(nxp/ats)
Environ 10’000 sourds et un million de malentendants vivent en Suisse. Trois parlementaires veulent promouvoir leur intégration.
Le Conseil fédéral est prêt à étudier une reconnaissance juridique des trois langues des signes suisses. Il soutient, sans commentaire, trois postulats en ce sens.
Sa réponse publiée jeudi concerne les textes identiques des conseillers nationaux Mathias Reynard (PS/VS), Regula Rytz (Verts/BE) et Christian Lohr (PDC/TG). Les trois parlementaires demandent en particulier d’analyser si la reconnaissance juridique en tant que langue semi-officielle ou langue d’une minorité culturelle est possible.
Intégration entière
Ils souhaitent des mesures concrètes afin de promouvoir la langue des signes et la culture des sourds et de parvenir à une intégration entière des personnes sourdes et malentendantes. Le Conseil fédéral devra aussi répondre à plusieurs questions, notamment sur leur participation au marché du travail et à l’accès aux soins de santé.
Environ 10’000 sourds et un million de malentendants vivent en Suisse. La langue des signes est leur langue maternelle, rappellent les trois parlementaires. Ils sont désavantagés en matière de communication. Leurs compétences en lecture et en écriture sont plus faibles. Ils sont trois fois plus touchés par le chômage.