Etoile filante réalise le rêve d’un jeune handicapé mental

Il rêvait de jouer le rôle d’un clown dans un spectacle, la Fondation Etoile filante lui fait le plus beau des cadeaux de Noël.

A tout juste 18 ans, Tobias, atteint d’un handicap mental, sera intégré dans le spectacle de clowns de la compagnie Helvetia. Il fera une entrée improvisée sous le chapiteau en arborant le célèbre nez rouge et un costume de clown pour une unique représentation.

Depuis 1993, la fondation Etoile filante concrétise des rêves pour des enfants et des jeunes jusqu’à 18 ans, qui souffrent d’une maladie grave, d’un handicap ou de sérieuses séquelles d’un accident.

L’Association Pattes Tendues

Les personnes âgées ne sont pas toutes handicapées, mais pour des raisons de santé elles ne peuvent souvent pas se déplacer seule ou quitter l’EMS qui les accueillent. Les animaux sont proscrits des établissements et les résidents doivent parfois se contenter de les observer de loin…

L’Antenne valaisanne de l’Association Pattes Tendues permet aux pensionnaires d’EMS valaisans de caresser des chiens.

L’enseignement est dispensé par l’association « Pattes tendues » qui existe depuis 2013 en Valais. « Actuellement, nous avons quatorze propriétaires de chien qui visitent dix-huit établissements en Valais, dont dix-sept homes et un institut pour personnes handicapées« , explique Sylviane Métrailler, la présidente de l’antenne Valais-Chablais de « Pattes tendues ».

Reportage de Christine Savioz du Nouvelliste au home Beaulieu de Sierre.

C’est l’effervescence dans le home Beaulieu de Sierre. La chienne Skype, un golden de deux ans, est très attendue par six résidents du lieu. Des pensionnaires prêts à partager un moment de tendresse avec l’animal de Chantal Berthod. Trois quarts d’heure de complicité entre les personnes âgées et le chien, pour redonner de la vie au quotidien.

Pour Chantal Berthod, domiciliée à Salins, l’instant est quasiment magique. « C’est ma première fois dans un home. Je suis impatiente et un brin stressée », confie-t-elle quelques minutes avant d’entrer dans la salle. Pourtant, la maîtresse de Skype est au point. Elle a suivi une formation pour pouvoir emmener son chien dans l’EMS.

« Madame Bagnoud, restez à votre place! « Skype » va venir vers vous après. » Camille Peralta, assistante socioéducative au sein du home Beaulieu à Sierre, joue un peu la police dans la salle accueillant un chien de l’association Pattes tendues. Comme c’est désormais le cas un jeudi sur deux, cet EMS propose aux pensionnaires qui le désirent de passer un moment avec « Skype », le golden retriever de Chantal Berthod.

Pour cette activité, tout est réglementé. Un résident du lieu, arrivé pourtant à l’heure, se voit refuser l’entrée de la salle. « Il y a déjà six personnes présentes, Monsieur. Nous sommes complets. Vous ne pouvez pas rentrer; ce sera pour la prochaine fois « , lui indique Camille Peralta en lui barrant la route. L’homme repart, dépité, en poussant rageusement son déambulateur. « Il n’y aura pas de prochaine fois! » lance-t-il avec colère.

L’assistante socioéducative reste inflexible, puis ferme la porte. « On ne peut pas contenter tout le monde », ajoute-t-elle. Dans la salle, Chantal Berthod et « Skype » attendent, prêts à donner de l’affection et de la tendresse. Une première pour la propriétaire du jeune golden de 2 ans.  » Je viens de recevoir mon attestation de l’association après avoir suivi la formation. J’étais impatiente de me retrouver sur le terrain. Je m’attends à des moments d’émotion » , s’enthousiasme-t-elle.

Immédiatement, le contact entre la femelle « Skype » et les résidents passe à la perfection. « Elle est trop belle! J’aime bien les bêtes, vous savez », confie l’une des participantes à Chantal Berthod. La pensionnaire caresse ensuite l’animal sans se lasser, puis lui parle un peu. « J’avais un chien moi aussi; il s’appelait « Zazou », mais malheureusement il a été renversé par une voiture. » Dans les yeux de la résidente défilent quelques scènes de son passé.

