(ats/20min.ch)
Une action a été lancée, lundi à Lausanne, contre la loi sur la surveillance des assurés car elle violerait trop la sphère privée.
Selon le comité référendaire, la loi sur la surveillance des assurés est imprécise et laisse une grande marge de manœuvre aux assurances.
La campagne romande contre la surveillance arbitraire des assurés a été lancée lundi à Lausanne. Selon le comité référendaire, cette loi acceptée par le Parlement et soumise au référendum le 25 novembre constitue une violation massive de la sphère privée.
Video Surveillance des assurés: les Suisses voteront Ils s’opposent à la surveillance des assurés.
La lutte contre les abus dans le domaine des assurances sociales doit être possible. Mais le projet adopté par les Chambres a été bâclé, sous l’influence de différentes assurances, dont la SUVA. Ce lobbying est totalement inacceptable, a déclaré devant la presse la conseillère nationale socialiste Rebecca Ruiz. «Le Parlement est allé beaucoup trop loin», a-t-elle ajouté.
Cette loi imprécise laisse une grande marge de manœuvre aux assurances. Il suffit d’indices concrets – qui ne sont pas définis dans la loi- pour que des observations secrètes soient enclenchées, a-t-elle ajouté.