La P’tite vadrouille : Robin Cuche

(rtn.ch)

Robin Cuche est l’invité de la P’tite vadrouille cette semaine. Ce skieur professionnel est devenu le plus jeune participant au championnat de ski suisse handicap, et cela malgré son hémiplégie


Robin Cuche est skieur professionel

 

Cette semaine, on se balade avec Robin Cuche dans la P’tite vadrouille. Hémiplégique de naissance, il a défié tous les pronostics en devenant sportif professionnel ; les médecins avaient prédit qu’il ne pourrait jamais skier.

Onze ans plus tard, il devenait le plus jeune participant au championnat de ski suisse handicap. Et malgré les difficultés liées à la pandémie, il a réalisé une belle saison 2020-2021, avec notamment un titre de champion de Suisse en descente. Après quelques semaines de repos bien méritées, c’est sur les lieux de ses premières descentes, aux Bugnenets, qu’il a donné rendez-vous à Armelle :

Dans la deuxième partie de la P’tite vadrouille, Robin Cuche nous parle d’une autre de ses passions, le golf :

Parmi les objectifs de Robin Cuche pour la saison à venir, les championnats du monde en Norvège en janvier 2022, et les Jeux paralympiques de Pékin en mars.

Prestations pour 450 000 personnes en 2020

(Prévoyance Professionnelle Actualités)

En 2020, l’assurance-invalidité fédérale (AI) a octroyé des prestations à environ 450 000 personnes. Avec des dépenses de 9.6 milliards, elle a clôturé l’année sur un déficit de 0.4 mia de francs (résultat de répartition). Les rentes ont constitué la plus grande partie des dépenses avec 5.3 mias de francs. Sur les 247 000 rentes d’invalidité versées, environ 218 000 l’ont été en Suisse et 29 000 à l’étranger. Les mesures individuelles ont coûté environ 2 mias de francs et ont bénéficié à 211 000 assurés. Les mesures médicales viennent en tête avec 110 000 prestations (essentiellement chez les enfants atteints d’infirmité congénitale), suivies par la remise de moyens auxiliaires à 65 000 personnes. Pour environ 47 000 personnes,l’AI a pris en charge des mesures de réadaptation professionnelle à hauteur de 790 mios de francs. Tels sont les résultats qui ressortent de la statistique de l’AI 2020

Statistique de l’AI 2020

(admin.ch)

La statistique annuelle de l’AI donne, sur la base d’une matrice fixe, une vue d’ensemble du volume et de l’évolution des prestations dans les différents domaines de l’AI. Elle porte sur la structure et l’évolution des bénéficiaires de rentes en Suisse et à l’étranger, mais aussi sur les prestations en nature de l’AI. La statistique donne une image du système à un instant donné, illustre les évolutions annuelles et fait apparaître des tendances.

Le nombre de rentes versées par l’AI n’a que faiblement augmenté en 2020: en Suisse, quelque 218’000 personnes au total ont touché une rente de l’AI, contre 217’700 personnes en 2019. Comparée à la population assurée, la proportion des bénéficiaires de rentes AI a en revanche poursuivi sa baisse pour se chiffrer à 4,0% en décembre 2020. Près de 47’000 personnes ont bénéficié de mesures de réadaptation professionnelle remboursées par l’AI. Ce chiffre a triplé depuis 2007. La cause de cette croissance réside non seulement dans la mise en place, en 2008, de prestations telles que les mesures d’intervention précoce et de réinsertion, mais aussi dans l’augmentation croissante des octrois de mesures d’ordre professionnel conventionnelles.

La part des bénéficiaires de rentes atteints dans leur santé psychique continue d’augmenter, passant à 1900 personnes supplémentaires en 2020 par rapport à 2019. Le développement continu de l’AI vise à mieux tenir compte des besoins spécifiques des personnes ayant des handicaps psychiques. Dans le cadre du développement continu de l’AI, le Parlement a créé les conditions nécessaires à une meilleure intégration de ces personnes dans le marché du travail.

Le bilan 2020 de l’AI présente un résultat négatif de CHF 267 millions. Ce résultat ne permet pas de réduire davantage la dette de l’AI à l’égard du fonds AHV. Un ralentissement du désendettement était attendu en raison de la situation économique actuelle.


Statistique de l’AI 2020

 

Plus d’informations sur le site de l’OFAS

Transport d’un nouveau type pour les handicapés

(20min.ch)

Deux associations ont inauguré un triporteur électrique conçu spécialement pour les personnes en situation de handicap.

par dra


Un triporteur électrique photo Anne Colliard

 

Siège réglable – en profondeur et au niveau d’un soutien lombaire -, appuie-tête, supports latéraux et repose-pieds extensibles: un triporteur électrique pour personnes en situation de handicap a fait son apparition au bout du lac. Les associations Cerebral Genève et Genèveroule ont inauguré samedi ce dispositif, le premier de ce type dans le canton.

