Développement continu de l’AI

(Inclusion-Handicap)

Le développement continu de l’AI a été adopté durant la session d’été. Le délai référendaire court encore jusqu’au 8 octobre 2020 et la procédure de consultation relative aux dispositions d’exécution est attendue en automne 2020. Actuellement il est prévu que le développement continu de l’AI entre en vigueur le 1er janvier 2022.

Les résolutions du Parlement visent principalement à améliorer l’exploitation du potentiel d’intégration et à renforcer l’employabilité des assurés pour lesquels les instruments existants se sont jusqu’à présent révélés insuffisants (assurés jeunes et handicapés mentaux).

En outre, la coordination entre tous les acteurs concernés sera améliorée. Par conséquent, les décisions du Parlement sont neutres en termes de coûts. Les mesures supplémentaires seront compensées par des économies dans la mesure où aucune charge supplémentaire n’apparaîtra pour l’AI à moyen et long terme. Inclusion Handicap en tire un bilan globalement positif. La faîtière politique des organisations de personnes handicapées a rédigé un document dans lequel elle présente un aperçu des principaux changements.

Développement continu de l’AI: les principaux changements.

L’accessibilité de 6000 lieux répertoriés en Valais

(Le Nouvelliste)


De nombreux lieux publics restent difficiles d’accès en Valais. Le Nouvelliste/archives

 

Une équipe récolte actuellement les données sur l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite des hôtels, restaurants et autres bâtiments publics en Valais. Ces informations vont être mises en ligne sur internet.

Est-ce possible de rejoindre en chaise roulante tel hôtel, restaurant ou magasin? La réponse à cette question sera bientôt disponible pour des centaines de lieux publics en Valais.

Une trentaine de personnes sont sur le terrain pour récolter les données sur l’accessibilité de ces sites, indique la fondation Emera dans un communiqué. Plusieurs destinations ont accepté de participer à ce projet: Sierre, Crans-Montana, Val d’Anniviers, Anzère, Région Dents Du Midi, Verbier, Pays du Saint-Bernard, La Tzoumaz, Chamoson et Nax.

A l’horizon 2022, l’objectif visé est de recenser 6000 lieux d’intérêt public ou touristiques dans tout le canton. Un répertoire complet serait une première au niveau suisse, selon Emera.

Un budget de 700 000 francs

Toutes ces informations, destinées aux personnes en situation de handicap souhaitant séjourner en Valais, seront diffusées sur internet, notamment sur les sites des différents offices du tourisme. «Cela prendra la forme de pictogrammes», précise Antoine Bellwald, chargé de projet.

Le coût de cette opération s’élève à 700 000 francs. La facture sera prise en charge par l’Etat du Valais, la Loterie romande, Emera, Pro Infirmis et des donateurs privés.

Une cellule de maintien sera ensuite chargée de la mise à jour de ces données.

Marché du travail: les personnes sourdes et malentendantes pénalisées

(Le Nouvelliste)


La Suisse compte environ 10’000 personnes sourdes. KEYSTONE/Ennio Leanza

 

Selon une étude de la Haute école spécialisée de Lucerne, les personnes sourdes et mal entendantes sont pénalisées sur le marché du travail. Le taux de chômage dans cette population est trois à quatre fois plus élevé. En outre, la majorité de ces personnes n’ont jamais été promues au cours de leur carrière.

La majorité des personnes sourdes et malentendantes n’ont jamais été promues au cours de leur carrière. Une étude de la Haute école spécialisée de Lucerne sur la situation des individus souffrant de ce handicap révèle cette tendance sur le marché du travail helvétique.

En comparaison avec la population active en Suisse, le taux de chômage des personnes sourdes et malentendantes est trois à quatre fois plus élevé, soit environ 10%, peut-on lire dans l’étude de la Haute école spécialisée de Lucerne publiée lundi, en collaboration avec la Fédération suisse des sourds. La Suisse compte environ 10’000 personnes sourdes et près d’un million de personnes malentendantes.

