Problèmes de vue détectés avant d’être irréversibles

(ats)

«C’est un nouvel espoir pour faire reculer les problèmes de vue, notamment ceux engendrés par la dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA», a annoncé vendredi l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Cette maladie qui touche 26% des personnes de plus de 60 ans en Europe est l’une des causes principales de cécité dans les pays industrialisés.


Avec cette nouvelle technique, le fond de l’oeil est scanné de manière hyperdétaillée.

 

Le nouvel appareil, mis au point par des chercheurs du Laboratoire de dispositifs photoniques appliqués de l’EPFL, en permettrait un diagnostic plus précoce et donc une meilleure prise en charge.

Identifiée plus tôt, mieux atténuée

En général, la DMLA n’est détectée qu’à l’apparition des symptômes (formation d’une tache floue ou de lignes déformées au centre du champ de vision), qui sont le signe d’une maladie déjà bien avancée. Or, si l’on ne peut pour le moment pas la guérir, on peut en retarder les effets. Identifiée plus vite, la dégénérescence maculaire pourrait donc être mieux traitée et atténuée.

Des tests menés sur une dizaine de personnes saines ont confirmé la fiabilité de l’appareil, qui permet d’observer le fond de l’oeil avec une grande précision et de déceler les différents stades d’évolution des cellules de cette zone, notamment avec l’âge. La machine utilise un système d’imagerie sophistiqué révélant les couches de cellules de la macula qui, jusqu’ici, restaient invisibles lors des examens conventionnels.

Des études plus poussées encore seront menées dans les mois qui viennent. 

Vidéo (en anglais uniquement)

Ce patient sourd n’aura plus à craindre le silence

(20min.ch)

Pour pouvoir communiquer avec un patient âgé et malentendant, les infirmières d’un hôpital du nord de l’Italie écrivent des petits mots rassurants sur des feuilles A4.


Des petits mots rassurants sur des feuilles A4

 

«Comment vas-tu?», «Ton fils te salue bien», «Si tu as besoin de quelque chose, appuie sur le bouton rouge». Pour pouvoir communiquer avec un patient âgé et malentendant, les infirmières d’un hôpital de la province de Modène (nord) ont trouvé un moyen simple et attendrissant. Sur des feuilles A4, elles ont écrit en lettres majuscules des petits messages rassurants qu’elles présentent au malade au moment opportun.

Fort heureusement, le patient en question a été testé négatif au coronavirus. Une excellente nouvelle que le personnel soignant s’est empressé de rédiger noir sur blanc. «Nous te déplaçons dans un autre service», peut-on lire sur une de ces feuilles. Publiée sur la page Facebook de l’Azendia USL de Modène, cette image a touché de nombreux internautes. «Je suis sourde et ne peux pas toujours comprendre ce qui se dit derrière les masques, surtout dans un environnement bruyant… Vous savez comment égayer les journées des patients sourds», a commenté une utilisatrice.

C’est dans ce même hôpital qu’Alma, une patiente âgée de 95 ans, est parvenue à terrasser le coronavirus. Guérie, elle a pu regagner sa maison de retraite à Fanano, dans la province de Modène. Alma peut se targuer d’être la plus vieille patiente d’Italie à s’être remise du coronavirus.

Bloqués chez eux à cause d’ascenseurs trop petits (GE)

(20min.ch)

par Lucie Fehlbaum – Une candidate au Conseil municipal veut des ascenseurs assez grands pour les fauteuils dans les immeubles de la commune.


Dans son immeuble des Pâquis géré par la GIM, Corinne Bonnet Mérier profite d’un ascenseur aux normes. (Photo: DR)

 

«Nous pourrions déposer des centaines de motions pour régler des centaines de problèmes. Mais garantir aux citoyens qu’ils pourront entrer et sortir de chez eux est une urgence.» Corinne Bonnet Mérier, candidate Ensemble à Gauche (EàG) aux élections municipales, a décidé de «rendre visible l’invisible. Je dois parfois me déplacer en fauteuil roulant. Très souvent, les ascenseurs sont trop petits pour moi. Impossible de s’en rendre compte si l’on n’est pas confronté au handicap.» Elle demande ainsi à la Gérance immobilière municipale (GIM) d’être exemplaire et d’équiper la majorité de ses 338 allées en ascenseurs à la norme SIA 500. Cette dernière garantit leur utilisation aux personnes en fauteuil. Brigitte Studer, élue EàG en Ville, a déposé une motion en ce sens au début du mois.

La plus grande cabine possible

Les parties communes des immeubles de la GIM, y compris les ascenseurs, sont gérés par le Département des constructions de Rémy Pagani. Pour les rénovations, «les interventions sont limitées par les cages existantes qui ne peuvent pas être modifiées la plupart du temps, notamment celles en maçonneries lourdes ou en béton», explique Anaïs Balabazan, porte-parole. Mais une possibilité existe. «On demande au fabricant de nous fournir la plus grande cabine possible dans l’espace à disposition.» Le prix, à calculer au cas par cas, ne peut pas être esquissé.

