Clap de fin pour le directeur de Pro Infirmis Jura-Neuchâtel

(rfj.ch)

Richard Kolzer prendra sa retraite le 30 avril et sera remplacé par Laurent Girardin


Richard Kolzer prend sa retraite après avoir été directeur de Pro Infirmis Jura-Neuchâtel pendant 22 ans (photo d’archives).

 

Du changement à la tête de Pro Infirmis Jura-Neuchâtel : Richard Kolzer prendra sa retraite à la fin du mois d’avril, après 22 ans de service. En sa qualité de directeur, il a permis de développer diverses prestations permettant aux personnes en situation de handicap de vivre au mieux leur inclusion sociale et de bénéficier de tous les soutiens nécessaires dans les deux cantons.

Pour lui succéder, la direction de Pro Infirmis Suisse a décidé de nommer Laurent Girardin. Directeur de l’hébergement jusqu’en 2018 à la Fondation Alfaset, qui accompagne des personnes en situation de handicap psychique, Laurent Girardin était auparavant responsable d’unité à la Fondation « L’Enfant c’est la vie » et éducateur à la « Fondation Carrefour ». Il dispose d’un diplôme d’éducateur social, de praticien formateur et de directeur d’institutions sociales. Il a pris ses nouvelles fonctions le 1er avril dernier. /comm-cto

Les soins à domicile, premier rempart contre la pandémie

(Le Temps)


Au début de La pandémie, les professionnels ont souvent dû rassurer Les personnes fragilisées qui craignaient de contracter Le Covid-19 à Leur contact, rapporte Gabriele Balestra, vice-président de l’association faîtière Aide et soins à domicile Suisse.Photo Salvatore Di NOLFI/KEYSTONE

 

Yan Pauchard

En permettant notamment de soulager les hôpitaux et en maintenant le lien avec les personnes vulnérables isolées, le système de soins à domicile a été l’un des maillons forts dans la maîtrise du coronavirus. Un rôle qui va se renforcer dans la sortie de la crise.

Ce ne sont pas les plus visibles, ni les plus médiatisés. Pourtant, face au coronavirus, les 4.0000 soignants et accompagnants œuvrant en Suisse dans les organisations de soins à domicile ont certainement empêché une crise plus grave. «J’en suis intuitivement convaincu,relève Tristan Gratier, président de l’Association vaudoise d’aide et de soins à domicile (Avasad). Même s’il faut rester humble et qu’il est encore tôt pour dresser des bilans, il est certain que nous avons permis une prise en charge en amont des malades, et des hospitalisations au bon moment.»

Les activités de soins à domicile ont surtout participé à soulager un système hospitalier mis sous pression, «un apport déterminant» aux yeux du conseiller d’État neuchâtelois Laurent Kurth, chargé du Département de la santé. Dans son canton, c’est en effet le Nomad (pour «Neuchâtel organise le maintien à domicile») qui a géré les sept- aujourd’hui cinq – centres de tri procédant aux tests de dépistage des personnes présentant des symptômes.Autre exemple en Suisse romande: l’Institution publique genevoise de maintien à domicile (Imad) a pris en charge 146 patients atteints du Covid-19, chez eux,dont aujourd’hui 68 sont guéris.

Plan de crise déjà prêt

A l’étranger, les effets semblent similaires. Dans un récent article du Monde,le journaliste et écrivain italien Roberto Saviano écrivait que l’une des raisons qui expliquaient que la Vénétie (moins de 1000 décès) s’en soit mieux sortie que sa voisine, la Lombardie et ses 10000 morts, réside dans le fait que la région avait réussi à limiter les hospitalisations en privilégiant les soins à domicile.

En Suisse, un élément explique, selon Tristan Gratier, que les organisations œuvrant dans le maintien à domicile ont été rapidement efficaces: «Les malades que ce virus touche le plus violemment sont les personnes âgées. Celles-ci étaient souvent déjà dans le radar de nos services. Le contact était fait.»

