Résolution sur la contribution d’assistance

Près de deux ans après l’introduction de la contribution d’assistance dans l’assurance invalidité, le Conseil Égalité Handicap (CEH) et les participants à la Journée de l’Égalité 2013 tirent le constat que:

  • L’introduction de la contribution d’assistance est un progrès. L’égalité et l’égalité des chances sont renforcées pour les personnes en situation de handicap qui ont accès à la contribution d’assistance.
  • Dans sa forme et sa mise en œuvre actuelle, la contribution d’assistance présente toutefois des défauts et lacunes qui se doivent d’être améliorés et comblées.

Avec cette résolution, le Conseil Égalité Handicap et les participants à la Journée de l’Égalité 2013 demandent aux décideurs politiques, à l’administration et aux partenaires sociaux d’agir en vue de l’égalité et de l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap:

1.     Autodétermination

  • La Suisse se base sur l’article 19 de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, qui mentionne le droit à une autonomie de vie, pour mettre en œuvre et développer la contribution d’assistance.

2.     Égalité

  • Toutes les personnes en situation de handicap ont accès à la contribution d’assistance. Aucun groupe de handicap ne doit en être exclu.

3.     Liberté de choix

  • Les personnes en situation de handicap ont le droit de choisir où et avec qui elles vivent et qui les assiste. Elles ne doivent pas être désavantagées en raison de leur choix.

4.     Compensation effective

  • Les personnes en situation de handicap ont droit à une assistance pour tout ce qu’elles veulent ou doivent faire mais ne peuvent réaliser en raison de leur handicap. La contribution d’assistance doit pleinement compenser les désavantages consécutifs au handicap, en particulier des personnes «lourdement handicapées». Ce sur les principes de l’égalité et de la participation sociale.

5.     Durabilité

  • La contribution d’assistance doit être développée durablement comme un instrument fondamental parmi d’autres pour l’égalité des personnes en situation de handicap.

Ainsi seulement la Suisse réussira son passage vers une vraie égalité et une vraie inclusion sociale des personnes handicapées.

Depuis dix ans, Coop intègre des personnes en situation de handicap au sein de ses équipes.

« Je suis fière que l’entreprise me donne des responsabilités. Je suis chargée du rayon des cosmétiques mais ça ne m’empêche pas d’avoir l’oeil un peu partout » , lance d’entrée Anouc Bocksberger, sourire aux lèvres. Elle est fière de son travail et cela se ressent.

Handicapée, Anouc travaille à la succursale de Conthey depuis plus d’une année. « Au début j’avais peur bien sûr et ce n’était pas facile de s’intégrer dans l’équipe. Mais maintenant tout va pour le mieux. Et les clients, eux aussi, ont pris le pli. Ils se rendent bien compte que nous sommes aptes à les renseigner » , avoue- t-elle fièrement même si elle reconnaît être « bien fatiguée » à la fin de sa journée de travail.

Pionnier en Europe

Le projet d’intégrer dans la vie professionnelle des personnes handicapées ne date pas d’hier. Sur ce point, le Valais fait même office de pionnier à l’échelle européenne.

Le projet intitulé « Coop Intégration Handicap » commence en 2003 alors que huit personnes en situation de handicap rejoignent le centre de Collombey. « Cette aventure, c’est mon plus beau souvenir professionnel. Elle a donné du sens à mon métier et à ma vie » , reconnaît, ému, Franck Truchot. Oui l’émotion est bien palpable pour ce chef de vente Coop Valais-Vaud.

C’est lui qui s’est vu confier, dix ans auparavant, le pilotage de la première équipe dite intégrée. « Une sacrée prise de risque! D’autant qu’un tel projet n’existait pas à l’époque et que nous devions l’intégrer aux exigences et aux risques du commerce de détail. »

Et de rire en se souvenant des moments vécus lors des premiers jours d’existence des équipes intégrées. Comme lorsqu’une cliente, après avoir demandé où se trouvait le papier de toilette, se voit conduire, en toute bonne foi, dans les toilettes mêmes de l’établissement. « Les personnes handicapées me donnent des leçons de vie tous les jours. Contrairement à nous, personnes soi-disant bien portantes, elles ne jouent pas de rôle. » Aujourd’hui, 33 personnes sont désormais intégrées et accompagnées par des maîtres socioprofessionnels (MSP) sur pas moins de quatre sites en Valais. Un véritable succès qui ne manque pas de faire des petits en Suisse romande puisque les cantons de Vaud, Genève, Jura, Neuchâtel et Fribourg s’y mettent aussi.

Une proximité unique

Même son de cloche du côté de la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales (FOVAHM) qui est partenaire du projet depuis le début.

Son directeur, Jean-Marc Dupont, salue cette rencontre entre le social et l’économie. « Cette aventure nous a donné des ailes et nous a ouvert les portes des petites et moyennes entreprises. Plus de 30 personnes en situation de handicap ont trouvé du travail grâce à cette formidable carte de visite que nous a offerte la Coop » , se félicite le directeur tout en appelant d’autres entreprises spécialisées dans le commerce de détail à venir rejoindre cette « aventure au grand coeur » .

Source Le Nouvelliste.ch

14e édition de l’Action Rayon de Soleil

Pour la 14e année, durant la dernière semaine d’août, 85 personnes de la Protection civile de 20 à 40 ans ont veillé sur 19 personnes souffrant d’isolement social et de mobilité réduite, en provenance de tout le Valais romand. L’édition 2013 s’est achevée vendredi dernier.

Créée par Jean-René Fournier pour soulager les familles en charge d’un des leurs, l’action Rayon de Soleil tenait aussi à réaliser, dans la mesure du possible, un rêve de chaque pensionnaire. Installés durant sept jours à Notre-Dame du Silence à Sion, ils ont profité d’un programme préparé dès le début de l’année par Simon Glassey, responsable de l’animation depuis dix ans.

Organiser une telle opération nécessite de pouvoir compter sur des forces tout au long de la semaine, la nuit y compris. Une mobilisation qui ne serait pas possible sans la Protection civile, mais qu’Eric Germanier tient à différencier d’un ordre de marche classique. « Nous ne pourrions pas trouver une équipe de 85 personnes durant dix jours sur une seule base bénévole. Cela dit, nombreux sont ceux à vouloir revenir chaque année. »

Source de  l’article le Nouvelliste

Un ponton pour personnes handicapées inauguré à Martigny

Un ponton de pêche destiné aux handicapés a été  inauguré sur l’ancien étang du Rosel. Cet aménagement se présente sous la forme d’une construction en bois. Un parking accessible pour les personnes en fauteuil roulant se trouve à proximité du site.

Le site du Rosel devrait accueillir d’autres aménagements de ce type dans le cadre d’un projet de renaturation en cours. Trois gouilles devraient encore être équipées dans le haut, le centre et le bas du canton.

Lire l’article du Nouvelliste

Un répertoire de 8’000 places de parc pour personnes handicapées

Les places de parc pour personnes handicapées sont souvent difficiles à trouver. Notamment les personnes connaissant mal les lieux ont de la peine à se parquer à un endroit pratique et suffisamment spacieux.

Pour faciliter leur organisation et leur permettre de planifier leurs déplacements, le TCS a complété ses informations routières en offrant désormais un aperçu actualisé et couvrant toute la Suisse de quelque 8’000 places de parc accessibles aux personnes en fauteuil roulant.

Disponibles gratuitement, ces informations sont visibles sur une carte interactive de la Suisse.

Voir le site de placehandicape.ch