High-Tech : Un robot qui maîtrise le langage des signes

Le salon Ceatec (Combined Exhibition of Advanced Technologies) se déroule au mois d’octobre, chaque années depuis l’an 2000 au Japon. Il accueille plus de 200’000 visiteurs et donne l’occasion à 1000 exposants de présenter au monde leur nouveaux produits issus des technologies High-Tech lesquelles sont plus en plus fiables en matière de robotique.

Cette année la firme Toshiba vient de présenter un prototype dont l’apparence s’approche d’un être humain. Aiko Chihara est un androïde féminin. Grâce à sa peau en silicone et à ses quinze actionneurs situés dans sa tête, elle peut mimer des expressions sur son visage de manière très réaliste. Elle peut ainsi sourire, bouger ses bras et ses mains. Elle parle japonais et maîtrise parfaitement le langage des signes.

Aiko Chihara sait déjà à quoi elle va servir. Toshiba entend en faire une hôtesse d’accueil lors des prochains Jeux olympiques, en 2020 à Tokyo. La firme japonaise l’imagine aussi au service des personnes à mobilité réduite, dans les résidences pour personnes âgées notamment.

Voir la démonstration de Aiko Chihara

Au Ceatec de Tokyo, le fauteuil roulant électrique se modernise sous l’impulsion de sociétés spécialisées. Plus rapide, il est aussi plus moderne, et n’hésite pas à emprunter à l’automobile certaine de ses innovations.

« Une chaise roulante n’a pas à être moche et les questions de mobilité ne concernent pas que les handicapés», sourit l’un des fondateurs de Whill, une start-up née il y a trois ans et consacrée au développement de fauteuils électriques.


(source de l’image : clubic)

Son premier modèle, qui rappellera sans doute quelque chose aux fans de X-Men, fait appel à des batteries dernier cri et promet jusqu’à 20 Km d’autonomie sur une seule charge en dépit de sa relative compacité. « Il faut que l’on puisse au minimum tenir une journée », explique encore le jeune homme, lui-même coincé dans une chaise roulante en raison d’une déficience des jambes.

Nouvelle Association X Fragile Suisse

Le syndrome de l’X Fragile est la deuxième cause de retard intellectuel après la trisomie 21.
Il est héréditaire, il touche un garçon sur 4000 et une fille sur 8000.
Pourtant, il reste largement méconnu du public et insuffisamment diagnostiqué.
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Le lancement officiel  de  l’association FRAXAS  Association X Fragile Suisse aura lieu lors de la journée européenne de l’X Fragile  le 10 octobre 2014 dès 18 h00
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Il y aura 6000 bougies pour réaliser un chromosome X Fragile géant, de quoi réchauffer la soirée et les cœurs !
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Cette soirée ouverte à tous publics  sera placée sous la lumière bienveillante d’un certain nombre d’étoiles  :
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* une « étoile » dansante, puisque la compagnie Dansehabile de Genève nous offrira une performance réunissant une danseuse et un jeune homme ayant le syndrome de l’X Fragile …

* une « étoile » moléculaire, puisque L’Eprouvette, le laboratoire public de l’UNIL, sera là avec son bus dans lequel chacun pourra extraire son ADN et poser des questions sur la génétique …

* une « étoile » filante, puisque la Fondation Etoile Filante, sponsor principal de l’évènement, sera présente.

Un apéritif suivra l’évènement !

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Activités pour personnes malvoyantes (VD)

Dès le mois de septembre prochain, le centre de loisirs pour aînés L’Escale,  en collaboration avec l’association Je Guide Tes Pas, mettra sur pied des activités pour les personnes malvoyantes deux après-midis par mois.

Au programme, des jeux de culture générale, de mémoire, des concerts, des excursions, des repas et des conférences données par des professionnels de la vue
organisées avec la Fondation Asile des Aveugles, à Lausanne.

Des jambes bioniques pour les paraplégiques

Le centre de Nottwill (LU) pour la rééducation des paraplégiques teste actuellement des robots permettant aux patients de se tenir debout, voire même de marcher.

Un squelette de 25 kg est attaché  sur la personne handicapée pour lui permettre de se mouvoir. Ce robot n’est actuellement prévu que pour l’entrainement et non pas pour un usage quotidien.

Ce costume bionique permettant de se lever et de marcher coûte 100’000 francs et c’est  un outil thérapeutique bien trop lourd pour être utilisé tous les jours.

Il reste encore beaucoup de travail pour améliorer ce prototype mais les spécialistes suisses sont convaincus que d’ici peu, le robot-marcheur «sera partie intégrante de la vie quotidienne de tous ces patients».

Lire l’article du Matin