Du côté de Genève, Marie Da Roxa,directrice générale d’Imad, fait le même constat. «Dans notre canton, une personne sur deux âgée de plus de 9o ans et une personne sur trois âgée de plus de 8o ans sont suivies par Imad», précise-t-elle, ajoutant qu’un plan de continuité en cas de crise sanitaire ou climatique avait été établi avant cette pandémie. «Nous avons entre autres adapté le plan canicule que nous avions élaboré avec les communes, relève la responsable. Nous étions prêts, ce qui nous a permis d’affronter la crise avec une certaine sérénité.»

Des bénévoles à la rescousse

Si certains cantons ont appliqué des plans préexistants, d’autres ont innové lors de cette crise. Notamment Vaud qui,sous la direction de l’Avasad, a créé la Centrale des solidarités. Pouvant s’appuyer sur un imposant réseau de 800bénévoles, la structure regroupe l’ensemble des acteurs du monde médico-social: Croix-Rouge, Pro Infirmis, Pro Senectute, Bénévolat-Vaud, Caritas et Pro-XY (fondation suisse des prochesaidants).

«Les EMS se sont révélés des foyers à risque.
Garder les gens chez eux, avec des soins appropriés, permet de ne pas les exposer»

Laurent Kurth, Conseiller d’Etat Neuchâtelois,
Département de la santé

Pour le Fribourgeois Carl-Alex Ridoré,préfet de la Sarine et membre de l’Organe cantonal de conduite, c’est l’ensemble de ce réseau de terrain qui a contribué à maîtriser la crise: «Il y a bien évidemment les soins à domicile et les différentes associations, mais aussi les communes, qui ont assuré le contact avec leur population vulnérable, ainsi que les nombreuses actions de solidarité villageoise qui se sont mises en place, à l’image de la mobilisation des sociétés de jeunesse.»

Mais tout n’a cependant pas été simple. «Au début de la pandémie, il y a eu beaucoup d’inquiétudes», témoigne Gabriele Balestra, vice-président de l’association faîtière Aide et soins à domicile Suisse. «De nombreux bénéficiaires ont commencé par refuser nos services, de peur que nos collaborateurs leur transmettent le virus. C’étaient des craintes légitimes, il ne fallait pas que nous devenions nous-même le vecteur,poursuit le Tessinois. Mais nos protocoles sont stricts. Ainsi, dans mon canton, pourtant le plus touché, moins de 5% de nos employés sont tombés malades.» Pour lui, il était indispensable de maintenir le lien: «Beaucoup de personnes âgées vivent seules. L’infirmière à domicile est parfois l’unique autre personne qui rentre dans la maison. Cette visite est primordiale.»

A travers cette crise du coronavirus,Gabriele Balestra espère que les politiciens auront mieux compris le rôle des soins à domicile «En vingt ans, nous nous sommes développés. Il ne s’agit plus d’un simple soutien à la maison.Nous sommes aujourd’hui capables,pour les plus grandes organisations, de gérer une hospitalisation à domicile, y compris dans les soins palliatifs. Ces traitements en ambulatoire seront essentiels à l’avenir.»

Le conseiller d’État Laurent Kurth en est persuadé. Pour lui, la politique volontariste menée depuis des années pour le maintien des personnes âgées à domicile a démontré ses bénéfices lors de cette crise: «Face à une telle épidémie, les EMS se sont révélés des foyers à risque. Garder les gens chez eux, avec des soins appropriés, permet de ne pas les exposer.»

Suivi au sortir de la crise

Reste que les soins à domicile vont demeurer centraux dans la période de sortie de crise, notamment au travers du suivi des personnes qui ont survécu au Covid-19. Dans ce but, à Genève, Imad a lancé lundi un programme de prise en charge domiciliaire à la sortie des HUG appelé Covimad. «Même guéris, les malades auront des séquelles, comme de l’asthénie [affaiblissement de l’organisme] ou des problèmes de dénutrition», explique Marie Da Roxa.

