Le Valais rejoint le projet « cartes numériques d’accessiblité » de Pro Infirmis. Les lieux de loisirs des régions du Val d’Anniviers comportent désormais des informations sur l’accessibilité pour les personnes handicapées sur les sites internet des offices du tourisme. Au tour, d’ici fin 2017, de Sierre et Crans-Montana.
Faciliter les loisirs des personnes avec handicap, tant moteur que visuel ou auditif, c’est le but du projet «cartes numériques d’accessibilité» créé par Pro Infirmis en 2014 et déjà réalisé dans une dizaine de villes suisse. Le Valais y participe depuis le début 2017.
Il s’agit de répertorier l’accessibilité des points d’intérêt d’une région – les hôtels, restaurants, cinémas, piscines, bibliothèques, musées, etc. -, sur les sites internet des offices du tourisme. Concrètement, la personne handicapée pourra désormais cliquer sur le nom d’un hôtel par exemple, puis découvrir toutes les informations liées à l’accessibilité du lieu. Les mesures y sont très précises. «Par exemple, nous indiquons la hauteur du lavabo, le nombre de centimètres entre le lit et le mur, la hauteur des marches, etc. Cela évite à la personne de s’y rendre et ne pas pouvoir y entrer», explique Thuy Essellier, la cheffe du projet valaisan.
Quatre cents points d’intérêts seront répertoriés d’ici fin 2017
En Valais, cent-cinquante points d’intérêts des régions du Val d’Anniviers, dont Vercorin, Zinal, Grimentz et Saint-Luc, ont déjà été répertoriés. Une centaine de points sur la région de Sierre sont actuellement en saisie, ainsi que cent-cinquante à Crans-Montana. «Nous devrions avoir terminé ces régions-là pour la fin de l’année», ajoute Thuy Essellier. Le projet devrait ensuite s’ouvrir au Haut-Valais au printemps prochain.
85’000 francs de budget
Pour les trois régions déjà effectuées ou en cours de réalisation, ainsi que le Haut-Valais, le budget se monte à 85’000 francs financés par la fondation Emera, Pro Infirmis, les offices du tourisme participants et des sponsors privés. «Actuellement, nous n’avons pas encore bouclé totalement notre budget. Il nous manque environ 20’000 francs», souligne le directeur du service social handicap d’Emera, Olivier Musy qui participe au comité de pilotage.
Source le nouvelliste.ch