Les résultats de la recherche montrent que les employés sourds et malentendants ont moins de chance d’être promus malgré une formation équivalente. Parmi les personnes interrogées, environ 40% d’entre elles ont terminé des études supérieures et travaillent pour la plupart dans les services et la vente (23%), suivis par les professions académiques et techniques (16% chacun).

Or seuls 3% de tous les employés sourds ou malentendants occupent des postes de direction. En outre, 69% de ces personnes souffrant de ce handicap n’ont jamais été promues au cours de leur carrière professionnelle.

Inquiétudes infondées

De nombreuses entreprises interrogées estiment que les personnes sourdes et malentendantes ont souvent des emplois qui ne correspondent pas à leurs capacités. «Cela alimente l’hypothèse selon laquelle elles sont recrutées en dessous de leur potentiel», déclare Anina Hille, directrice des études et chargée de cours à la Haute école spécialisée de Lucerne.

Il y a plusieurs raisons à cela, selon elle: «les employeurs qui n’ont aucune expérience avec des employés sourds ou malentendants sous-estiment leur valeur ajoutée pour l’entreprise». En outre, de nombreuses entreprises ont des préjugés et des inquiétudes infondées lorsqu’il s’agit d’employer des personnes sourdes.

La Fédération suisse des sourds vise l’inclusion sur le marché du travail primaire. Cette première étude auprès des entreprises, qui leur propose aussi des pistes, est un pas dans ce sens. Parmi toutes les entreprises interrogées, environ une sur deux (48%) compte dans ses rangs une personne sourde ou malentendante.
ATS

Parents d’adultes handicapés lésés

(Le Nouvelliste)

Le Conseil fédéral a refusé un postulat de Marianne Maret demandant l’extension du droit à l’allocation pour perte de gains aux parents et proches d’adultes en situation de handicap.


Lors du semi-confinement, nombreux sont les parents d’enfants handicapés mentaux qui ont dû s’occuper 24 heures sur 24 de leur enfant, à l’image des époux Rey, ici avec leurs enfants Pauline et Simon. DR

 

Déception pour les parents d’adultes en situation de handicap mental. Le Conseil fédéral refuse d’étendre le droit à l’allocation pour perte de gains aux proches des personnes handicapées de plus de 20 ans, notamment lors de crise comme celle de la première vague du coronavirus. Aujourd’hui,seuls y ont droit les parents d’enfants handicapés de moins de 20 ans.

Argument farfelu?

Or, les parents doivent souvent arrêter leur travail pour s’occuper de leur enfant si l’institution qui accompagne leur enfant ferme ses portes momentanément. Cela a été le cas lors du semi-confinement. «Nous voulons éviter que ces parents n’aient plus de rentrées financières si une deuxième vague de coronavirus arrive ou une autre chose de ce genre», explique Marianne Maret, conseillère aux États PDC, auteure du postulat. Elle ne comprend pas pourquoi les autorités fédérales font une différence entre un enfant en situation de handicap mental de moins de 20 ans et celui qui a dépassé cette limite. «L’âge légal n’est pas l’âge mental des adultes en situation de handicap mental. Ils se comportent comme des enfants de 5-6 ans. Pourquoi les parents d’un enfant de 5 an sont droit à une allocation alors que ceux d’un adulte de 31 ans avec un âge mental de 5-6 ans n’y ont pas droit?» s’insurge Marianne Maret.

Le Conseil fédéral prétend que cela créerait une surcharge administrative.«Alors qu’il suffirait de demander une attestation à l’institution qui a fermé ses ateliers. Cet argument est farfelu pour moi», note Marianne Maret. Qui va tenter de persuader ses collègues du Conseil aux Etats d’accepter son postulat. CSA

Informez-vous sur l’égalité pour les personnes handicapées

(admin.ch)

Les préparatifs du colloque sur la participation prévu le 3 décembre prochain à Bienne mettent en lumière les aspects à prendre en compte dans l’organisation d’un grand événement à l’époque du COVID-19. Ce colloque est organisé à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées par le BFEH, l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) et la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS).

Lire la Newsletter BFEH 3/2020 : Informez-vous sur l’égalité pour les personnes handicapées