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Dans une récente interview, parue dans le «Sonntagsblick» en juin dernier le chef du département de la formation s’est déclaré contre l’intégration scolaire des enfants avec handicap dans des classes « normales ».

Ces déclarations ont choqué les milieux concernés. A commencer par les membres de la commission cantonale qui ont décidé, à l’unanimité, d’écrire au chef du département de la formation pour exprimer leur consternation. «Le Valais a été pionnier en matière d’intégration des personnes handicapées, avec une loi datant déjà de 1991, très généreuse et moderne où l’on montrait la volonté déterminée de cette philosophie d’intégration», rappelle Georgie Lamon.

De son côté, Oskar Freysinger est surpris par les inquiétudes émises par la commission cantonale. «Je ne suis pas contre l’intégration des personnes handicapées dans les classes «normales». Simplement, cela ne doit pas être une idéologie. Il faut traiter de cas en cas», souligne-t-il.

Lire l’article de Christine Savioz dans le Nouvelliste

Essayons de poser une simple question à des proches : « Pensez-vous que les personnes en situation de handicap mental devraient pouvoir avoir des enfants ? » Dans un premier temps, la plupart des personnes répondent « non ». Mais elles ajoutent rapidement que, en fait, elles n’ont pas encore eu l’occasion de réfléchir à ce sujet.

En janvier 2013, la radio suisse alémanique a consacré une émission à ce thème. L’article de la Revue Reiso s’inspire des questions éthiques qui sont restées en suspens après les interviews et les témoignages recueillis.

Lire l’article « J’aimerais avoir un bébé »

Au cours des dernières années, les concepts liés à l’approche du handicap ont évolué. Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, une recherche de terrain a été réalisée auprès de deux personnes ayant une déficience intellectuelle légère et de leurs deux éducateurs référents. Depuis de nombreuses années, ces deux adultes rêvaient de vivre chacun dans leur propre logement, sans les contraintes du groupe. Après un long parcours institutionnel et suite à une restructuration de l’établissement dans lequel ils vivaient, Luc (38 ans) et Paul (33 ans) ont pu intégrer des studios, situés au centre d’une petite ville romande. Il s’agit de deux appartements protégés reliés à leur établissement socio-éducatif. Les deux trentenaires n’avaient pas vraiment été préparés à une vie autonome et cette transition a nécessité une certaine prise de risques. Tous deux ont conservé leur travail en atelier protégé, à un taux d’activité de 100%.

Lire l’article de la Revue Reiso

Les Kosovars qui quittent la Suisse pour retourner dans leur pays ne pourront plus prétendre au versement de rentes AVS et AI. Ils n’auront droit qu’au remboursement de leurs cotisations. Le Tribunal fédéral (TF) confirme un veto de l’Office fédéral des assurances sociales.

En décembre 2009, le Conseil fédéral avait décidé de ne plus reconduire l’accord de sécurité sociale avec le Kosovo, qui expirait en avril 2010. Des enquêteurs chargés sur place de débusquer des abus avaient reçu des menaces de mort.

Le verdict du TF constitue l’épilogue d’une longue controverse. L’OFAS avait subi une pluie de critiques après avoir refusé de verser de nouvelles rentes AVS et AI au Kosovo, malgré le verdict du TAF. (arrêt 9C_662/2012 du 19 juin 2013)

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La FOVAHM propose aux personnes handicapées mentales une formation pour pouvoir trouver leur voie professionnelle et sociale. Les ateliers du centre de formation pour jeunes adultes de la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales à Sion permettent aux jeunes de 18 à 23 ans d’acquérir des compétences professionnelles et sociales pour pouvoir s’intégrer ensuite en entreprise, dans un atelier de la FOVAHM ou en partie en entreprise (avec le soutien d’entreprises du canton) et en atelier (solution mixte).

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