Ski handicap: la Coupe du monde démarre à Veysonnaz où se courront cinq courses

(Le Nouvelliste)

Cinq épreuves se dérouleront sur la piste de l’Ours entre mercredi et dimanche. Théo Gmür, toujours blessé, ne sera toutefois pas présent.


Théo Gmür avait brillé en 2019 sur la piste de l’Ours. Cette année, il est blessé.
Photo Sacha Bittel

 

La Coupe du monde de ski handicap fait de nouveau étape à Veysonnaz, cette semaine. Ce ne sont pas moins de cinq épreuves – trois super-G, deux géants – qui sont organisés sur la piste de l’Ours entre mercredi et dimanche. «Le départ des super-G sera donné au sommet des Crêtes», précise Didier Bonvin, responsable des manifestations à Veysonnaz. «L’arrivée de toutes les courses se tiendra à la hauteur de l’intermédiaire. La piste sera fermée au public durant les courses, lors des trois super-G. Par contre, elle restera partiellement ouverte lors des géants. Pour la station, ces épreuves sont une aubaine. Ce sont quelque 250 personnes qui logent à Veysonnaz. Nous aurons une centaine d’athlètes au départ, soit plus que d’habitude. En plus, les conditions climatiques sont idéales et la piste est dans un excellent état. Lundi, une cinquantaine de personnes s’affairaient à la préparation de la piste.»

Théo Gmür est toujours blessé

Trois super-G se disputeront de mercredi à vendredi avant les deux géants, durant le week-end. Au niveau de la participation, Veysonnaz ne pourra toutefois pas compter sur le héros local, Théo Gmür. «Il est en effet blessé depuis le début de l’hiver et a renoncé à prendre part à ces courses.» La Suisse misera sur Thomas Pfyl, qui a déjà titillé cette saison Arthur Bauchet, le grand favori, ainsi que sur le Romand Robin Cuche.

Veysonnaz est la première étape de la saison de Coupe du monde. Saint-Moritz, en décembre, avait accueilli la Coupe d’Europe.

Personnes handicapées bienvenues aux JOJ

(tdg.ch)

Tout un dispositif a été prévu pour accueillir et faire participer les jeunes handicapés aux Jeux olympiques de la jeunesse.


En compagnie d’Ian Logan, directeur général des JOJ, le municipal des Sports Oscar Tosato (à droite). Devant le Conseil communal, l’élu a fait valoir que l’accueil des personnes avec handicap constituait l’un des aspects de la durabilité des Jeux.
Image: ARC/A

 

«Merci!» C’est le seul mot qu’a prononcé le conseiller communal PLR lausannois Jean-Daniel Henchoz lors de la dernière séance de décembre. L’élu avait demandé que la Ville se préoccupe de cultiver la différence dans son organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) qui débutent jeudi.

Merci, oui, car son attente a été prise en compte. Les JOJ ne comprennent pas les Jeux paralympiques mais les personnes en situation de handicap seront pleinement accueillies. Pour Oscar Tosato, municipal en charge des Sports, c’est un des aspects importants de la durabilité de ces Jeux qui se veulent exemplaires: «L’accueil des personnes avec handicap nous tient à cœur», a-t-il insisté devant le plénum.

Enseignante spécialisée, Joëlle Remy a mis sur pied le dispositif d’accueil avec les associations concernées, PluSport, l’Association Romande Trisomie 21, Fair Play Sport Handicap Lausanne, l’Association suisse des paraplégiques, l’Association suisse des professionnels en activités physiques adaptées. «Tout le monde a collaboré pour que cela marche», s’enthousiasme-t-elle.

Quatre sports pourront être pratiqués par les personnes avec handicap: le ski de fond, la grimpe, le patin et le curling: «J’ai discuté avec chaque site où seront pratiquées ces activités, poursuit Joëlle Remy. Dans le cadre de Lausanne en Jeux!, on a poussé la logique un peu plus loin.» Des luges spéciales seront par exemple mises à disposition, tandis que des accompagnants permettront aux jeunes intéressés de grimper ou de skier. Autre exemple, pour le curling, des chaises roulantes seront utilisées, comme pour les Jeux paralympiques.

Le dispositif repose en bonne partie sur la participation des bénévoles. À ce stade, vingt-huit d’entre eux se sont engagés pour apporter leur soutien. Autre aspect promu par Joëlle Remy et son équipe, certaines classes d’école ont choisi l’activité qu’elles désirent conduire pendant les JOJ en fonction de leurs camarades avec handicap. À noter qu’il a fallu réfléchir aux moyens d’inclure les jeunes à mobilité réduite, mais aussi ceux qui ont des problèmes autres.

L’opération, qui a fait l’objet de peu de publicité jusque-là, a déjà atteint son but auprès de 74 élèves venant des écoles spécialisées. Ils se sont inscrits par le biais d’un partenariat entre l’association PluSport et le Service de l’enseignement spécialisé et de l’appui à la formation (SESAF). En outre, 29 jeunes en situation de handicap venant des classes régulières se sont aussi annoncés.

