L’organisation Pro Infirmis met en doute la pertinence d’examens mesurant l’activité du cerveau. «De tels tests sont absurdes», s’exclame lundi auprès de l’ats Mark Zumbühl, porte-parole de l’organisation de soutien aux handicapés. Les maladies psychiques n’évoluent souvent pas linéairement, mais par vagues. Les résultats récoltés par le bureau lucernois dépendent donc du moment où les tests sont effectués.
En revanche, l‘Office fédéral des assurances sociales (OFAS) soutient la méthode, souligne Peter Eberhard, responsable du secteur médecine et prestations en espèces. Mais les tests neuropsychologiques doivent jouir d’une large reconnaissance scientifique et doivent se contenter de compléter les examens médicaux effectués auparavant, précise-t-il.