(Basler Zeitung)
A Bâle-Ville, les associations de handicapés veulent une loi qui oblige commerces, transports et administration à supprimer les obstacles qu’ils rencontrent.
Le groupement des commerçants s’y oppose fermement. Il invoque notamment la difficulté de mettre en œuvre la loi pour certains. Les socialistes s’insurgent, les associations de handicapés avouent ne pas être surprises.
«Tous les restaurants ne devront pas proposer une carte des menus en braille et les salons de coiffure ne devront pas disposer d’un interprète en langage des signes», disent-elles. Le Grand Conseil pourrait proposer un contre-projet. Les discussions sont vives. Si ce dernier est adopté, le législatif décidera si le peuple aura le dernier mot.