Le handicap vu par l’archéologie

(RTS)

Tous les matins, pendant les fêtes, un membre de lʹéquipe de CQFD revient sur son coup de cœur de l’année 2019.

Aujourd’hui, Lucia Sillig se plonge dans l’histoire du handicap. Comment les humains survivaient avec un bras en moins au Néolithique? Comment nos ancêtres traitaient les personnes infirmes? Ce sont des questions abordées dans l’ouvrage « Handicap: quand lʹarchéologie nous éclaire »


Langue des signes

(Journal du Jura)

Indigne!

L’annonce a de quoi choquer: le Conseil exécutif ne veut pas accorder une reconnaissance officielle à la langue des signes! Cette revendication, relayée pas le député PDC au Grand Conseil Mohamed Hamdaoui, est pourtant une demande pressante de la Fédération suisse des sourds et des malentendants.

Ces personnes en situation de handicap ne demandent pas la lune, mais simplement la justice. En particulier la garantie de pouvoir disposer, au sein de l’Administration, de personnes qualifiées prêtes à pouvoir entrer en communication avec elles et, au besoin, les aider dans leurs démarches.

Dans sa réponse,le Gouvernement bernois se cache derrière des arguties pour justifier sa décision. Il estime notamment que la loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées est largement suffisante. Mais cet argument ne répond pas au vœu des personnes concernées qui exigent une reconnaissance officielle de la langue des sourds.

Cette reconnaissance officielle, déjà accordée dans de nombreux pays et plusieurs cantons suisses, aurait non seulement une forte dimension symbolique, mais aussi une portée contraignante. Raisons pour lesquelles le PDC se battra en faveur de l’approbation de cette motion quand elle sera débattue au Grand Conseil bernois, vraisemblablement en mars 2020. à propos de la Motion «pour une reconnaissance officielle de la langue des signes».
PDC Berne

Berset ouvre une enquête sur l’octroi des rentes AI

(nxp/ats)

Le conseiller fédéral Alain Berset souhaite clarifier la pratique de l’octroi des rentes de l’AI. Il a ouvert une enquête interne sur l’activité de surveillance de l’Office fédéral des assurances sociales, axée sur les mesures d’économie dans les offices cantonaux.


Le conseiller fédéral Alain Berset (Photo: Keystone)

 

L’information parue dans les journaux de Tamedia a été confirmée par le porte-parole du ministre socialiste, Peter Lauener. Il a aussi confirmé que le chef du Département fédéral de l’intérieur (DFI) a commandé une analyse externe des activités d’expertise des offices cantonaux de l’assurance invalidité (AI). Il est reproché à certains bureaux de s’appuyer sur des rapports médicaux parfois douteux.

Alain Berset a eu l’impression qu’il fallait regarder de plus près ces deux aspects, a expliqué à Keystone-ATS le porte-parole, justifiant les deux enquêtes. Selon les médias, on soupçonne que les offices cantonaux de l’AI soient soumis à des pressions économiques avec pour conséquences possibles d’accorder le moins possible de nouvelles rentes. L’OFAS fixe en effet chaque année un objectif d’épargne pour chaque office, à savoir de «maintenir ou réduire» le taux des nouvelles pensions.

Aucun moyen de pénaliser les offices

Cela signifie que l’AI vérifie moins quelles sont les prestations auxquelles un assuré a droit, mais plutôt comment l’objectif des quotas peut être atteint, s’inquiète dans les médias Alex Fischer de l’association d’entraide pour les handicapés Procap. L’égalité de traitement des assurés est dès lors mise en danger par la concurrence entre les offices cantonaux, selon lui.

Interrogé par Keystone-ATS, le directeur adjoint de l’OFAS et responsable de l’AI, Stefan Ritler, confirme l’existence d’un tableau d’objectifs de performance pour les offices cantonaux de l’AI. Il souligne toutefois que l’AI compare chaque office cantonal avec ses propres résultats de l’année précédente. L’OFAS ne les mesure pas par rapport à une moyenne à l’échelle nationale, mais les offices sont, cela dit, au courant d’un «benchmark» de référence.

Si les objectifs de performance sont dépassés ou non atteints, l’OFAS demande à l’office cantonal de justifier le résultat. Cependant, l’OFAS n’a aucun moyen de pénaliser les bureaux, souligne M. Ritler. En outre, les objectifs de performance ne sont pas des objectifs de mesures d’économie, selon lui, mais «une partie du processus de surveillance et de contrôle dans le système de l’AI».

Objectifs de performance

En octobre dernier, une étude du Pôle de recherche national (PRN) «Lives» montrait une baisse du nombre de rentes AI (-20%) observée depuis 2005 malgré une forte croissance démographique. Une diminution due principalement au durcissement des critères d’éligibilité, selon l’étude.

Alors que le traitement des demandes de prestation s’est nettement accéléré, l’enquête observe que l’accès aux rentes a été réduit et s’accompagne d’une augmentation marquée des refus de prestation. L’accès aux mesures de réadaptation professionnelle a quant à lui progressé, mais dans une moindre mesure.