Mais le coronavirus n’est pas la seule inquiétude des professionnels. «Durant l’épidémie, les gens ont beaucoup moins consulté les médecins, note Tristan Gratier, ce qui laisse craindre une future explosion d’autres maladies, ainsi que des pathologies liées au confinement comme des décompensations. Nous devrons jouer à plein notre rôle de veille sanitaire.»

EPFL: Un exosquelette permet la randonnée à ski

(nxp/ats)

Les ingénieurs du projet Twiice ont permis à une personne paraplégique de déambuler dans la neige, skis aux pieds.

Wiite, variante de l’exosquelette Twiice, a vu le jour. Il permet à une personne atteinte d’une lésion complète de la moelle épinière de se lever, de marcher, et surtout de faire de la randonnée à ski, grâce à sa compatibilité avec des chaussures de ski de randonnée.

Il y a dix ans, un accident d’escalade a rendu Martin Loos paraplégique. S’il se déplace en ville en chaise roulante, ce coup du sort n’a pas terni son attrait pour les pentes enneigées. Depuis plusieurs années, il a adapté sa pratique des sports hivernaux, descendant parfaitement les pistes en handi-ski et participant à des randonnées en groupe, rapporte l’EPFL vendredi dans un communiqué.

Mais pour monter, la nécessité d’être tiré par ses camarades ternit son sentiment de liberté. A l’EPFL, les ingénieurs du projet Twiice ont accepté le défi de lui donner la possibilité d’être à nouveau «debout» dans la neige.

Contrôle manuel

«Le projet de développement a pu se faire en un temps record, c’est-à-dire en un mois, incluant la conception et la fabrication sur mesure des parties adaptées», explique Tristan Vouga, membre de l’équipe de développement.

Seul impératif, « l’utilisateur doit être à même d’utiliser le haut de son corps pour manipuler les béquilles, qui servent à l’équilibre et au contrôle de l’exosquelette », précise Mohamed Bouri, chef du groupe de recherche REHAssist. Celui-ci est contrôlé manuellement. Chaque action est déclenchée par l’appui bref d’une gâchette sur les poignées des béquilles, ou des bâtons pour Martin.

Sensation magique

Dès la troisième séance d’entraînement, Martin était capable de déambuler avec l’exosquelette, skis aux pieds. Il a eu besoin d’un peu plus d’une douzaine de séances pour en arriver au niveau actuel, et se lancer dans un périple de plusieurs heures entouré de toute l’équipe.

«J’étais très concentré au début, craignant d’abord de perdre l’équilibre à chaque pas, mais après quelques minutes seulement j’ai pris confiance. C’était magique !».

Les concepteurs travaillent déjà sur d’autres formes d’activités, de pathologies et de morphologies. La course à pied en palliant la perte d’un membre amputé et l’aide à des personnes ayant subi un AVC font partie des développements possibles de l’exosquelette Twiice.

Épanouis, en dépit de graves déficiences mentales

(Le Matin)

Coronavirus oblige, la Fondation Perceval, soutenue par la Loterie Romande, s’adapte et s’occupe jour et nuit de 90 bénéficiaires sévèrement handicapés.


En dépit de la pandémie et des mesures de sécurité obligatoires, la Fondation Perceval permet à des bénéficiaires gravement handicapés de se développer harmonieusement. Image: DR

 

Nichée sur les hauts de St-Prex(VD), la Fondation Perceval qui s’est donné pour but d’œuvrer pour l’épanouissement de personnes en situation de handicap, a subi de plein fouet les mesures de confinement voulues par le Conseil fédéral. «Habituellement, nous accueillons 100 enfants et 80 adultes dont une partie rentrait chez eux le soir et passait même le week-end à la maison, souligne Pascal Devaux, directeur général de la fondation. Avec la crise, nous avons dû renvoyer provisoirement ceux qui ne dormaient pas à Perceval et nous concentrer sur les bénéficiaires résidant 365 jours par an.»

