«L’école inclusive a un coût» et les enseignants paient la facture. Laurent Vité, président de la SPG (Société pédagogique genevoise) qui est membre du syndicat des enseignants romands (SER), revient sur la politique d’intégration des élèves à besoins spécifiques dans le cursus ordinaire.
Certaines classes intégrées fonctionnent parce que les enseignants acceptent de travailler plus que ce qui est demandé par le règlement pour un plein temps au primaire ou au CO. Dans le primaire, le département vient d’ajouter l’accueil des élèves à troubles du spectre autistique (TSA) et tout le monde s’accorde pour dire que ce sont des enfants qui demandent une attention accrue.
Mais rien (ou si peu) n’est proposé comme aide directe à l’enseignant pour gérer des situations de classe souvent très lourdes. La charge de travail est trop importante, simplement parce que le département et le parlement ne veulent pas engager les forces nécessaires pour réaliser le projet d’école intégrative.
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Marie-Jeanne Accietto de autisme-ge nous livre ses impressions
Petit rectificatif: «L’école inclusive a un coût» – et les élèves à besoins spécifiques paient la facture !
C’est tout de même eux les victimes du système !
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Extrait du livre Blanc du syndicat des enseignants romands (SER)
« Pour un humanisme scolaire »
L’école est ouverte à tous,
L’humanité est diverse, la population est diverse. En dépit de l’opinion dominante, c’est la différence qui est la norme et le premier devoir de l’école est de reconnaître cette diversité comme une évidence incontournable. L’école est ouverte à tous et doit dépasser les syndromes d’intégration et d’exclusion. Les différences doivent être prises en compte. Une école ouverte à tous diversifie ses pratiques et différencie ses apports pour permettre l’épanouissement de chaque élève.
Visiter le site de l’Association valaisanne des enseignants du cycle d’orientation (AVECO) membre du syndicat des enseignants romands (SER)