins de neuf courses de ski handicap, durant deux semaines, dans un contexte difficile qui a d’ailleurs contraint d’autres stations à renoncer. «Dès le moment où ces épreuves étaient au calendrier et que la Confédération ne nous interdit pas de les organiser, il n’était pas question d’y renoncer», explique Didier Bonvin, responsable de l’organisation. «Nous y tenons d’autant plus que nous nous étions engagés. Nous sommes toujours autant motivés à mettre sur pied des courses pour ces skieurs avec l’appui des remontées mécaniques et des responsables de la station.»

Des atouts suisses

Veysonnaz a même récupéré quelques courses annulées en Autriche. Elle a répondu à la demande de la FIS. Les contraintes liées au Covid-19 sont pourtant nombreuses. «Les mesures à prendre, édictées par la FIS, sont exactement les mêmes qu’en Coupe du monde de ski, qu’à Crans-Montana ces prochains jours. L’organisation est identique.»

La Suisse comptera sur Thomas Pfyl, l’un des plus expérimentés de la délégation. A 33 ans, le Schwytzois est aussi le plus régulier puisqu’il s’est très souvent classé dans le top 5 en Coupe du monde, la saison passée. Il a d’ailleurs terminé troisième du classement général. «Il sera de nouveau tout devant», pronostique Grégory Chambaz, entraîneur national.

Je me réjouis toujours autant de skier à domicile.
Théo Gmür, para-skieur de Nendaz

Robin Cuche, 22 ans, peut aussi nourrir de grosses ambitions. Du côté valaisan, Théo Gmür retrouvera la Coupe du monde après une dernière saison blanche en raison d’une blessure. A 24 ans, il a toutefois déjà couru cette saison puisqu’il avait pris part aux épreuves de Coupe d’Europe à Saint-Moritz, en décembre. Disqualifié du premier géant, il s’était classé troisième de la deuxième épreuve à 0’’81 du Français Arthur Bauchet. Le Nendard était toutefois au contact et possédait une marge de plusieurs secondes sur ses poursuivants.

La vitesse en deuxième semaine

Théo Gmür sera au départ du géant de Coupe d’Europe, mardi, ainsi que des deux géants de Coupe du monde, mercredi et jeudi. Sa participation aux slaloms est encore incertaine. «Je me réjouis toujours autant de skier à domicile», explique-t-il. «Certes, c’est dommage qu’il n’y ait pas de spectateurs. Mais au moins, il y a des courses.»

Cette semaine sera consacrée aux épreuves techniques. La suivante sera réservée à la vitesse avec deux descentes et deux super-G. «Elles ne compteront toutefois pas pour la Coupe du monde», précise Didier Bonvin. «Swiss Ski souhaitait permettre à de jeunes skieurs d’y prendre part. Or, ils n’auraient pas eu les points pour être au départ. Mais tous les meilleurs spécialistes actuels seront de la partie.»
Des courses à huis clos

Ces courses se tiendront bien évidemment à huis clos. La cérémonie de remise des médailles se tiendra dans une certaine intimité. La neige tombée ces derniers jours a certes augmenté le travail sur la piste. Mais elle améliore évidemment les conditions pour les skieurs.

Toutes les épreuves se courront sur la piste de l’Ours. L’arrivée sera dessinée à la hauteur de l’intermédiaire.

Les musées encore trop inaccessibles

(La Liberté)

En Suisse, deux tiers des musées ne sont pas totalement ouverts aux personnes en chaises roulantes.


Pourcentage de Musées totalement accessibles aux chaises roulantes

 

Nicolas Maranda

Culture» A cause du coronavirus, tous les musées sont aujourd’hui fermés. Mais même quand ils rouvriront leurs portes, tout le monde ne pourra pas y accéder. Car en Suisse,seulement 35% des musées sont totalement accessibles aux chaises roulantes. Les autres ne le sont que partiellement ou pas du tout. C’est ce qui ressort d’une analyse du moteur de recherche disponible sur le site internet de l’Association des musées suisses (AMS). Ce taux varie beaucoup d’un canton à l’autre. Les meilleurs élèves sont Appenzell Rhodes-Intérieures,avec deux établissements accessibles sur trois, et Bâle-Ville(56%). Le canton de Fribourg se classe au cinquième rang avec pile 50% (11 musées sur 22), à égalité avec Nidwald, Zoug et Glaris. Obwald et Schaffhouse ferment la marche, eux qui ne disposent d’aucune collection totalement ouverte aux personnes à mobilité réduite.

A noter que cette recherche ne tient compte que des établissements qui sont membres del’AMS et donc qui respectent les critères définis par le Conseil international des musées(ICOM). Directrice du Musée gruérien de Bulle et présidente de l’AMS, Isabelle Raboud-Schüle précise: «Un musée doit respecter les règles éthiques du Conseil international des musées et, en particulier, disposer d’une base institutionnelle stable et clairement sans but lucratif. Il doit tenir à jour un inventaire de ses collections,être en mesure de conserver et exposer adéquatement les œuvres et objets qu’il détient.Tout cela implique un engagement dans la durée. Mais le musée a surtout une mission à l’égard de la société, en permettant la recherche sur ses collections et en fournissant de la documentation de qualité.»

Bâtisse du XVIIe siècle

S’il paraît très bas, le taux d’accessibilité pour les fauteuils roulants n’est néanmoins pas surprenant. «Beaucoup de musées sont situés dans des bâtiments historiques, qui souvent sont protégés. Il est donc très difficile, voire impossible, de garantir une complète accessibilité pour les personnes en chaises roulantes. Il faudrait investir beaucoup d’argent pour construire par exemple des ascenseurs extérieurs. Et ce n’est pas toujours compatible avec la conservation du patrimoine bâti», remarque Isabelle Raboud-Schüle.

