En France, le groupe agroalimentaire Bel (qui détient également Leerdammer, Kiri, la Vache Qui Rit et Boursin) a commis une « gaffe » qui a choqué les associations de parents de personnes handicapées mentales. Le message «Des vacances de malade mental» figurait sur les gadgets tampons encreurs accompagnant les Mini Babybel sur les étalages dans le cadre d’une promotion estivale.
Peur du boycott ou sincère repentir ? Le directeur général de Bel a présenté des excuses publiques, reconnaissant que «ce message est extrêmement maladroit».
Le fait est que la réponse ne s’est pas fait attendre, après la menace de boycott des produits du groupe lancée par l’Unapei car ce message est une nouvelle blessure infligée aux handicapés mentaux. La déficience intellectuelle fait l’objet d’une discrimination qui n’est pas poursuivie de la même façon que le racisme ou l’homophobie. Il faut arrêter d’utiliser des mots qui ne correspondent pas à la réalité. S’adresser ainsi aux enfants, consommateurs captifs de ces produits, sur des supports quasi pédagogiques que sont les tampons encreurs est un fait grave. Ils peuvent se sentir autorisés à reprendre cette terminologie face à un petit déficient intellectuel . Voir l’article de la Tribune de Genève