«Les cas de discrimination envers les enfants handicapés se multiplient», affirment plusieurs médecins des hôpitaux universitaires de Berne, Bâle, Lausanne et Genève ainsi que de l’Institut de médecine génétique de Zurich. Des centaines de familles attendraient en ce moment une réponse positive de la part de leur caisse maladie pour le remboursement d’un test Microarray, un diagnostic génétique réalisé auprès d’enfants handicapés pour en savoir plus sur leur handicap.
«Les assureurs font des économies sur le dos des plus faibles, soit les enfants handicapés mentalement et physiquement», dénonce Peter Miny de l’Hôpital universitaire de Bâle. Il explique que les tests Microarray sont souvent réalisés lorsqu’un bébé vient au monde avec un ou plusieurs handicaps. Ces diagnostics génétiques peuvent également être faits lorsqu’un enfant est en retard dans son développement, souffre d’épilepsie ou présente des tendances autistes. Les experts pensent qu’effectuer ce type d’analyse chromosomique est utile auprès de 2 à 3% des 82’000 enfants qui viennent au monde chaque année en Suisse.