Aujourd’hui, seuls 35 enfants, âgés de 2 à 18 ans, et 55 adultes vivent et dorment à Perceval. Les visites sont interdites et les locaux ont dû être partiellement réaménagés afin de satisfaire aux nouvelles directives. «Mais avec des soins et des mesures socio-éducatives destinés à des personnes parfois gravement atteintes, relativise Pascal Devaux, notre personnel ne peut guère respecter la distance idéale de deux mètres! Il faut savoir que parmi les 50% d’autistes graves, certains peuvent se révéler extrêmement violents. Contrairement à une idée reçue, seuls 5 à 6% des autistes présentent des grandes qualités intellectuelles. Ce n’est pas notre quotidien!»

Reste que le Covid-19 n’a que peu de chance de circuler en premier parmi les pensionnaires confinés. La situation est plus délicate avec les quelque 380 membres du personnel qui rentrent chez eux, une fois le travail terminé. Le risque de propagation du virus a toutefois été réduit au maximum. «Nous portons des masques et au moindre doute, nous avons accès aux tests de dépistage.»

Quant aux personnes en situation de handicap qui ont dû quitter l’institution, le contact est maintenu. «Nous leur téléphonons régulièrement afin de prendre de leurs nouvelles. Et les rares enfants qui ont la capacité de maîtriser internet suivent quelques cours à distance. Cela dit, nous avons conscience combien il est difficile pour les familles d’avoir soudain un tel enfant toute la journée chez soi.» La situation devrait s’améliorer à partir du 11 mai, le jour de la rentrée scolaire, mais le directeur général ne sait pas encore de quoi l’allègement des mesures sera fait pour sa fondation.

Comme un petit village

Perceval se présente comme un petit village étalé sur 12 hectares. Une très belle parcelle avec sa ferme, ses ateliers, son école, ses divers locaux et son jardin, sans oublier une dépendance à Aubonne. «L’aide que nous a attribué la Loterie Romande est déterminante, dit encore Pascal Devaux. Grâce à elle nous avons pu créer une salle de formation dans une annexe, réaménager un bâtiment aussi sur la parcelle de St-Prex et construire des studios à Aubonne(VD). C’est dire l’importance du soutien de la LoRo.»

Le handicap rend le confinement encore plus compliqué

(Swissinfo)

Les parents qui doivent cesser leur activité pour s’occuper d’un enfant à domicile en raison de la crise sanitaire ont droit à une allocation pour perte de gain. La mesure concerne tous les enfants jusqu’à 12 ans. Mais en raison de problèmes spécifiques, le gouvernement fait un geste supplémentaire pour les parents d’enfants en situation de handicap.

La crise sanitaire constitue un défi pour les parents. Crèches et écoles ayant momentanément fermé leurs portes, il faut trouver une solution pour s’occuper des enfants. Et pas question de se tourner vers les grands-parents, comme c’est souvent le cas, car ceux-ci sont trop exposés au coronavirus.

Parfois, il n’y a donc pas d’autre solution pour les parents que d’interrompre leur activité professionnelle pour s’occuper des enfants à domicile. Pour les aider, le Conseil fédéral avait déjà accepté, le 20 mars, qu’ils touchent l’allocation pour perte de gain lorsqu’ils doivent s’occuper d’enfants jusqu’à 12 ans.

Jusqu’à 20 ans

Vendredi dernier, le gouvernement a annoncé faire un geste supplémentaire pour les parents d’enfants handicapés. «Étant donné que cette limite d’âge engendre des difficultés pour les parents d’enfants en situation de handicap, le Conseil fédéral a décidé de la repousser à 20 ans», a-t-il expliqué dans un communiqué

Peuvent en bénéficier les parents qui s’occupent à domicile d’un enfant dont l’école spécialisée ou le centre de réadaptation est fermée en raison des mesures destinées à lutter contre la pandémie, ou qui ont droit à un supplément pour soins intenses de la part de l’Assurance invalidité (AI).

