(Inclusion-Handicap)
Les assurances peuvent vider l’État de droit de son sens: les assurés sont suspects d’office et leurs droits élémentaires sont niés – les « bases juridiques de la surveillance des assurés » décidées ce jour par le Conseil national ne sont pas dignes d’un État de droit. L’arbitraire des autorités sera au programme et la sphère privée des assurées sera piétinée de manière inadmissible si le Conseil des états n’intervient pas pour y apporter ses corrections. La fraude aux assurances ne doit pas être combattue par des abus.
Les personnes qui touchent des prestations sociales doivent sans cesse supporter des coups du sort. Elles arrivent à peine à s’en sortir financièrement; la situation des bénéficiaires de rentes AI est particulièrement difficile. Par dessus le marché, ils/elles sont perpétuellement soupçonné(e)s de toucher les prestations de manière illégitime. Mais au lieu de combattre le soupçon généralisé et de prendre ses responsabilités découlant de l’État de droit, le Conseil national veut permettre l’arbitraire des autorités, ce qui est indigne dudit État de droit.
Lire le communiqué de presse du 12 mars 2018 de Inclusion-Handicap