Prévoyance professionnelle : adaptation des rentes de survivants et d’invalidité à l’évolution des prix au 1er janvier 2020

(Communiqué du Conseil Fédéral)

Au 1er janvier 2020, certaines rentes de survivants et d’invalidité de la prévoyance professionnelle obligatoire seront adaptées pour la première fois à l’évolution des prix. Le taux d’adaptation est de 1,8% pour celles ayant pris naissance en 2016. Il est de 0,1% pour celles nées en 2010, 2013 et 2014.

Les rentes de survivants et d’invalidité du régime obligatoire de la prévoyance professionnelle doivent, conformément à l’art. 36, al. 1 de la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (LPP), être adaptées périodiquement jusqu’à l’âge ordinaire de la retraite en cas d’augmentation de l’indice des prix à la consommation. Ces rentes de la LPP doivent être adaptées pour la première fois après trois ans, puis en même temps que les rentes de l’AVS, soit, en règle générale, tous les deux ans.

Le taux d’adaptation de 1,8% est calculé sur la base des indices des prix à la consommation de septembre 2016 (97,52 selon base décembre 2010 = 100) et de septembre 2019 (99,27 selon base décembre 2010 = 100).

En 2020, il y a également lieu d’examiner si certaines rentes de survivants et d’invalidité qui n’ont encore jamais été adaptées (celles nées en 2008 et de 2010 à 2014) doivent être adaptées car l’indice des prix de septembre 2019 est plus élevé que ceux des années de naissance de la rente. C’est le cas pour les rentes de survivants et d’invalidité nées en 2010, 2013 et 2014 qui doivent être adaptées pour la première fois à l’évolution des prix. Le taux d’adaptation est de 0,1%.

Comme il n’y a pas d’adaptation des rentes de l’AVS en 2020, il n’y a pas d’adaptation subséquente des rentes de survivants et d’invalidité. Ces divers cas seront examinés lors de la prochaine adaptation des rentes de l’AVS, soit au plus tôt au 1er janvier 2021.

Les rentes pour lesquelles la LPP ne prévoit pas une compensation périodique du renchérissement sont adaptées par les institutions de prévoyance dans les limites de leurs possibilités financières. L’organe suprême de l’institution de prévoyance décide chaque année si et dans quelle mesure les rentes doivent être adaptées (cf. art. 36, al. 2, LPP). Les décisions sont commentées dans les comptes annuels ou dans le rapport annuel de l’institution de prévoyance.

Al: une commission du National tient à raboter les rentes pour enfants

(L’Agefi-ats)

Les familles de rentiers avec enfants risquent toujours de voir leurs prestations baisser avec la réforme de l’assurance invalidité(AI). Malgré le veto du Conseil des États, la commission de la sécurité sociale du National tient à couper dans les rentes pour enfant. Le montant de la rente pour enfant devrait passer de 40% à30% de la rente Al ou AVS, insiste la commission. Pour la majorité, cette mesure est nécessaire en particulier pour alléger les finances de l’AI, très endettée.La commission se rallie en revanche sur plusieurs points aux décisions du Conseil des États.Elle accepte notamment de faire en sorte que les rentiers actuels de plus de 55 ans ne subissent aucune baisse de rente.

Le chiffre 2032

(Paracontact / édition française)

L’assainissement de l’AI garde le cap: les dettes devraient être résorbées d’ici à 2032. C’est ce qui ressort des perspectives financières publiées par l’Office fédéral des assurances sociales. La raison?La diminution du nombre de bénéficiaires de l’Al et le démantèlement des prestations alors que le nombre des assurés payant des cotisations augmente. Depuis 2010,la dette a ainsi été réduite d’un tiers. Les réductions des prestations prévues par l’Al ne sont donc pas nécessaires.

Handicap: cher pour la famille

(Le Courrier Genève)

Les contributions financières demandées aux parents d’enfants handicapés pris en charge dans des écoles spécialisées sont trop élevées. Elles peuvent atteindre jusqu’à 137 francs par jour selon les cantons. Le surveillant des prix estime qu’elles ne doivent pas dépasser 16 francs. Des différences considérables ont été constatées selon les cantons, a indiqué hier le surveillant des prix, Stefan Meierhans.Les contributions sont particulièrement élevées lorsque leur montant dépend du revenu des parents.Bâle-Campagne est le canton le plus cher avec un maximum de 137,5 fr. par jour, suivi d’Appenzell Rhodes-Intérieures(80 fr.) et Bâle-Ville (50 fr.). Neuf cantons demandent une contribution nettement inférieure,dont Vaud (10 francs). ATS

Pro Infirmis : des émoticônes inclusifs pour une société inclusive

(Pro Infirmis.ch)

Pro Infirmis lance ses propres émoticônes, parce que la 13e extension d’Unicode ne va pas assez loin.Parmi les 230 nouveaux icônes, il y en a certes qui illustrent le handicap, mais en recourant surtout à des moyens auxiliaires, comme une chaise roulante, une canne blanche, un appareil auditif ou une prothèse. Les personnes en situation de handicap ne se laissent pas réduire à de tels objets. Elles doivent être représentées comme des membres à part entière de la société, qui mangent, dansent, voyagent, rient, aiment et pleurent comme tout le monde. Les émoticônes devraient refléter une approche vraiment inclusive.

Pro Infirmis et l’agence CRK ont travaillé ensemble pour redessiner les émoticônes les plus courants. Ainsi, les utilisateurs peuvent choisir non seulement une couleur de peau, mais aussi ajouter un handicap. Les émoticônes proposés par Unicode ont pour conséquence de cimenter les différences et les préjugés au lieu de les surmonter.Afin que les personnes en situation de handicap soient perçues comme membres à part entière de la société, les émoticônes doivent les montrer comme tels. Nous allons encore plus loin, en introduisant un émoticône en situation de handicap qui en plus est désavantagé par son environnement. En effet, les personnes handicapées se heurtent au quotidien à de nombreux obstacles. C’est à cela que nous désirons sensibiliser le public.


émoticônes avec handicap

 

Pour plus d’informations Pro Infirmis Susanne Stahel, cheffe Communication et Récolte de fonds susanne.stahel@proinfirmis.ch 058 775 26 77