Elle ajoute: «Les musées qui sont pleinement accessibles sont ceux qui sont logés dans des bâtiments construits spécifiquement pour eux. Aujourd’hui, cela se fait de plus en plus, comme à Lausanne avec le quartier des arts Plate-forme 10. Mais la majorité des musées sont situés dans des bâtiments qui n’ont pas été pensés pour ça, comme des habitations, des ateliers ou des bâtiments ruraux.»

Au Musée de Charmey, par exemple, une seule salle est accessible aux personnes à mobilité réduite. Elle contient l’exposition permanente consacrée à la chartreuse de La Valsainte.En revanche, impossible pour les chaises roulantes de monter dans les étages accueillant les expositions temporaires. L’institution est logée dans une bâtisse datant du XVII siècle, l’ancien Platzhaus de Bellegarde, qui a été déplacée et rénovée au tournant des années 1980 à 1990.«Il aurait été possible, à l’époque,d’inclure peut-être un ascenseur quelque part, mais cela n’a pas été fait.


«Nous devons aussi faire l’effort de sortir de nos murs» Elise Meyer

 

Garantir l’accessibilité n’était pas encore obligatoire lors de rénovations ou de constructions de bâtiments publics. Mais ça le serait aujourd’hui», relève Elise Meyer, conservatrice.

Responsable romande du Service culture inclusive de Pro Infirmis, Nicole Grieve observe: «En matière d’accessibilité et d’inclusion,, nous avons 40 ans de retard sur un pays comme la France, d’une part parce que nous sommes un État fédéral, mais aussi parce que c’est souvent une logique économique et une vision du handicap qui obligent l’individu à s’adapter qui priment. Et tant qu’il n’y aura pas d’obligation ni d’argent au niveau des politiques culturelles et sociales pour rendre l’environne-ment accessible et la vie en société inclusive, il sera difficile de faire mieux. Sur le terrain, il y a beaucoup d’initiatives lancées par des pionniers, mais cela reste encore ponctuel.»

Elle cite notamment le Musée d’art et d’histoire de Genève, qui a mis en place des visites descriptives et sensorielles proposant des reproductions de peintures en relief.«Cela inclut les personnes vivant avec un handicap visuel tout en intéressant de nombreux autres visiteurs», précise-t-elle. Et la question de l’accès aux lieux de culture ne concerne pas que les personnes à mobilité réduite mais aussi les personnes malvoyantes,malentendantes ou encore celles qui vivent avec une déficience intellectuelle.

Un label reconnu

Le Service culture inclusive décerne d’ailleurs un label encourageant notamment l’accessibilité des offres culturelles. En Suisse romande, où il existe de-puis 2018, une vingtaine d’institutions l’ont déjà reçu, comme l’atelier Creahm (Créativité et handicap mental) à Villars-sur-Glâne. «Nous accompagnons les établissements culturels pendant quatre ans avec des experts vivant eux-mêmes avec un handicap pour qu’ils développent l’inclusion dans différents champs d’activité comme l’accès aux contenus, l’accès architectural ou encore la communication», explique Nicole Grieve. Elle ajoute: «C’est important, car il ne s’agit pas de faire des adaptations pour seulement2 ou 3 personnes. En Suisse, les personnes en situation de handicap représentent 20% de la population. Et tout le monde, en vieillissant, sera concerné un jour.»

Pour Elise Meyer, la solution consiste peut-être aussi à aller à la rencontre du public. Elle ex-plique: «Notre mission, c’est avant tout de transmettre la culture. Alors bien sûr, nous aimerions avoir le plus de visiteurs possible dans notre musée. Mais parfois, nous devons aussi faire l’effort de sortir de nos murs.» La conservatrice du Musée de Charmey donne pour exemple la médiation culturelle proposée aux personnes âgées.«Dans ce cas, nous nous adaptons en nous déplaçant avec les objets. C’est un effort que nous devons faire de manière générale pour aller chercher notre public», conclut-elle.»


UNE OFFRE MUSÉALE OUI VARIE BEAUCOUP D’UN CANTON À L’AUTRE

Plus de 1200 institutions sont recensées sur le site internet de l’Association des musées suisses (AMS). Toutefois, seulement quelque 750 d’entre elles sont enregistrées comme membres de l’AMS, ce qui implique qu’elles répondent aux normes définies par le Conseil international des musées (ICOM). Duels cantons sont les mieux dotés en musées correspondant à ces critères? Sans surprise, il s’agit des trois cantons les plus peuplés du pays, à savoir Zurich (120 musées), Berne (76) Vaud (72). A titre de comparaison, Fribourg en compte 22. Mais cela ne dit encore rien de la densité de musées par région.

A ce jeu-là, selon l’analyse des données disponibles sur le site web susmentionné, ce sont Appenzell Rhodes-Intérieures et les Grisons qui dominent avec tous deux environ 18,6 musées estampillés AMS pour 100000 habitants. Dans ce classement, le premier romand est le canton de Neuchâtel,qui termine en quatrième position avec15,9 musées «officiels» pour 100000 habitants. Fribourg obtient seulement le vingt-troisième rang avec un taux de 6,8, juste devant Bâle-Campagne (6,2), Genève (5,4) et Zoug (4,7) qui ferment la marche. A noter que ce mode de calcul a tendance à favoriser les petits cantons ayant une position périphérique. C’est ce qui explique la densité relativement faible dans les cantons comptant le plus d’habitants: 7,8 musées pour Zurich et 7,3 pour Berne. NM