« Skype » rejoint ensuite tour à tour les autres personnes âgées, placées en cercle. Toujours avec le même plaisir de se faire cajoler. « Vous voulez la coiffer un peu? » demande Chantal Berthod à l’un des pensionnaires, en lui tendant une brosse pour chien. L’homme accepte, en souriant. « Il est gentil ce golden, vraiment. » Chacun des résidents s’occupe de « Skype », lui donne une petite friandise… « Avec les animaux, on n’est jamais déçu » , murmure l’une des résidentes, presque pour elle-même.

Quelques minutes plus tard, « Skype » se couche, épuisé par tant de tendresse reçue. « Ah, je crois qu’il en a un peu marre là » , remarque Sylviane Métrailler. Présidente de l’antenne Valais-Chablais de Pattes tendues, elle a tenu à être présente pour la première de Chantal Berthod.  » Tu crois qu’il faut que j’arrête? » demande la propriétaire de « Skype » à Sylviane Métrailler, déçue que le moment de partage cesse déjà. L’activité aura duré trois quarts d’heure. « Cela m’a paru tellement court » , regrette Chantal Berthod. Doucement, elle rappelle « Skype ». Les résidents lui font un petit signe d’au revoir et patienteront quinze jours avant de revoir la chienne. « Je me réjouis déjà de revenir. Ma motivation est simplement de redonner le sourire à ces personnes âgées. » Mission accomplie.

 

Les millionnaires ont aussi droit à l’AI

L’an passé, trois millionnaires ont reçu une rente invalidité en Suisse, selon des chiffres de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

Cent soixante autres bénéficiaires de rentes AI touchaient un revenu annuel moyen de 250’000 francs ou plus durant leur vie active.

Au total, environ 230’000 rentes complètes AI ont été versées en 2013, selon les statistiques de l’OFAS, qu’une émission de la télévision alémanique SRF a rendues publiques samedi. L’émission anticipait ainsi une réponse attendue du Conseil fédéral à une interpellation parlementaire.

La conseillère nationale Margrit Kessler (Vert’Libéraux/SG) a déposé jeudi une interpellation, qui demande au gouvernement des informations sur le nombre de bénéficiaires de rentes AI possédant un haut revenu.

Elle a critiqué ces rentes dans l’émission de la SRF. «A l’autre extrémité de l’échelle salariale, il y a des gens qui sont invalides, mais qui ne touchent pas de rentes.»

Denise Chervet, directrice de l’Association suisse des employés de banque, n’est pas du même avis. Elle a rappelé que les employés à haut revenu ont payé des cotisations très hautes. Ils ont donc bien mérité, comme tous les autres employés, le droit à une rente AI en cas de problèmes de santé, a-t-elle fait valoir. Les rentes maximales mensuelles se montaient à 2340 francs en 2013.

Pour bénéficier d’une rente AI complète, il faut avoir cotisé depuis l’âge de 20 ans sans interruption. Sinon, on ne peut prétendre qu’à une rente partielle. Pour recevoir une rente, la personne assurée doit être en incapacité de travail à un taux d’au moins 40%. Une rente complète est versée dès un taux d’invalidité de 70%.

Source : le matin.ch

La première implantation commerciale suisse d’un oeil bionique

La première implantation commerciale suisse d’un œil bionique a été réussie fin octobre à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne. Le patient pourra utiliser le système de manière autonome d’ici quelques semaines, indique jeudi l’institution.

L’implantation de la rétine artificielle Argus II s’est déroulée sans problème et le patient, devenu aveugle des suites d’une rétinite pigmentaire, se rétablit. L’activation de la prothèse a débuté le 26 novembre. Le traitement tout compris coûte quelque 130’000 francs. En France et en Allemagne, des dispositifs existent pour une prise en charge rapide des traitements particulièrement innovants. En Suisse, il faut attendre 3 à 5 ans…

Lire l’article du 20 minutes.ch

Voir la vidéo du fonctionnement de l’œil bionique Argus II