(Le Courrier Genève)
S’adressant aux conseillers fédéraux Alain Berset et Ueli Maurer, Ernest Badertscher revient sur l’approbation, ce dimanche, des directives antifraude qui prévoient la surveillance des assurés par des détectives privés.
Votation sur les fraudeurs aux assurances, Alain Berset a gagné! Quelle honte, il espère récupérer 25 millions de francs et peut-être en dépenser plus pour mettre en place un système policier.
C’est 0,4% des dépenses de l’AI qui, elles, se montent à plus de 6 milliards. Selon les chiffres publiés par Vigousse, la fraude fiscale en Suisse représente 18 milliards (ou pour mieux cerner les chiffres, 18 000 millions de francs).
Je propose donc à notre argentier fédéral Ueli Maurer d’essayer de récupérer le tiers de cette somme, ce qui paierait l’entier des coûts de l’AI.
Illusion perdue d’avance, car ces messieurs prennent le petit peuple pour des moutons à tondre tout en ménageant le grand capital et ses fraudeurs en leur faisant même des cadeaux comme avec la RIE III!
Alors quelle solution?
Parmi nos élus à Berne, y en a-t-il au moins un qui osera proposer une solution pour punir ces vrais fraudeurs et voleurs? – car cette somme représente plus de 700 fois ce que l’on a cru économiser en acceptant cette initiative. En comparaison, les cornes des vaches, c’est de la rigolade. Bêê… les moutons, en continuant de cette façon, nous allons «macroniser» le pays et il ne nous restera que la solution d’une marche sur Berne avec des gilets dont la couleur reste à définir.
Ernest Badertscher, Orbe (VD)