Les riches ont aussi droit à une rente de l’assurance invalidité (AI). A défaut, il faudrait aussi plafonner les cotisations et, sans celles des hauts revenus, le financement de l’AI ne serait plus garanti, répond ce jeudi 26 février le Conseil fédéral aux critiques de la conseillère nationale Margrit Kessler (PVL/SG).
La conseillère nationale s’émeut qu’un dirigeant d’entreprise qui percevait un revenu de 400’000 francs par an reçoive une demi-rente AI si son emploi plus simple lui permet d’avoir un revenu de 200’000 francs après avoir réintégré le marché du travail. Et d’affirmer que des revenus bien moins élevés ne touchent rien.