(nxp/ats)
L’EPFL a débuté des études cliniques sur des fauteuils roulants capables d’être déplacés par la seule force de son cerveau.
C’est une coiffe à électrodes qui enregistre les impulsions électriques du patient et les transmet à un ordinateur qui les traduit en commandes. (Photo: EPFL)
Des patients paralysés testent actuellement à Bochum (D) des fauteuils roulants pouvant être dirigés par la pensée grâce à une interface cerveau-machine développée à l’EPFL. Cela demande encore beaucoup de concentration et de motivation de la part des patients.
Cette étude clinique a été présentée lundi à la clinique universitaire Bergmannsheil à Bochum. Sur les dix patients participant au projet, quatre sont désormais capables, au terme de plusieurs semaines d’entraînement, de diriger leur fauteuil au travers d’un parcours d’obstacles simple, a indiqué le neurochirurgien Ramon Martínez-Olivera.
La conduite autonome leur demande encore beaucoup d’efforts, et il reste beaucoup de chemin à faire jusqu’à ce que cette technique soit mise sur le marché. Néanmoins, le fait que cet appareillage passe désormais au stade des études cliniques est un pas important, ont relevé les chercheurs.
C’est une coiffe à électrodes qui enregistre les impulsions électriques du patient et les transmet à un ordinateur qui les traduit en commandes. Cette interface a été développée au laboratoire du professeur José del R. Millán, directeur de la chaire Defitech sur les interfaces cerveau-machine à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).