Pour la rentrée scolaire 2012-2013, 285 élèves avec handicap ont intégré une classe «normale» en Valais. Chaque enfant a fait l’objet d’une analyse par l’Office de l’enseignement spécialisé, les autorités scolaires locales, les enseignants et les parents. «Nous tenons compte du développement de l’enfant, de ses capacités et de l’établissement qui l’accueille, puis nous faisons une proposition aux parents qui décident de ce qui est le mieux pour l’enfant», note Michel Délitroz, chef du Service de l’enseignement spécialisé. L’inclusion scolaire comporte plusieurs aspects bénéfiques. «Ces enfants dont la différence est reconnue apportent beaucoup aux élèves. En ayant une personne plus fragile dans le groupe, le climat devient meilleur.» Des recherches prouvent aussi que les autres élèves ne sont pas prétérités au niveau scolaire. Au contraire. «J’ai vu des enseignants réticents en début d’année qui reconnaissaient ensuite l’enrichissement apporté par la présence de l’enfant avec handicap.» Quant à l’écolier handicapé, il bénéficie de la stimulation de ses camarades et évolue plus vite qu’en classe spécialisée. Pas d’angélisme cependant pour Michel Délitroz. «Parfois, l’enfant handicapé sera mieux dans une classe spécialisée. Nous ne voulons pas tomber dans l’inclusion à tout prix.
Source : Le nouvelliste.ch