En revanche, les parents d’adolescents handicapés intégrés dans une école ordinaire ou qui ne perçoivent pas ce supplément pour soins intenses voient leur droit à l’allocation perte de gain s’éteindre au 12e anniversaire de leur enfant, comme c’est le cas pour tous les enfants, qu’ils soient ou non handicapés.

Difficultés spécifiques

On peut imaginer que des enfants confinés évoluent de manière relativement autonome à partir d’un âge de 12 ans. Mais la situation est beaucoup plus délicate avec des enfants handicapés.

Les différents handicaps physiques nécessitent une aide plus ou moins importante, pour se déplacer, s’habiller ou encore se nourrir. Mais les différentes formes de handicap mental peuvent aussi demander un gros effort d’accompagnement.

«Comprendre les mesures restrictives demande diverses compétences cognitives, qui font plus ou moins défaut aux handicapés mentaux. Cela peut entraîner des sentiments de frustration, de colère, d’impuissance, d’insécurité et de peur, voire de panique, ce qui peut s’exprimer par un repli sur soi et des humeurs dépressives, ou par une tension accrue et un comportement agressif», explique Simone Rychard, responsable du Bureau «Lieux de vie» de la Fédération suisse des associations de parents de personnes mentalement handicapées (insieme).

«Par ailleurs, beaucoup de handicapés mentaux ont un sens aigu de l’état émotionnel de leur entourage. Ils perçoivent davantage les tensions ou les peurs. Tout cela fait qu’ils doivent être très entourés», poursuit-elle.

La situation peut aussi être très tendue dans les formes de handicap mental où les rituels ont une grande importance, par exemple dans certaines formes d’autisme.

«Même dans des circonstances normales, les plus petits changements nécessitent une planification et une mise en œuvre minutieuses, une approche progressive avec beaucoup de temps et un suivi étroit, explique Simone Rychard. Alors la crise du coronavirus, qui chamboule tout, constitue un énorme défi. Dans le pire des cas, les tensions qui en résultent peuvent conduire à des comportements très agressifs, qu’ils soient dirigés contre soi-même, contre d’autres personnes ou contre des objets.»



Aux Hôpitaux universitaires de Genève, les handicapés mentaux sont pris en charge de manière spécifique.

Moins de possibilités d’entraide

Pour faire face au défi de la garde des enfants, des parents ont misé sur des formes de solidarité et d’entraide. Des familles voisines ou amies collaborent. Les cours à domicile et la garde sont répartis entre plusieurs adultes et différents parents.

Mais lorsqu’un enfant est handicapé, c’est plus compliqué. «La prise en charge d’un enfant handicapé par une personne extérieure n’est généralement pas si facile, voire impossible, rappelle Simone Rychard. Il faut trop de connaissances spécifiques qui ne s’acquièrent pas du jour au lendemain.»

Et de poursuivre: «les activités de loisirs ou les possibilités d’excursions et de jeux en commun sont souvent limitées en raison de la déficience de l’enfant. En outre, les enfants et les jeunes handicapés ont parfois peu ou pas d’amis ou de camarades dans leur quartier avec lesquels ils pourraient passer leur temps libre de manière indépendante et sans surveillance.»

Bien, mais peut mieux faire

Les organisations de défense des handicapés saluent la décision du Conseil fédéral. Mais elles ne s’estiment pas encore entièrement satisfaites et demandent que les parents d’enfants handicapés adultes touchent aussi des allocations pour perte de gain.

«Il est décevant que le Conseil fédéral n’ait pas entièrement comblé la lacune, réagit Inclusion Handicap , l’association faîtière des organisations suisses de personnes handicapées. Il s’avère que bon nombre d’offres destinées aux personnes de plus de 20 ans ayant besoin d’une prise en charge dans une structure de jour ont été fermées. Or, les parents et proches qui prennent le relais et subissent ainsi une perte de gain en restent pour leurs frais.»