Des écoliers (pas) comme les autres

C’est un cri d’indignation lancé par certains parents d’enfants trisomiques: « laissez nos enfants étudier avec d’autres écoliers ! » Car si depuis quelques années déjà, les écoles romandes ouvrent leurs portes aux enfants souffrant d’un handicap mental, l’ intégration ne va pas sans son lot d’embûches. Et il arrive qu’une décision brutale refuse à ces enfants l’accès à une scolarité « ordinaire ». Chronique d’une bonne intention, à travers le parcours de trois élèves.

Ils sont trisomiques, autistes, mais aussi écoliers. L’accueil d’enfants en situation de handicap mental dans l’école ordinaire, est aujourd’hui une réalité.

Grâce à de récentes réformes des lois scolaires et à l’esprit d’ouverture des institutions, la forteresse autrefois imprenable baisse son pont levis. Autrefois cantonnés aux seules écoles spécialisées, les jeunes handicapés mentaux prennent place sur les bancs de nos établissements scolaires.

Mais malgré les indéniables efforts consentis par l’école, la scolarisation de ces enfants différents reste pourtant  problématique. Elle est encore souvent partielle, et peut s’arrêter net, une décision administrative brutale peut donner lieu à des drames intimes pour les familles concernées.

Derrière le vœu pieux de l’accueil, se dessinent alors certaines limites du système scolaire traditionnel, face à ces écoliers pas tout-à-fait comme les autres. Temps Présent a suivi trois destins, trois familles confrontées, avec des fortunes diverses, à l’intégration scolaire de ses enfants.

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