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Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung: De plus en plus de femmes en Suisse veulent savoir si leur enfant risque de naître avec un handicap, rapportent Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Selon les derniers chiffres de l’Office fédéral de la santé publique, 25’000 d’entre elles sur 87’000 font chaque année un dépistage génétique prénatal non invasif (DNPI). Le test, qui coûte 800 francs, détecte avec une fiabilité de 99% les trisomies 21, 18 et 13. La généticienne Ute Wiedemann estime que la demande va continuer à croître, surtout parmi la population urbaine et bien formée. Malgré le DNPI, qui est sur le marché depuis cinq ans, il n’y a pas plus d’avortements en Suisse. En 2016, 70 enfants sont nés avec une trisomie 21, ce qui représente 0,8% des nouveau-nés, soit autant que les années précédentes.