L’engin doit permettre aux personnes handicapées et à leurs accompagnants «de s’adonner aux plaisirs du vélo, ont souligné les associations. Des études ont démontré l’importance du mouvement, même passif, dans le maintien et le développement psychomoteur chez les personnes vivant avec une paralysie cérébrale».

Le triporteur est à louer auprès de Genèveroule. Ailleurs en Suisse, de tels cycles sont en service dans 20 stations, comme à Neuchâtel, Bienne (BE), Le Sentier (VD) ou encore Morat (FR)

État des lieux de la culture inclusive

(Feuille Fribourgeoise)

Activités culturelles pour personnes en situation de handicap

(ChF) – Par postulat déposé et développé le 20 novenbre 2020, la députée Giovanna Garghenthi Python (au nom du Club Culture du Grand Conseil) rappelle les difficultés voire parfois l’impossibilité pour une partie de la population, notamment pour les personnes vivant avec un handicap moteur,auditif, visuel, une déficience intellectuelle ou avec des troubles psychiques, de participer aux activités culturelles telles qu’aller au théâtre, au cinéma, visiter une exposition participer à un festival. Cette inaccessibilité à l’offre s’étend sur divers domaines: l’accès physique (barrières architecturales),manque d’offre et de médiation culturelles,contenu de communication publique peu adapté à certains handicaps, difficultés d’accès à un emploi dans ce secteur. La députée rappelle que la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées(CDPH) ratifiée par la Suisse en 2014 ainsi que la loi fribourgeoise sur les personnes en situation de handicap entrée en vigueur en 2018, demandent l’accessibilité dans tous les domaines de la vie pour atteindre une société inclusive.

Soulignant les efforts entrepris par diverses institutions culturelles (accès physique, boucles magnétiques, spectacles sous-titrés ou interprétés en langage des signes, matériel en langage simplifié, activités en audiodescription), la députée demande au Conseil d’État d’établir un rapport sur les offres culturelles inclusives qui existent dans le canton de Fribourg et d’étudier les mesures nécessaires pour pouvoir mettre en place un plan d’actions pour que de telles offres se développent dans le canton.

Réponse du Conseil d’État

Les travaux d’élaboration de la présente réponse ayant permis l’analyse complète de la situation, le Conseil d’État décide de donner suite directe au postulat, en application de l’article 64 de la loi sur le Grand Conseil.Ainsi, il propose d’accepter le postulat et de prendre connaissance d’un rapport qui pré-sente la conclusion suivante:

Le Conseil d’État a pris connaissance de la situation et entend poursuivre son engagement pour une culture plus inclusive au cours des prochaines années. En particulier,il prévoit plusieurs mesures:

  • Par le Service de la prévoyance sociale:appels à projets favorisant l’inclusion des personnes en situation de handicap dans des activités et manifestations de type culturel, sportif ou récréatif; un bilan des projets soutenus dans le contexte du plan de mesures 2018-2022 élaboré pour la mise en œuvre de la politique relative à la personne en situation de handicap sera fait avant d’étudier d’éventuelles actions complémentaires.
  • Par le Service de la culture: sensibilisation accrue des acteurs et institutions culturels fribourgeois à inclure ou à consulter davantage les publics empêchés dans leurs projets, notamment par des mentions dans des contrats de prestations entre l’État et des tiers culturels.
  • Par le Service de la culture: sensibilisation des acteurs et institutions culturels aux mesures d’amélioration qu’ils peuvent entreprendre assez facilement pour mieux faire connaitre leur situation en matière d’accessibilité architecturale leurs offres adaptées aux publics empêchés. Cela passe par exemple par la mise à jour plus régulière de leurs informations sur les plateformes en ligne recensant les offres inclusives et la valorisation de leurs actions inclusives sur leurs propres canaux de communication. Le Service de la culture sensibilisera aussi les acteurs et institutions culturels à la possibilité de faire appel au Service Culture Inclusive de Pro Infirmis pour des conseils ou pour un accompagnement dans l’obtention du Label décerné par cette organisation.
  • Sous l’impulsion du Service de la culture:instauration d’une plateforme d’échange et de coordination inter directionnelle entre services étatiques (Service de la culture, Service de la prévoyance sociale,Service de l’enfance et de la jeunesse,Bureau de l’intégration des migrant-e-s et de la prévention du racisme) concernés par les questions liant culture et société(participation culturelle, intégration, inclusion). Renforcement des échanges entre cette plateforme, les communes et les organismes spécialisés, notamment le Service Culture Inclusive de Pro Infirmis.