«Les gens ne savent pas»

«Certains ne sortent plus ou ne rendent plus visite à leurs proches si l’ascenseur est inaccessible», déplore Corinne Bonnet Mérier. Membre du Club en fauteuil roulant, elle a décidé de se porter candidate au Municipal pour faire entendre la voix des personnes atteintes d’un handicap. Elle-même a vécu l’expérience traumatisante d’être traitée de «fausse handicapée» qui utiliserait son fauteuil à des fins électoralistes. «Je me déplace parfois avec une canne, parfois pas. Je peux être en fauteuil ou marcher, selon les douleurs notamment. Un jour, un inconnu m’a agressée place de la Navigation pour m’expliquer que je n’étais pas une vraie handicapée. J’ai réalisé à quel point les gens ne savaient pas ce que cela voulait dire, avoir un handicap.»

La candidate Ensemble à Gauche évoque notamment les séquelles d’AVC, qui peuvent faire tituber et faire paraître ivre celui qui les subit, ou les malvoyants ignorés parce qu’ils se déplacent sans canne. Corinne Bonnet Mérier organise dans son quartier des stands d’informations. «Les gens ne savent pas, en réalité. Dans la majorité des cas, ils sont ravis qu’on leur explique.»

Une semaine pour parler de la schizophrénie

(nxp/ats)

Dès vendredi, plus de 150 manifestations grand public en Suisse, France ou encore Belgique mettront en lumière cette maladie encore trop souvent stigmatisée.


La schizophrénie touche 85’000 personnes en Suisse. (Image d’illustration). (Photo: Keystone)

 

Les 17e Journées de la schizophrénie débutent vendredi en Suisse. Jusqu’au 21 mars, elles proposent un focus sur les avancées de la recherche. Elles lancent également «Schizo», une nouvelle série scientifique visant à déstigmatiser un trouble qui touche près de 85’000 personnes en Suisse.


Plus tôt le patient est diagnostiqué, plutôt il se rétablira. Dans 80% des cas, les symptômes s’améliorent dès qu’ils sont traités. Quelle est votre expérience ?
Retrouvez plus d’infos sur
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Les journées de la Schizophrénie (@schizinfo)
February 20, 2020


«Des avancées concrètes»

La recherche sera mise à l’honneur lors de 150 manifestations grand public organisées en Suisse, en France, en Belgique, au Luxembourg, ainsi qu’au Maroc, au Cameroun et au Togo. Parmi elles, des conférences, journées scientifiques, spectacles, concerts, escape games, événements sportifs, annoncent les organisateurs.

La schizophrénie se soigne de mieux en mieux. «On constate une incroyable effervescence de la recherche à travers le monde et des avancées concrètes. Ces avancées ont du mal à passer dans la pratique. Chacun doit savoir qu’il existe des solutions», explique Jean-Christophe Leroy, président de l’Association des Journées de la Schizophrénie, cité dans le communiqué.

Le programme des Journées est disponible sur le site schizinfo.com. Ce dernier propose par ailleurs plus de 40 recherches sur le thème de la schizophrénie et devient ainsi le site de référence.

Intéresser les jeunes

L’Association déploie dès ce mercredi une campagne de communication basée sur le lancement d’une nouvelle série intitulée «Schizo». L’objectif est d’inciter les 15-35 ans à s’intéresser à ce sujet sensible et à mieux comprendre la réalité de la maladie. Pour, au final, contribuer à briser le tabou. L’épisode zéro sera notamment disponible en ligne sur le site schizo-thefiction.com et sur instagram.

Dans son communiqué, l’Association rappelle quelques chiffres: parmi les 85’000 personnes touchées en Suisse, 30% ne sont pas suivies; 57% des patients sont des hommes, 43% des femmes; 40% des personnes atteintes tentent de se suicider et 10% y parviennent. Dans 80% des cas, les symptômes s’améliorent dès qu’ils sont traités.

Les Journées de la Schizophrénie sont nées en 2004 en Suisse, dans le but de sensibiliser le grand public, de déstigmatiser la maladie et de faciliter l’accès précoce aux soins. Seize ans plus tard, la manifestation s’étend dans une dizaine de pays.

Couvrir les frais de chiens d’assistance pour les jeunes

(ats/nxp)

Actuellement, l’assurance invalidité verse un montant forfaitaire de 15’500 francs, mais uniquement aux adultes avec un handicap moteur.

Reportage vidéo sur l’association « Le Copain », qui éduque des chiens d’assistance.

L’assurance invalidité devrait couvrir les frais de chiens d’assistance pour les enfants et les adolescents. Le Conseil des Etats a tacitement soutenu une motion déposée par le conseiller aux Etats Damian Müller (PLR/LU). Le National doit encore se prononcer.

L’AI verse un montant forfaitaire de 15’500 francs, mais uniquement aux adultes avec un handicap moteur. De l’avis du Lucernois, il n’est pas rare qu’un chien d’assistance soit justifié d’un point de vue médical pour les mineurs, notamment ceux atteints d’épilepsie. Les «EpiDogs» détectent les crises avant qu’elles ne surviennent.

De nombreuses demandes ont été déposées auprès des offices de l’AI. Mais ils ne peuvent y donner suite en raison de la loi en vigueur. Une «situation déplorable», de l’avis de Damian Müller. Le Conseil fédéral soutient la demande. La proposition exigera cependant encore des clarifications sur les modalités et conditions de prise en charge, a indiqué le ministre de la santé Alain Berset.