Sans bras et avec des jambes atrophiées, Anne-Claude Biollaz part au combat contre les mesures visant les handicapés dans la révision de l’AI
«Il faudrait arrêter de nous montrer comme des suceurs de sang!» Anne-Claude Biollaz, 41 ans, n’a pas la langue dans sa poche quand elle évoque la politique fédérale en matière d’assurance invalidité (AI) et ses conséquences sur les personnes lourdement handicapées. «On arriverait à vivre décemment si on nous laissait les moyens et surtout si on arrêtait de nous faire passer pour des profiteurs.» Lire l’article du Matin